L'Ancienne Citadelle

[Yahto Parak]

Avec la réponse que lui fit Sura, le patriarche comprenait encore plus le comportement étrange de son garde du corps. Mais il n'allait pas lui dire qu'il était désolé ou autre pour autant.

-Un orphelin alors...Si tu n'as pas de souvenirs, tu étais enfant quand ils sont morts ?

Cela avait beau être un sujet délicat, au moins, le patriarche se changeait les idées. Tout en continuant leur chemin, en direction de l'établissement de Madame Oyeska, le garde du corps se prit une boule de neige en pleine figure. Sauf que l'enfant responsable de ce forfait posa alors son regard sur le patriarche, puis Sura et s'excusa, avant de prendre ses jambes à son cou. Hilare, Yahto Parak observa son garde du corps.

-C'est de toi ou de moi qu'il a eu le plus peur, à ton avis ?

[Yukiko]

Pour Sura, ses souvenirs étaient trop lointains, trop flous, pour y attacher des sentiments, malgré qu'il est des rêves ou plutôt des cauchemars, de manière régulière à ce sujet. En tous cas, il pouvait ressentir de l'incertitude à ce sujet, qui resté pour lui encore aujourd’hui un mystère. Pendant longtemps cela n’était pas un problème pour lui, dans la Toundra où durant les nombreux voyages qu’il put faire avec son père adoptifs, il ne s’était pas posé cette question. Mais maintenant, qu’il était retourné au prêt des Hommes, cela était bien différent et tous avaient changé. Son monde s’était agrandi, il n’était plus seul, mais maintenant il devait trouver une place au sein de la société de l’Homme.

Son regard ce perdant dans le vide, tendit qu'il répondait comme machinalement au Patriarche, sans justement démontré un quel qu’on que sentiment. Il ne rentra tous de même pas dans les détails de ses rêves qu'il pouvait avoir, rêve dont il avait du mal à ne pas avoir chaque nuit.
D'ailleurs à ce sujet cela faisait quelque temps qu'il avait demandé à l'herboriste du Donjon un médicament pour dormir, avoir des nuits calmes, un mélange d'opium et autre plante qui venait du royaume de la terre. Une chose qu’aurais tous à fais pu entendre le Patriarche, dont il devait donc être au courant.

Là une ombre avait surgi et surpris il ne vue pas le projectile qui lui frappa la tête, la neige fut enlevée d'un coup de maîtrise, tandis que le Patriarche au côté de son garde du corps ce raillé de son malheur. Il ne préféra pas répondre à la question, où plutôt un simple hochement d'épaule suffit avec un mouvement de tête désapprobateur, sufi. Continuant de marcher à travers les rues de la cité, cité qui n’était plus que l’ombre d’elle-même, emplis de noirceur et de désespoir dans le regard des gens. L’industrie n’été plus à son heure de gloire, avec cela l’ambiance générale du au Sourcier n’arranger pas les choses. La misère jonchée les rues, ici et là il y avait plus d’un sans-abri et le regard que pouvait avoir les habitants sur leur ville été terne et morose. La fumer des cheminés caché le soleil, retirant quasi toute lumière et avec cela l’espoir de voir de meilleur jour.
Les voilà qu'il était arrivé au salon de thé, établissement où durant quelque mois Sura avait pu faire le service. Pénétrant en premier l'établissement, il salua d'un signe de tête la propriétaire, à croire qu'elle n'avait pas changé d'un cheveu.

[Yahto Parak]

Le patriarche écouta Sura sans l'interrompre. Mais au moins comprenait-il mieux pourquoi l'herboriste lui avait confié avoir prescrit une médication à son garde du corps, ce ne devait pas être une situation facile à vivre après tout.

Puis le duo entra dans le salon de thé, et Yatho salua chaleureusement Madame Oyeska. Qui lui fit presque le reproche de ne pas être venu depuis le retour d'Hosho.

La propriétaire se tourna vers Aren, souriante :

-Tu as l'air moins..farouche, plus humain. La compagnie du patriarche a l'air de te profiter, nota t-elle, avant de prendre les commandes du patriarche. Du thé, bien entendu.

Et quand des tasses bien fumantes leur furent apportés par une serveuse au joli minois, Yatho Parak reprit la conversation commencée plus tôt.

-Et tu n'as jamais songé à faire des recherches ?

Oui, ça lui changeait de parler d'un sujet plus anodin que la politique ou l'état du monde.

[Yukiko]

On ne pouvait pas dire que notre garde du corps été douer dans le décryptage des attentions et émotions. Il passa donc outre toute cette étrange et subite sympathie que pouvez avoir le Patriarche à son égard, il n’était à ses yeux verrons, qu’un amusement, et rien de plus. Il n’était à son service que pour le divertir, car il se comportait tel un animal au milieu des hommes, mais maintenant, que pensée réellement le Patriarche de son chien ? Il n’aurait sûrement pas peur de lui, mais il pourrait très bien être las de sa compagnie.
Plus humain dans son comportement, il avait simplement enveloppé une peau différente qui le couvrait dans le froid. Il lui avait suffi d’un seul acte pour être connu parmi la bourgeoisie, le faite d’avoir remis en place la famille qui avait attenté à la vie du Patriarche. Ce jour-là il aurait pu tous les tuer, car il y voyait une véritable agression. Heureusement pour eux, il avait su obéir à l’ordre donné.

Pour en revenir à la situation actuelle, Sura qui saluant d’un poli signe de tête ne préfèrera pas répondre. Prenant place, il remarqua tout de même le joli visage de la serveuse, avec la pensée, il venait les sentiments, et maintenant qu’il n’était plus un enfant, il était devenu un adolescent. D’un regard placide de son unique œil il la détailla, perdant un instant la notion du temps, les bruits environnants devant bourdonnant. Puis un instant après la voix de Yatho le ramena à la réalité, il tourna son regard sévère sur lui et lui répondit immédiatement.

- À quoi bon, en quoi cela me servirait de savoir qui ils sont ?

Prenant sa tasse et à l’aide de sa maitrise de l’eau souffla dessus, refroidissant ainsi le liquide infuser, avant de ne prendre une gorgée.

[Yahto Parak]

D'autre que le patriarche aurait été surpris de la réponse de Sura. Après tout, une famille, savoir d'où l'on vient, n'est-ce pas quelque chose de fondamental, sans lequel l'on ne se construit pas ? (Oui, là, la MJ se dit que plus tard, Sura pourrait devenir dépressif, mais vu comment il est insensible...xD). Mais dans le cas présent donc, Yahto Parak se contenta de jeter un regard amusé vers son garde du corps.

-Dans ton cas, à rien à mon avis !

Le regard sévère de Sura ne l'impressionnait pas, et l'oeil rieur, il poursuivit :

-Mais si jamais tu as envie de savoir un jour ou l'autre, peut-être que les archives t'aideront.

Après, Yahto continua de boire sa tasse de thé. Ce n'était pas comme si il était réellement préoccupé par le passé de Sura. C'était juste de la curiosité.

[Yukiko]

*Le regarde impassible et boit son thé*

[Yahto Parak]

Le Patriarche observe son garde du corps, le visage toujours impassible. Intérieurement, malgré la progression qu'il a suivoie ces derniers mois, Sura reste toujours un homme "sauvage". Quelques mois ne suffisent pas à refaire l'éducation d'un homme. Il comprend que pou un être tel que Sura, ne pas savoir qui sont ses parents est, au final, un problème de dernière importance.

Cependant, il a d'autres idées en tête, et surtout, Yahto Parak est quelqu'un de curieux.

-Dis-moi, Sura... Que penses-tu de ces Sourciers ? Que penses-tu de leur purge des sang-mêlés ?

Intéressant de savoir ce qu'un être "sauvage" pense d'une telle démarche. Après tout, dans la nature, les faibles et les inadaptés ne mourraient-ils pas les premiers ? Peut-être était-ce cela le fond de la pensée des Sourciers ?

[Yukiko]

Reposant son thé il réfléchit durant un instant, avant de ne donnée son points de vue. Il croisa ces mains devant lui et restant égal à lui même, restant sérieux et impassible.

- Je trouve l'idée de sang pure une bêtise propre à l'homme de la ville, un homme est puissant si son idée est entendu et soutenu, s'il a du territoire. Les Sourcier sont aujourd'hui fort, car même s'ils non pas des millier d'homme, on parle d'eux et agisse uniquement pour frapper fort. Je ne comprend pas leur idée, mais je les reconnais comme un ennemie fort.

Il vient ce resservir une tasse qu'il avait terminé après les quelques gorgée, proposant ensuite au patriarche de le resservir.

[Yahto Parak]

Le patriarche accepte avec plaisir la tasse de Sura.

-Donc, si je te suis bien, les Sourciers sont puissants non pas parce qu'ils sont nombreux mais parce qu'ils ont impacté l'esprit des gens ?

Il s'interompt quelques instants, perdu dans ses réflexions.

-L'homme est un animal tout à fait particulier, Sura... L'homme est un être d'idées.

Il prend une gorgée de son thé.

-Comment tue-t-on une idée ? C'est quelque chose d’intangible, que tu ne peux atteindre avec ton sabre ou tes poings. Comment dès lors peux-tu me protéger d'une... idée ?

[Yukiko]

- En tuant le symbole de cette idée, en faisant tombé le masque....Une idée est porté par un homme, un homme peut saigne, il peut mourir.

Répondi t'il , après une longue réflection tous en regardant sa tasse de thé. Il avait de son oeil unique un regard déterminer. Pour l'instant c'était la seul conclution dont il a pu faire. Pendant ce temps là le salon de thé continué sa vie, qui était plutôt calme il faut dire. Pour l'instant Yatho et Sura était les seul clients. Dans le coins il restait la vieille propriaitère, fumant sa pipe.