Le Temple de l'air Oriental

[Le Conteur Blanc]

*Le groupe allume une lanterne et s'engage dans ce qui semble être un passage cocher. Il y a des portes à droite et à gauche. Certaines sont pourries, d'autres défoncées et pourries.

Finalement, il arrivent dans la cour intérieure qui dessert l'ensemble du temple. Ses galeries délicates sont en partie effondrées. Les volets des fenêtres pendent à leurs gonds.

Tout est silencieux, si ce n'est pour le vent qui gémit comme un âme en peine sur les toitures défoncées dont les poutres griffues grattent le ciel.

En face d'eux, la grande porte du réfectoire est fermée. Elle semble intacte.*

[Aetos]

*Anil ne parle pas durant tout le trajet vers le réfectoire. N'ayant rien trouvé d'intéressant sur la première porte, il ne fait que regarder en passant les différents vestiges de portes, fenêtres et galeries. Un soudain élan de tristesse le traverse et il se met à imaginer la beauté du Temple au temps de sa splendeur.*

Dès que l'expédition sera finie, je demanderai qu'un projet de réhabilitation du Temple soit mis en place.

*Cette pensée fut balayée au moment d'arriver devant le réfectoire et surtout devant un détail des plus discordant par rapport au reste du Temple.*

- Comment ?

*Ebahi, Anil regarde la grande porte du réfectoire. Plus que le fait qu'elle soit fermée, c'est son état qui l'interpelle.*

- Je rêve où cette porte m'a l'air intacte?, dit-il en s'adressant à ses deux compagnes.

*Il s'avance de quelques pas avant de s'arrêter.*

- Est-ce que l'une d'entre vous peut utiliser sa Maîtrise pour tester la résistance de la porte ? La mienne est uniquement dédiée aux déplacements et je ne pense pas qu'elle ferait un bon test.

[Eréné]

Opame est elle aussi interpelée par le bon état de la porte.

- On se calme. Avant de jouer les gros bourrins, on pourrait essayer de l'ouvrir.

Elle s'avance et frappe comme si elle voulait entrer. Cela devrait suffire à évaluer l'état de la structure.

[Aetos]

- Oui, c'est vrai. Mais, je ne pensais pas à défoncer la porte.

*Anil laisse passer Opame avant de la suivre jusqu'à la porte. Pendant que cette dernière inspecte la porte, Anil se remet à observer les environs. Autant la laisser faire, elle aura peut-être plus de succès que lui dans son observation.*

[Le Conteur Blanc]

*Heureusement qu'Opame réagit parce qu'Aymée était déjà en train de se taper dans les mains pour tester la résistance de la porte, mais de la manière forte. Elle a une moue un peu dépitée quand Opame s'approche et examine l'huis.

Oho. J'utilise des beaux mots moi... On continue ?

Le mauclair est finement sculpté dans du bois de qualité. On dirait des nuages poussés par le vent. La peinture s'est écaillée mais le bois semble en très bon état. Les ferrures sont légèrement rouillées.

En fait, il n'y a pas tellement de quoi s'inquiéter, c'est juste que les artisans qui ont fait cette porte on fait du bon travail, avec des matériaux de qualité.

Sinon, Anil ne repère rien d'anormal.

Enfin, le Temple est flippant en soi, mais il ne repère rien de particulièrement plus flippant que le reste.*

[Eréné]

Y a pas à dire, les artisans avaient fait du beau boulot. Du coup, Opame utiliser le moyen le plus approprié pour ouvrir la porte. A savoir, soit tirer, soit pousser.

- Un peu d'aide serait la bienvenue !

Dit-elle en suant sous l'effort.

[Aetos]

*Anil laisse tomber ses observations et vient aider Opame à ouvrir la porte. Tandis qu'il pousse/tire la porte, il remarque également la qualité du travail effectué sur cette dernière.*

Ce serait vraiment dommage de l'endommager

[Le Conteur Blanc]

*Aymée vient se joindre à la fête. La porte grince sur ses gonds et s'ouvre sur le réfectoire, désert, en ruines. Les tables sont renversées et les bancs également, comme s'il y avait eu un combat ici.

Mais, étrangement, il n'y a aucun squelette, ou reste de vêtements.

Juste une salle ravagée depuis cent ans, n'ayant pas bougé depuis.*

[Aetos]

*La première chose qui frappe Anil au moment où la porte coulisse est l'étrangeté de la scène. Comme si, après s'être battu, les survivants avaient décidés de nettoyer la salle de toute présence humaine.*

- Faisons un tour des lieux puis retournons au camp. Je pense que nous avons trouvé ce qu'il fallait à l'expédition.

*Anil s'avance ensuite lentement entre les bancs et tables, attentif au moindre mouvement.*

[Eréné]

Opame acquiesce à la proposition d'Anil et s'en va explorer les lieux. Cela sent le renfermé, elle ouvre alors les fenêtres sur son passage. Histoire également de faire rentrer de la lumière. C'est étrange... tout semble indiquer qu'il y a eu des affrontements ici. Mais aucun squelette, aucune assiette, ni restes de repas. Cela devait avoir eu lieu en-dehors des heures de repas.

Elle cherchait la porte menant aux cuisines, un endroit approprié pour préparer leurs repas serait un danger d'incendie en moins.

- Bon, retournons sur nos pas et balisons le chemin jusqu'ici. Les chefs décideront de la marche à suivre plus tard. Après tout, on est là pour un moment.