Kuo
Gyalso consulte ses notes vite fait.
-Ben...c'est comme ça que tu as dit que tu t'appelais non ?
Alors je veux bien te déposer à Omashu, où que ce soit ! Si ça se trouve ils auront aussi ce que je cherche et je pourrai rentrer chez moi !
Il saute sur la tête de son bison, attend que Kuo embarque à son tour puis décolle.
-Yeehaaaa !
Une fois en l'air, comme on suppose que Kuo n'est pas aussi nul en orientation que Shion, il reconnaitra facilement les pics entourant Omashu. Ce n'est pas loin à vol de bison, il peut donc aller atterrir là-bas.
Chizuka
Jinweï se frotte les yeux. Visiblement Chizuka a honteusement interrompu sa nuit. Shaaaame !
-Oh bien sûr.
Elle s'en va à l'intérieur de sa chambre pour réveiller son mari pour qu'il porte Chizuka jusqu'en bas des escaliers.
Ce dernier ne ronchonne pas car il a l'habitude de se lever à pas d'heure pour s'occuper des malades. Il prend délicatement Chizuka dans ses bras et descend avec elle, suivi par Jinweï.
Au grand malheur de notre psychopathe préférée, ils n'embarquent pas le fauteuil.
Nicomanga
Vingt-trois...
Guan soulève un maelström de poussière, semant chaos et dévastation dans la forêt alentour alors qu'il déracine de pauvres arbres innocents.
La faune locale proteste à grands cris, s’encourant et s'envolant dans toutes les directions. Dans tout ce merdier, il n'entend ni n'aperçoit le moindre soldat ennemi et personne ne semble l'attaquer non plus.
Le compte à rebours s’arrête.
Putain de merde !
Shifu tire son otage vers l'arrière et l'embarque de force sur le chevautruche avant de partir à fond de train pour fuir la zone à risque.
Bâillonnée et ligotée, Zhu ne peut rien faire alors qu'il commence à se faire la malle. Guan le voit, en même temps que Yin qui est étalé par terre, la tête ensanglantée.
Visiblement tous les soldats ont été mis hors d'état de nuire, sauf le capitaine.