[Noël en Avril] ARTLA: Guerre secrète totale

[Le Conteur Blanc]

ATISCOMIN / WINDMAN / KIORI

*Isaac se tourne vers Futso.*

-Mon ami. Aurais-tu l'obligeance d'aller voir notre amnésique ? Je pense que tu sauras sûrement mieux y faire que moi.

*Il sourit à Futso avant de retourner son attention sur les deux gaillards.*

-Pourquoi un fils du feu se retrouve impliqué dans les affaires sordides du Royaume de la Terre ? C'est le lot de ce monde en évolution. Les frontières s'amenuisent. Bien ! La principale suspecte est partie, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses. Je sais que vous deux n'êtes pour rien dans cette histoire. Elle est la clé centrale de cette énigme. Que savez-vous d'elle ? Dîtes-moi tout ce que vous savez et jouez franc-jeu. Je saurais si vous me cachez quelque chose...

*Dit-il avec un mince sourire.*

-Je comprends vos réticences suite à ma démarche cavalière, mais je devais savoir à qui j'avais à faire. Malgré les apparences, je suis ici pour vous aider. Je ne travaille pour personne. Disons que cette affaire particulière m'interpelle.

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ALICE

*Kali est donc suivie par Ren après les salutations de Sydjee qui s'en va retourner à ses occupations. Les deux jeunes gens traversent la ville jusqu'à rejoindre la galerie. Un homme se tourne vers elle.*

-Madame ? Je peux vous aider ?

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GUTENPLUD

*Les agents du Nine Djah s'apprêtent à charger quand le Maitre de l'eau a une idée géniale, d'un mouvement de panique il envoie toute l'eau en face de lui et fais un mur de glace.*

-Ah !

*Le maitre de la terre se concentre.*

-Barrez-vous, je vais boucher le chemin. Tant pis pour le patron, je suis pas assez payé pour me farcir le Nine Djah.

-Shouyen, on se casse, le patron est perdu. Si on veut pas se faire farcir, il va falloir qu'on se sépare et qu'on s'assure d'être tranquille !

-Ouais ! On chopera cet enfoiré de Sydel et on lui montrera qu'il faut pas nous chercher des crosses ! ... Mais plus tard.

[Kiori li]

*Qui Don lui répondit avec un sourire.*

Moi je ne suis qu'un voyageur pas un religieux qui n'a nul place sur une scène de crime...Mais bon on digressent.

*Se tournant vers Makami*

Tu en pense quoi ? Ce monsieur a l'air de vouloir mieux discuter.

*Se penchant pour lui parler discrètement*
Je suis quasiment sûr que tu négociera cela mieux que moi. Je te laisse diriger la conversation. De plus tu la connais depuis plus longtemps que moi. oui même de 5 minutes...

[Gino]

Futso sort donc du bar et va voir l'amnésique. Tient, il se rappelle plus de son nom d'ailleurs. Peut-être que l'amnésie le guette à lui aussi...

- Bonjour madame. Ça va ?

[Gutenplud]

Shouyen bondit en arrière dès la formation du mur car l’heure est à la retraite, encore. Il ne peut qu’acquiescer à ces paroles de bon sens, la séparation peut leur donner plus de chances. Enfin normalement. Il leur lance un seul conseil avant de s’engouffrer dans son propre tunnel.

_ N’oubliez pas ! Suivez le courant de la flotte !

Et le voilà donc seul à courir, le bruit de ses pas résonne contre le métal qui recouvre les canalisations. Observant l’eau qui commence à couler de manière plus intense à ses pieds, il suit son propre conseil et descend le courant. Une faible lumière brillent par-delà le coude un peu plus loin, la sortie ?

[Eréné]

Toujours avec l'Avatar

Pendant qu'une fille du feu s'extasie en mode groupie devant l'avatar, Himitsu bugue un peu puis se penche vers son protégé et ami.

-On n'a pas le temps pour des autographes, et au vu de la situation, on ferait mieux de se mettre à couvert.

[Le Conteur Blanc]

GUTENPLUD

*Et effectivement, Shouyen arrive à sortir des égouts. La nuit est noire, il est à l'extérieur de la ville, les égouts donnent sur un des fleuves de la cité. Il ne sait pas bien où il est dans la cité, mais il sait qu'il doit se dépêcher de retrouver ses camarades ou de se mettre à l'abri ou de faire pleins d'autres choses ...*

[Gutenplud]

Et voilà, enfin un peu d’air après la délicieuse odeur des égouts de Républic City. Apparemment, Shouyen a rejoint la périphérie de la ville et le tunnel chute jusque dans un fleuve en contrebas. Préférant éviter d’utiliser sa maîtrise pour se hisser, il saute et grimpe avec souplesse sur le conduit en métal. En hauteur il observe un moment les alentours pour essayer d’apercevoir ses compagnons, mais sans résultat. Il suit alors le plan classique, rejoindre le point de regroupement qui est en l’occurrence leur QG.

Pour l’heure, le boss est définitivement perdu et quant à faire payer Sydel comme l’un des gars la laisser entendre, Shou en éclate de rire. Avec une bande de braque qui ressemble plus à de simples voleurs à la tire c’est peine perdu. Le jeune homme commence à en avoir marre d’être entouré d’incompétent. L’échiquier ? Tu parles, rien qu’une farce potache et une bande de tâches sans aucun sens de l’organisation, sûrement à l’image de leur chef. La fameuse Minae, tout le monde tremble en entendant son nom, pourtant elle s’est fait botter le cul. Et maintenant la voilà ruminer une idée de vengeance, mais si ses plans sont aussi bancals que ses choix de chefs et d’hommes autant toquer à la porte de l’Avatar déjà tout saucissonner. La colère et l’exaspération commencent à sérieusement monter en Shouyen, il avait jusqu’à maintenant toujours cru en ceux qui l’avait recueilli et éduqué mais aujourd’hui il semble avoir vu son autre visage.

Tandis qu’il marche seul dans la nuit, toujours emmitouflé dans sa longue cape sombre, il réfléchit. Mieux, il prend une terrible décision, celle de faire de cette organisation un fléau. Sous la lune pleine, il tend sa main comme pour la saisir entre ses doigts avant d’éclater de rire. Celui-ci monte crescendo jusqu’au fou-rire, d’un son saccadé et glacial, limite le même que celui d’un psychopathe. Sans se calmer il saisit son visage tout en continuant de s’égosiller à plein poumons. Il était décidé, ses flammes allaient consumer ce monde, le réduire en tas de cendre. Rien n’en restera, et si cela s’avère nécessaire il décapiterait de ses mains cette salope de Minae. L’heure est venue de faire naître la peur, la haine et la douce odeur des guerres, sans qu’aucune nation ne puisse en réchapper.

[Alice Zara]

Un homme se tourne vers elle, lui demande s'il peut la renseigner.
Le visage de Kali reste impassible, comme d'habitude avec les inconnus. Néanmoins, elle se demande un instant si l'homme sait que toutes ces toiles qu'on accroche de partout dans les salles, et qui sont la cause de tant d'agitation, sont les œuvres de la jeune femme qui lui fait face.
Afin de ne pas laisser place au doute, elle opte pour une formulation qui permettra à son interlocuteur de deviner la chose :

- Eh bien oui, quand a lieu mon vernissage s'il vous plait ?

Voilà qui était clair.
Mais où était passée Hope ? C'était elle qui se chargeait toujours des expositions de ses protégés généralement. Enfin, Kali se désintéressait tellement de l'affaire, perdant tout intérêt pour l'art dès qu'il s'agissait de le vendre, que des tas de changements administratifs pouvaient s'être opérés sans qu'elle n'y fasse attention.
Le moment était apparemment venu de réparer cette erreur.
Elle soupira intérieurement, et songea que s'il fallait qu'elle assiste à ce vernissage, elle allait devoir être au centre de l'attention. Faire attention à ne froisser personne. Ménager les egos surdimensionnés des riches notables présents.
Elle en sautait de joie...
Soupirant intérieurement, Kali songea que c'était pour une bonne cause. Et son cœur se serra en pensant aux deux amis qu'elle avait perdu lors de l'attentat contre la boutique d'art.

[Shloka]

Lieu : Nation du feu, capitale

*L'avatar parla et souria à Rakurai.*

-Je suis enchanté de faire votre connaissance. Mais je vous rassure, je reste un homme tel que vous malgré tout. Aventurière vous avez dis ? Voilà quelque chose de fabuleux !

*Inutile de dire que Rakurai était aux anges et qu'elle est entièrement sous le choc et le charme de l'avatar. Mais rares étaient les occasions de se mettre en avant devant un tel illustre personnage.*

Oui, j'ai visité pendant des années le royaume de la terre avant de revenir au dojo du feu pour trouver un maître qui puisse m'aider à me canaliser... Et j'avoue ne pas être la plus disciplinée des élèves mais maître Huo est l'un des plus grands maître du feu de notre nation même si il est modeste au point de ne pas le dire.

*Rakurai était... comment dire ? En train de vendre son professeur ? Oui plus ou moins.*

[Atiscomin]

Il n'a aucun intérêt à nous mentir maintenant, avec Qui Don de toute façon il sait très bien qu'il peut lui tirer les informations qu'il veut. Il doit vraiment vouloir aider.

Yuben eut intérieurement un soupir de soulagement. Il donna donc ses informations à l'autre:

-Ce qu'on sait d'elle... Eh bien c'est une femme qu'on a rencontrée devant un vendeur de nouilles ambulant, je me souviens encore de son petit chat. Elle se disait bibliothécaire, et c'est une maîtresse de la terre extrêmement, extrêmement douée. Sérieusement, on s'est battus à deux contre elle, on n'a rien pu faire.

Elle s'est faite blesser pendant un petit entraînement peu après qu'on se soit rencontrés, un carreau fiché dans l'épaule et on l'a amenée chez Isha. Et après ça, on est allés chez elle et on a découvert qu'elle était... du Daï Li. Enfin, on la soupçonne d'en être.

Maintenant qu'il avait déballé en désespoir de cause, il s'avança sur sa table:

-Mais sinon... Comment t'appelles-tu? Et je te le redemande: Qu'as-tu vu chez Isha?

Il ne le suppliait pas car sa fierté l'en empêchait et il cachait cela, mais si il en avait moins il l'aurait fait.