par Pix » Sam 13 Juil 2013 21:59
*Blake marchait dans les rues du Centre-ville à la recherche d'un tableau bien précis. En effet, il avait été contacté récemment par la guilde des artistes sur une affaire de contrefaçon. Des oeuvres d'arts datant des débuts de la cité aurait été contrefait. Certainement un coup de la mafia, d'ailleurs l'homme qui était rentré en contact avec Blake lui avait assuré qu'aucun contact avec les forces publiques n'avaient été établis pour laisser au maximum le champ libre au détective privé. Le travail était finalement assez simple sur le papier. Rassembler les preuves et les fournir à la guilde afin qu'ils puissent saisir la justice. Pourquoi Blake ?
Tout simplement parce que parmi tant de qualité et de passion qui définisse notre cher ami, ce dernier est un fin connaisseur dans tout ce qui touche à la peinture même si malheureusement, ses mains n'ont jamais pu peindre quelque chose de "beau". Comble de l'ironie, c'était l'un de ses maitres préférés dont il fallait qu'il trouve les oeuvres, et comme le hasard n'existe pas, Blake devait comme un petit service à ces bonnes gens.
Comme quoi, tout le monde est content à la fin et c'est le principal n'est ce pas ?
Vous vous demandez certainement de ce qu'il était advenu de l'ancienne affaire qui nous occupait il y a peu ? Finalement rien de passionnant. Les gratte-papiers ont jugé le travail de Blake suffisant et satisfaisant et il a reçu sa prime. Du coup, plus de nouvelles, bonne nouvelle. La paie avait été plus que correct pour le travail fourni. Néanmoins, Blake était clairement satisfait de n'avoir été envoyé à l'étranger pour courir après un psychopathe surpuissant. Si il avait quitté la boutique c'était justement pour éviter ce genre de mission suicidaire... Quoiqu'il en soit, la cité se tiendrait certainement tranquille étant donné que cet homme, aussi puissant soit-il, n'est pas une menace pour Republic City.
L'avatar Aang peut dormir sur ses deux oreilles... Un danger immédiat vient de s'écarter.
Finalement, cela ne faisait pas bien longtemps que cette affaire était terminée. La vie avait repris son cours, Blake avait toujours l'argent de sa paie mais avait tout de même accepté ce petit contrat pour les raisons ennoncées précédemment.*
On y est on dirait ...
*Une petite porte de bois avec une armoire à glace en guise de cerbère. L'homme semblait briller ... Uniquement par le reflet du soleil sur le sommet de son crane. Aucune lueur d'intelligence palpable dans le regard. Oui cher inconnu, tu es un abruti.
Blake prend une longue inspiration et s'avance dans la ruelle, les mains dans les poches. Le cerbere s'avance vers lui en lui demandant les raisons de sa venue. Conformément aux informations que le détective avait pu glaner et à une aide extérieure (Nous ne le nommerons pas pour des raisons évidentes de respect de la vie privée), il put ainsi taire la méfiance du molosse et passer le premier checkpoint. Fort heureusement la dégaine du détective ne jurait pas tellement avec la faune locale et puis, sa tendance à la discrétion lui permettait d'agir tel un inconnu. On ne vantera jamais assez les mérites de l'anonymat. Finalement n'était-ce pas la plus grande force du Kraken ?
N'importe qui pourrait se cacher derrière ce masque.
Blake traverse donc un petit couloir de pierre avant d'être appelé par un des responsables de l'organisation. C'est charmant, on chaperonne les nouveaux. Quoiqu'il en soit, Blake le suit sans pour autant relancer la bribe de début de conversation lancé par son convive. Un "ta gueule et marche" aurait été de circonstance. Mais Blake est un gentleman, imposer un silence gêné est bien plus de circonstance. Ils sont bavards les nouvelles recrues chez la mafia...*
Moi qui croyait qu'il fallait tenir sa langue dans ce milieu ...
*C'est donc après avoir descendu des petits escaliers qui grinçaient sous ses pas qu'ils arrivèrent enfin vers une petite salle souterraine où différente personne étaient assises. Au vu de leur look, c'était des personnes assez riche, donc forcément peu fréquentable. D'un autre coté, ils n'étaient peut-être pas au courant de ce qui se tramait ici.
Après tout, qui se méfierait d'une vente privée dans un sous-sol puant ?
Ah ça y'est, je deviens cynique.
D'un autre côté, Blake était mêlé à cette partie de la population qui était dans une telle vanité qu'ils étaient prêt à donner de l'argent à une organisation criminelle pour pouvoir se pavaner avec un semblant d'oeuvre d'art bon marché dont ils pourraient certainement se gausser devant leurs petits copains.
Bref, de l'orgie masturbatoire version bourgeoise. Concours de bites en tout genre à coup de liasses de Yuan et de "regardez comme j'en ai plein". Pourtant si ils fréquentent le même monde, c'est qu'ils ont bien tous de l'argent ? Pourquoi en faire l'étalage entre eux ?
... Peut-être parce que se balader avec plus de 3 pièces de monnaie dans le dédale passé une certaine heure est plus efficace que de s'immoler par le feu ... A voir.
Blake s'assit donc à coté d'une dame qui aime la vie. A la mesure de son profil, il lui rappela sa dernière cliente qui avait eu la bonne idée de laisser s'échapper son chat. C'est le genre de personne qui inspire l'admiration et la crainte. Vivre sous l'épée de damoclès de s'étouffer avec ses propres bourrelets de graisse était digne des plus courageux, c'était face à ces mériteux que le détective avait presque l'impression d'avoir une vie sympathique, au mieux agréable.
Enfin, on joue là c'est sérieux ?
Car après tout, c'est bien d'admirer la stupidité d'un tel rassemblement, il fallait néanmoins se mettre au travail et ce ne serait pas si facile. Car la chose étant assez osée, même pour la mafia. La sécurité était de mise et elle veillait au grain, si le détective sortait le moindre de ses appareils, il était bon pour finir au fond de la baie... Et tout le monde sait que cette eau est dégueulasse, y a mieux pour un dernier bain n'est ce pas ? Si Blake ne pourrait pas prendre de photo, il lui faudra une preuve d'une manière ou d'une autre...*
J'ai combien sur moi ?
*C'est avec dépit que Blake constata qu'il n'avait que ... Quelques piecettes.*
Je suis vraiment qu'un ...
*Bon bon bon ... Tant pis. Blake ressortira surement bredouille de toute cette histoire, mais au moins, il aura visité une chouette cave.*
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