Le dédale

[Quan Lao Tsu]

Terminant de préparer le repas, il avait prit l'habitude depuis le temps et la cuisine avait était réagencer pour sa taille. Passant un repas des plus agréable avec son grand père, discutant un peu avec lui et écoutant la radio des matches de Pro-bending qui était rediffuser. Il laissa son grand père s'occuper de la vaisselle, tendis que lui partie s'occuper de la boutique. Il eu quelque clients dans l'après midi et celle-ci défila lentement, au grand désespoir du vendeur.

Remontant à sa chambre, à la force de ses bras, il fouilla ses affaires et ressortie un jolie costume qu'il avait garder de l'époque ou il était encore joueur. Des souvenirs défila dans sa tête, les fête, la sueur des matches, mais maintenant il n'avait plus rien de tous cela. Aujourd'hui, il n'avait que ses petits travaille pour le maintenir en halène. Il prit son habille de nuit et ses prothèses, qu'il cacha dans l'armature de son fauteuil. On n'y voyait que du feu, satisfait il sortie de la boutique, prévenant son grand père à la dernière minute. Pour qu'il ne le retienne pas trop longtemps.

En route il partie en direction du café ou il avait rendez vous, et demanda au garçon de table, un endroit pour deux ou il puisse s'installer confortablement avec sa chaise. Quan attendez donc, de manière d'étendu, un verre qui lui avait était servie, buvant de petite gorgée en regardant l'extérieur veillant à l'arriver de la jeune vendeuse.

[Le Tribun]

SETSUNA

En deux jours, Setsuna a eu le temps de repérer les habitués du quartier.
De cette petite vieille rabougrie qui vient acheter des fleurs deux fois par jour à l'infirme en chaise roulante qui passe plus de temps qu'il n'en est nécessaire dans la boulangerie.
Rien d'anormal à première vue. Quant à la maison dont il était question dans le document, un homme en sort le matin en bleu de travail pour y revenir le soir très tard.
En dehors de ses allées et venues, la maison semble déserte mais les volets aux fenêtres n'aident pas à en avoir le cœur net.

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QUAN LAO

Le grand père lève la tête en te voyant sortir, s'apprête à t’interpeller puis finalement n'en fait rien. Peut-être le fait de te voir sortir en grande pompe.
Sur le chemin du café, il te semble avoir aperçu un mouvement du coin de l’œil dans une ruelle parallèle, mais il semblerait que ce n'était que ton imagination.
La boulangère se fait légèrement désirer, mais finalement tu l'aperçois qui marche à petits pas le long du trottoir d'en face.
Visiblement, ton invitation lui a fait grand plaisir, car elle a quitté son tablier plein de farine pour une robe à fleurs munie d'un grand décolleté, laissé bien dégagé par un chignon avec ses cheveux.
En t'apercevant, elle te fait un signe enjoué de la main tout en souriant et vient s'installer près de toi.

J'espère que je ne suis pas en retard !

[Quan Lao Tsu]

Souriant à la délicieuse vue que lui offre la jeune femme, il réajusta ses cheveux qui pour la soirée étaient gominés. Ne pouvant l’aider à s’assoir, il resta dans son siège et commanda une bouteille.

- La soirée ne commence que a ton arrivé ma cher. Je t’aurais bien aidé, à t’installer, mais tu comprends. Garçon une bouteille s’il vous plaît, du rouge oui. Tu es resplendissante ce soir, tel l’aurore au milieu de la nuit. J’espère que ta mère n’a pas crissait, en te laissent partir ce soir.

Le vin arrivant, Quan prit une gorgée et inclina la tête pour confirmer son choix. S’accoudant il regardait avec un air las et confiant la jeune femme. Il était dans son élément naturel après tous.

[Setsuna]

*Vu que l'habitation semble être vide la journée pendant que l'homme travaille et qu'il ne ramène jamais plus de nourriture que pour une personne. L'ex-policière se décide à entrer en plein après-midi pour fouiller l'endroit avant le retour de ce dernier. Elle garde sa tenue "sale" des environs et se dirige vers la porte d'entrée de manière discrète. Elle utilise sa maîtrise de l'air pour ouvrir la porte, insufflant de l'air dans les mécanismes pour déverrouiller le système. L'instant d'après, elle est à l'intérieur, prête à user de sa maîtrise pour éliminer tout adversaire mais surtout là pour fouiller méthodiquement l'endroit.*

[Le Tribun]

QUAN LAO

La boulangère rougit en t'entendant évoquer la "crise" de sa mère, honteuse que tu aies pu l'entendre.

Non...non ça va. Et puis, rien n'aurait pu m'empêcher de venir ce soir !

Elle regarde le serveur remplir son verre, te regardant à la dérobée, n'osant pas croiser ton regard.

J'ai...entendu parler d'un tournoi. Est-ce que...vous irez voir les matchs ?

Elle hésite à aborder le sujet, qui pourrait être être assez sensible. Tout dépend de comment Quan a réussi à surmonter son accident.

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SETSUNA

L'endroit est aussi miteux en dedans qu'il le paraissait de dehors, la couche de poussière en plus. Il n'y a pas l'air d'y avoir de bruit. Une rapide inspection du rez-de-chaussée confirme rapidement que ce dernier est vide.
En revanche, il y a une lueur orangée vacillante à l'étage. Mais l'escalier n'a pas l'air digne de confiance, du moins pas pour quelqu'un qui compte rester discret.

[Quan Lao Tsu]

Buvant une gorgée effaçant une expression de haine, pars un sourire charment comme si de rien n'était. Les souvenirs des tournois, était de très bon souvenir, les filles,les fêtes, l'alcool...tous ça. Mais maintenant qu'il avait tous perdu, qu'il n'était plus ce champion, pour être ainsi dire, mort aux regards de tous. Mais cela il ne devait pas le montré, le faire ressentir à sa conquête du soir.

- Oui, j'imagine. Tu sais...j'ai,j'ai quelque contact encore la bah. Une place en loge, ça t’intéresserais ? A voici les cartes.

Souriant au serveur, toute en prenant la carte d'une main. Laissant le temps de choisir à la jeune fille, lui restant lui même, confiant en lui et ce voulant rassurant avec des sourires mutin. Lui laissant des regard, qui pouvait en dire long sur ses envie de dessert. Puis refermant la carte, ce réajustant dans sa chaise, passant une main dans ses cheveux parfaitement brosser.

- Tu as choisis ?

[Setsuna]

*Pourquoi faire attention à un escalier qui risquerait de révéler sa présence quand on peut sauter discrètement en haut de l'escalier avec sa maîtrise de l'air ? C'est ce que fît la jeune femme afin d'atteindre l'étage, elle prît néanmoins le temps de s'assurer de cacher toute trace qui pourrait permettre de la reconnaître si elle sortait en se mettant de la poussière plein le visage et les vêtements. L'instant d'après, elle se trouvait à l'étage qu'elle allait fouiller, prête à se battre si besoin.*

[Le Tribun]

QUAN LAO

Oh oui ! Cela me ferait vraiment plaisir de voir un match avec vous !

Quan cache tellement bien son jeu qu'elle en rajoute involontairement une couche. Mais l'idée a l'air de lui plaire, et que ne ferait-on pas pour plaire à une demoiselle ?
Elle regarde la carte, non sans te jeter des regards par dessus celle-ci de temps à autre.

Je vais prendre un poisson-loup mijoté avec rouleaux d'algues.

Elle a l'air d'hésiter à ajouter quelque chose, se ravise et rougit avant de se mettre à tripatouiller ses couverts.

SETSUNA

L'étage a l'air désert également. La lueur est émise par une bougie, plantée en plein milieu d'une table dans une pièce complètement vide.

Tiens tiens...un papillon attiré par la lumière.

La voix, féminine, vient de derrière toi. Il y a trois personnes masquées qui se tiennent dans l'encadrement de la porte, en position d'attaque.

Malheureusement, ce n'est pas la proie que j'attendais. T'es qui toi ? Enfin, ce n'est pas comme si c'était important de toute façon.

L'un des adversaires dégaine d'un seul geste deux Saïs et fonce vers toi tandis que la femme reste sur place et, d'un geste désinvolte, souffle la bougie d'un courant d'air.
La dernière personne avance à petits pas pour te contourner, un sabre à la main.

[Setsuna]

*L'ex-policière entra prudemment dans la pièce attirée par la lueur orangée.*

Tiens tiens...un papillon attiré par la lumière.

*Setsuna se retourna tout en dégainant plusieurs chakrams qu'elle tenait à présent dans ses mains, prête à en faire usage dans les instants qui allaient suivre.*

Malheureusement, ce n'est pas la proie que j'attendais. T'es qui toi ? Enfin, ce n'est pas comme si c'était important de toute façon.

*Setsuna resta silencieuse. La femme semblait avoir de l'expérience pour être aussi à l'aise mais il y avait deux autres adversaires masqués qui l'approchaient. Un combat semblait impossible à éviter. Avant que la bougie ne soit soufflée, elle pût voir son premier adversaire lui foncer dessus avec deux saïs tandis que l'autre la contournait avec un sabre.*

/à trois contre un, je vais avoir du mal sans l'effet de surprise... Tant mieux, j'adore les défis !/

*Utilisant sa maîtrise de l'air, elle se créa un "bouclier" avec ses chakrams dans le but de blesser son adversaire la contournant mais aussi bien la femme que celui avec les saïs et si possible, se créer une ouverture avec une fenêtre ou autre pour avoir un peu de lumière. Elle pouvait s'en remettre à sa perception des mouvements d'air mais ça ne la sauverait nullement et sans voir ses adversaires, le combat risquait de vite tourner à sa défaite.*

[Le Tribun]

SETSUNA

Si j'ai bien compris tu fais tourner tes chakrams autour de toi en mode "bouclier de lames" ?

Notre petit papillon a des crocs on dirait !

Tu sens une résistance apparaître sur ton bouclier de chakrams et leur mouvement ralentir sensiblement. La femme masquée utilise sa propre maîtrise de l'air pour contrer ta technique, tentant de la neutraliser en la retournant contre toi.
De l'autre côté, les deux hommes s'avancent pour te prendre en tenaille, l'air bien peu gênés par l'absence de lumière.

Il va être très difficile de se concentrer à la fois sur l'approche des ennemis au corps à corps et sur ton contrôle du bouclier. La maîtresse de l'air n'est de toute évidence pas une débutante et met tout en oeuvre pour te compliquer la vie.
Un souffle d'air te frôle le visage, suivit d'un *cling* retentissant derrière toi.
L'un des saÏs vient de te passer au ras de la joue, ouvrant une fine entaille dans cette dernière, avant de se fracasser sur l'un des chakrams.