La gare

[Le Tribun]

*Elle met des gants.*

-Déshabillez-vous où j’emploierais la force.

*La sommation était ferme. Dahuo devait coopérer.*

[Klems]

*Le ton était sans égal. Il annonçait clairement que Dahuo n'avait pas le choix. Dans un soupir du nez, il commença à enlever son haute et son pantalon. Il resta juste avec sous-vêtement.*

- ça vous va comme ça ? Parce-que je n'enleverai rien de plus, vu qu'en dessous, je n'ai rien du tout. Alors je prefere rester avec au moins mon caleçon. Je veux aussi savoir ce que vous me voulez pour me faire faire ça. Je suis pas un animal de foire et pas stupide non plus.

[Le Tribun]

*La femme soupire et fonce vers lui pour lui donner un coup sec et rapide sur le plexus solaire. Dahuo tombe à genou, le souffle coupé. La femme se recule pour frapper à la porte. La porte s'ouvre à la volée et deux militaires rentrent avec violence dans la pièce prenant de cours Dahuo, le bougre est attrapé par les épaules, relevé, et il le plaque contre le table. Tournant le dos à la femme, cette dernière s'approche rapidement et lui retire son caleçon, alors que Dahuo retrouve ses sens et ses capacités, il se rend compte que ses bras sont complètement bloqués. Le seul moyen de s'en sortir serait d'user de ses jambes mais sa conscience lui dit que si jamais il bougeait ne serait-ce que d'un milimètre. Ils pourraient l'abattre sans la moindre pitié.

Ils ne suivaient aucune règle connue du fils du feu.

Les fesses désormais à l'air, Dahuo entend un claquement qu'il ne reconnut pas de suite. La pression des mains plaquées contre ses omoplates se fit plus forte.*

-Pensez à un champ de fleur.

*Annonce la femme avant de procéder à une analyse rigoureuse du rectum de Dahuo. La bougresse n'y allant pas avec le dos de la cuillère, le contact est relativement douloureux. Néanmoins, elle avait prit la peine d'user de lubrifiant et de gants.

C'était peut-être ça le claquement en fait...*

[Klems]

[hrp : soit j'ai bien anticipé ce que tu avais prévu, soit il faut vraiment que j'aprenne à me taire...]

*Dahuo ne bougeait plus du tout. Il ressentit aussi une vive douleur peu après avoir entendu un claquement dont la provenance devenait maintenant claire. Il hurlait de douleur. En effet, il était pas habitué à ce qu'on le touche à cet endroit (pour sûr, les choses ne vont que dans un sens ici).*

- ESPECE DE TAREE ARRETEZ DE FAIRE CA !!! VOUS ETES DES MALAAAAAAAADES AAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!!!!!!

[Le Tribun]

*Dahuo commençant à s'agiter et à crier, un des soldats plaqua sa main derrière son crane et lui éclata contre la table.*

-Ah bravo... C'est malin.

-Désolé, j'ai agis par réflexe.

-De toute façon j'avais terminé. Appelez un médecin et soignez-le.

-Bien madame.

*Dahuo reviendra à lui, couché sur un bloc de ciment qui sert de couche aux prisonniers. Il est dans une pièce sombre chichement éclairé par une petite bougie. Il est habillé et sent qu'il a des pansements au visage, son nez est douloureux. Il faudra qu'il se manifeste s'il veut sortir.*

[Klems]

*Après avoir entendu un bruit de craquement lorsque son visage se rapprocha dangereusement de la table, Dahuo se réveilla. Il était allongé sur le sol. Enfin, c'est ce qui lui semblait lorsqu'il se rendit compte en se levant qu'il s'agissait d'une sorte de lit fait entièrement en béton. Il vit aussi qu'il était à nouveau vêtu. Mais pas avec les mêmes qu'auparavant.
La pièce était faiblement éclairée. Sur une table, une bougie luisait faiblement dans son cercle de lumière. Dahuo se rapprocha de l'objet et sa chaleur, bien que minime, lui fit du bien et le rassura.
Des pansements étaient collés à son visage et son nez le lançait à chaque instant.*

- Bon bah maintenant, c'est sûr, mon nez s'est cassé la dernière fois.

*Il toucha légèrement le pansement, ce qui lui fit davantage mal (sans blague ?). La pièce, en dehors de la bougie, était relativement humide, dû principalement à l'obscurité et la taille de la pièce. Dahuo se demanda où il se trouvait et depuis combien de temps il y était. Il se rapprocha des barreaux, les agrippa, colla sa tête contre ces derniers, et cria :*

Hé ! S'il-vous plaît ! Est-ce qu'il y a quelqu'un ? Je voudrais savoir où je suis ! Hého !

[Le Tribun]

*Dahuo ne restera pas seul bien longtemps car voilà que des militaires viennent lui ouvrir. Parmi eux, un homme dans le même costume que la garce qui l'avait interrogé attendait, un sourire mielleux sur les lèvres.*

-Bonsoir Messire Taobing, veuillez me suivre s'il vous plait.

*Il fait signe à Dahuo d'avancer vers lui. C'est sous bonne escorte que les deux hommes avancent dans les couloirs souterrains.*

-Vu que vous avez perdu connaissance, nous avons appelé un médecin pour vous soigner et nous vous avons installé en cellule le temps que vous reveniez à vous.

*Il s'arrête devant une porte métallique.*

-Derrière, un agent de police de la ville vous attends avec vos effets personnels. Inutile de vous dire que tout type d'arme vous a été confisqué. Vous n'en n'aurez nul besoin dans notre ville. Nos forces de police sont là pour veiller à votre sécurité. Nous avons pu établir que vous ne représentiez pas un danger pour nos concitoyens aussi je tiens à vous présenter nos plus plates excuses pour les quelconques traitements qui vous auront paru... Déplacé.

*Il frappe à la porte avant de sourire d'avantage.*

-Bienvenu à Republic City.

*La porte s'ouvre, un agent de police attendait patiemment.*

[Klems]

*Un homme vint à la rencontre de Dahuo et l'accompagna avec deux gardes dans un souterrain. Alors que les lumières au plafond défilaient, l'homme chaleureux lui expliqua qu'il avait été soigné. Le Fils du Feu le sentait, malgré la douleur, son corps montrait les sensations d'un repos suite à une blessure. L'escorte ralentit le pas pour arriver devant un énorme portail en fer.*

-Derrière, un agent de police de la ville vous attends avec vos effets personnels. Inutile de vous dire que tout type d'arme vous a été confisqué. Vous n'en n'aurez nul besoin dans notre ville. Nos forces de police sont là pour veiller à votre sécurité. Nous avons pu établir que vous ne représentiez pas un danger pour nos concitoyens aussi je tiens à vous présenter nos plus plates excuses pour les quelconques traitements qui vous auront paru... Déplacé.

*Dahuo ne souriait pas beaucoup, mais son ton n'était pas non plus déplacé car cet homme n'était pas désagréable avec lui.*

- C'est pas très agréable je l'avoue. Mais la prochaine fois, prévenez la personne que vous interrogerez. La personne qui s'est occupée de moi n'a pas été très aimable et douce bien au contraire.

*Les portes s'ouvrirent et une lumière vive en jaillit. Dahuo porta un main devant ses yeux plissés pour se protéger de la brûlure du soleil. Il sentait la chaleur atmosphérique sur son visage et ses mains. Puis avant de s'en aller rejoindre le policier qui l'attendait, il demanda à son geôlier.*

-Si jamais je veux partir et récupérer mon arme, comment je dois m'y prendre ? Cette arme vient de mon père, et j'y tiens beaucoup.

[Le Tribun]

*L'homme tendit une carte à Dahuo. C'était un centre d'appel.*

-Prévenez-nous de votre départ. Date précise avec moyen de transport. Un de nos agents viendra vous fournir vos armes. Pensez bien à nous renseigner sur le mode de transport utilisé.

*Il sourit et passe la main sur la poignée qu'il saisit.*

-Mmh... Désirez-vous aussi que l'on vous restitue votre... Tenue ?

*Car oui, Dahuo ne portait plus son uniforme en haillon mais une tenue très simple. Un pantalon de toile avec une chemise de chanvre. Le tout était de qualité sommaire mais c'était autre chose qu'une tenue militaire de la Nation du Feu qui aurait été mal vu par les habitants du coin.

Pendant ce temps, le policier approche doucement.*

[Klems]

*L'homme tendit une carte d'un centre d'appel à Dahuo qu'il prit sans attendre. Il lui expliqua aussi qu'on lui restituerait ses affaires un peu plus tard lorsqu'il déciderait de son départ de la ville. Puis Le policier lui demanda s'il souhaitait garder son ancienne tenue de l'armée de la Nation du Feu.*

-Je veux bien que vous me la mettiez de côté avec mon arme. Meme si je ne pense pas la remettre de si tôt, j'y tiens. C'est une valeur sentimentale. Je vous en serais reconnaissant.

*Puis il s'approcha de l'autre policier qui l'attendait patiemment. Dahuo le salua en souriant.*

-Pourriez-vous m'indiquer comment aller à un endroit où on peut avoir beaucoup d'information ? Une taverne par exemple ou quelque chose comme ça.