La Toundra

[Eyran]

Eyran sentit qu'il aurait dû régler son compte à ce vieux bonhomme, mais il décida de ne pas relever, après tout, le chasseur l'avait sauvé. Malgré tout, le jeune homme ne parvint à saisir la question que la vieille, il demanda alors :

- Ma tribu ? Quelle tribu ?

/Étrange question.../

Eyran regarde les deux personnes d'un air dubitatif.

[MondayNight]

Dario passa donc sa nuit dans l'auberge des personnes qui l'avaient recueilli. Au petit matin il se saisit de ses affaires qui se trouvaient dans le coffre au pied de son lit. En effet comme il s'y attendait, il ne restait pas grand chose de ce qu'il avait sur lui au moment ou il avait rencontré la fille. Néanmoins il restait le plus important, ses cestes et quelques babioles.

Il s'arnacha d'un manteau chaud et sorti dehors alors que le soleil était à peine levé. Puisqu'il devait passer quelque jours dans cet endroit il lui semblait bon de le visiter. Les murs d'enceintes étaient plutôt hauts et épais. C'était vraiment une mini forteresse. La ville ou plutôt le village en lui même n'étais pas forcément très grand, quelques '' échoppes '' ici et là ainsi que des maisons simples.

Le soleil était à présent bien visible dans le ciel et il jugea que tout le monde dans l'auberge devait être réveillé, s'il voulait que sa '' mission '' de sauvetage marche il allait devoir sympathiser avec Xiao Mei afin qu'un certaine confiance se crée. Sinon ils allaient au devant de bien des mésaventures. Il tacha donc de rentrer dans l'auberge, et d'aller voir si elle était là.

[Guru givré]

IBURI

Hebosi sourit à l'ermite lorsqu'il parla du sang chaud de Marashi. Mais ce fut un sourire triste.

-Mon neveu a le sang chaud parce qu'il y a quelques semaines à peine, il perdit son cousin et sa cousine. Mon fils et ma fille cadette. Et se retrouvait marqué à vie, de tel sorte qu'à chaque fois que son regard ou celui d'un autre se poserait sur ses cicatrices, il s'en souviendrait.

Je comprends votre point de vue, maître Iburi. Mais vous feriez preuve de légèreté et d'irrespect envers notre deuil. Vous pouvez vous retirer.

Dame Hebosi les raccompagna hors du dôme du conseil.

-Bien, bien ! Nous commencerons tout de suite. Il nous faut des guides et des nouvelles fraîches sur la situation actuelle.
-Ma tante vous en a déjà donné, il me semble. Pourquoi demander la même chose ?
-Parce que les récits de première main ont toujours tendance à perdre en détails et en fraîcheur avec le temps qui passe, alors que dire des récits de seconde main ? Iburi ? Est-ce que tu pourrais m'accompagner pour aller questionner quelques personnes ?

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EYRAN

Les deux vieux te regardent en écarquillant les yeux.

-Pas de tribu ? Allons bon, tu nous mènes en bateau, gamin ! Tout le monde a une tribu, une famille, des amis !
-Attends, la vieille, il a un peu dit qu'il vivait seul avec sa tante dans la toundra.
-Ben, t' m'étonnes qu'elle est morte et qu'il a failli y passer lui aussi ! Mais qu'est-ce que les jeunes générations s'imaginent ? Qu'on peut braver le désert blanc comme ça ? Pourquoi crois-tu, gamin, que nous nous appelons les "Tribus" de l'eau ? Nous sommes une grande famille !
-Ouais, et comme toute famille, on ne choisit pas la sienne. Hein la vieille ! AÏE !
-Bougre d'abruti, si on n'était pas de la même famille, ça fait bell'lurette que je t'aurais écorché vif avec mon couteau de cuisine !
-Je ne sais pas si je m'en dois réjouir que ce soit le cas ou non. 'Fin bon, gamin. Tu dois bien être d'une tribu quand même. Dans le coin, y a le chien-ours polaire, la baleine, le lièvre et le pingouin. Tu es de celles-là ou d'une autre ?

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DARIO

Il fallut trois jours pour qu'une réponse arrive.
Pendant ce temps-là, Xiao Mei fut moins distante qu'on aurait pu le penser. Mais elle semblait tourner en rond comme un fauve en cage. Il semblait que sa terreur et son choc passaient à la trappe à l'idée d'agir enfin. Ceci dit, elle n'était pas bien bavarde non plus. Joran entra dans l'auberge. C'était une journée claire et ensoleillée.

-J'ai la réponse !
-Ils vont vraiment les écouter ?
-Mieux que ça, il est venu en personne.
-Qui ça "il" ?

La porte s'ouvrit dans un courant d'air et l'ombre d'un homme portant un chapeau étrange pénétra la salle. Il martelait doucement le sol de son bâton en marchant. Théâtral, indeed. Un voile blanc opaque masquait son visage, ne laissant que ses yeux à découvert. Il porta la main à son chapeau et salua la maîtresse de maison.

-Taïga Namra, Général en chef des armées du Pôle Sud. J'ose espérer que vous me pardonnerez mon empressement, Madame. Mais l'urgence des affaires qui nous préoccupent le requièrent, je le crains. (Il se tourne vers Xiao Mei) Est-ce vous, Xiao Mei ?

Elle le regarda droit dans les yeux et acquiesça sans parler. Le commandant posa ensuite ses yeux sur Dario. Il l'étudia des pieds à la tête puis revint à elle.

-Racontez-moi tout. Dans les moindres détails, même et surtout ceux qui vous semblent anodins, voire même superficiels.

Et c'est ainsi qu'ils eurent droit à nouveau au récit de Xiao Mei. Il fut toutefois étayé de détails supplémentaires. Certainement dus au recul des derniers jours. Le commandant écouta jusqu'à la fin puis sembla méditer sur la question, lissant du pouce le bois travaillé de son bâton. Puis, il se leva soudainement.

-Bien. Venez avec moi. Tous les deux.
-Général ?
-Oui, capitaine Joran ?
-Général, je suis à la retraite. Mais, vous les emmenez avec vous ?
-Cette petite a perdu toute sa famille. A sa place, n'importe qui ferait tout en son pouvoir pour la retrouver. Spécialement si c'est stupide et menant à une issue fatale. Quant à lui, il lui a promis de l'y aider. Leur dire de rester en-dehors de cette affaire délicate serait comme dire à un enfant entêté de ne pas mettre sa main dans le réchaud. Plutôt que de les avoir comme des gênes, voire des distractions... Il serait plus productif qu'ils m'aident et que je les empêche de se brûler pour rien.
-C'est vous qui voyez, Général.
-Je l'entends bien ainsi, capitaine Joran. (Ils se tournent vers le fameux duo) Enfin, si cela vous agrée, jeunes gens ?

[Iburi]

-Ouais stu veux camarade... Je suis le mouvement...

[Eyran]

Eyran avait saisi quelques mots, baleine, pingouin, chien-ours polaire, mais il ne connaissait aucune de ces "tribus", il ne connaissait d'ailleurs aucune tribu, mais les deux vieux n'avaient pas l'air de vouloir le lâcher.

Bien que la vieille femme l'ait soigné, Eyran commençait à la trouver irritante. Ce fut la première fois qu'il y était confronté, mais le jeune homme reconnu l'irrespect, l'irrespect envers sa tante et envers lui. Et cela ne lui plaisait pas.

- J'ai grandi avec mon oncle et ma tante dans la toundra, on a toujours été tout les trois, sans personne d'autre. On a jamais eu besoin de "tribu" ! reprit-il d'un air agressif.

Eyran se lève et se prépare à sortir de l'habitation.

[MondayNight]

Les jours passèrent donc. Plus ou moins lentement selon les point de vue. Nous étions dans l'auberge, plus ou moins en train de nous tourner les pouces. Ou en train de regarder les mouches voler, toujours selon les point de vue. On frappa à la porte, et c'est Joran qui entra en premier, l'air content. Il était suivit d'un homme plutôt imposant et charismatique.

Dario avait donc devant lui Taïga Namra, le commandant des armées. Plutôt sympathique qu'il se déplace lui même. Le problème devait être important, c'est certain. Ce genre de personne ne se déplace pas comme ça, pour le fun. Il commença à discuter et à poser des questions à Xiao Mei. Qui de nouveau nous conta son histoire.

Enfin il nous demanda de le suivre.

- Ça me va parfaitement, du moment que vous ne me demandez pas de rester bien sagement sur le bateau pendant que vous allez faire ce que vous avez à faire

[Guru givré]

IBURI

Le Major Bob eut une expression surprise.

-Ça va, gamin ?
-Non mais laissez-le. Pour une fois qu'il ne parle pas à tort et à travers.

Revanchard le Marashi ? Noooooon.

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EYRAN

La vieille lui donna un coup de cuillère en bois sur la tête et lui répondit sur un ton dur et sec.

-Jamais besoin de tribu ?! C'est notre tribu qui t'a sauvé les miches, gamin ! Nous t'avons recueilli, soigné et nourri. Sans nous, tu serais mort de froid dans la Toundra et personne n'en serait même rendu compte. Espèce d'ingrat ! Tu nous manques de respect et tu insultes notre hospitalité ?! Va-t-en donc dans la Toundra, seul et sans tribu, et on verra si tu n'auras besoin de personne ! Hors de chez moi !

Et elle les chassa sans ménagement, claquant sa porte derrière eux. Le vieux chasseur le toisa d'un air grave.

-Es-tu seulement un fils de l'eau pour avoir proféré de telles paroles ? Pff, j'ai fait une erreur en te sauvant, on dirait. Mais si c'est arrivé malgré tout, c'est que les esprits l'ont voulu. Allez, va, gamin. J'ignore ce que tu cherches mais ce n'est pas ici que tu le trouveras. Bonne chance. Tu en auras besoin pour survivre dehors. Tu le sais déjà.

Et sur ce, le vieux s'en retourna à ses affaires. Maintenant que tu es seul, tu te rends compte que c'est toi qui leur as manqué de respect.

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DARIO

Taïga se retourna furtivement vers Dario. Il les mena sur son navire. De taille modeste mais plus grand que ceux des pêcheurs, ils étaient faits pour la mer, voire la haute mer. Relativement légers et plus maniables que les navires métalliques modernes, ils demeuraient ce qu'il y avait de mieux dans les mers polaires. Leurs coques arrondies faisaient que les bateaux étaient littéralement soulevés par la glace qui se formait lorsque la mer gelait.

Le général donna ses ordres au commandant de la flotte et les dix bateaux de sa flotte prirent le large vers l'est.

-Ce que j'ai à faire, Dario, relève de la sécurité des Tribus. Le Commandant Rouge est, comment dire... une vieille connaissance. Vous ne l'avez jamais rencontré mais croyez-moi sur parole quand je vous dis qu'il est extrêmement dangereux et un homme à ne surtout pas sous-estimer. Mon prédécesseur a fait cette erreur, sa dernière.

Dario, vous êtes un civil et d'après nos renseignements, vous êtes capable de tout, et du pire. (Il le regarda d'un air entendu) Deux raisons suffisantes à elles seules pour que je vous écarte de la présente affaire, Xiao Mei m'est nécessaire, pas vous. Si vous souhaitez faire partie de cette mission, vous vous plierez à mes directives. Ecartez-vous en et vous paierez les conséquences pour insubordination. Si je me racle la saleté sous mes ongles et vous ordonne de les boire dans un verre d'eau, vous obéissez. Si je vous ordonne de rester à bord, vous obéissez. Suis-je clair ?

[Iburi]

*Iburi continuait de fixer le sol gelé du village. Les mains dans les poches (C'est toujours cool d'avoir des poches). Les gens marchaient vers des villageois tranquilement, à la question du Major Bob, Iburi amorça un haussement d'épaules qui s'arrêta en cours de route à la remarque de Marashi.

Le sang d'Iburi ne fit qu'un tour, l'ermite planta son pied dans le sol bloqua sa marche, releva son coude et l'envoya d'un coup sec vers l'arrière. Le mouvement rapide et instinctif prit de court chacun des gens en présence.

Vous voyez les gens qui marchent tranquillement et qui marche sur un rateau retourné et se prenne le manche dans la tronche. Bah imaginez Marashi qui marche tranquillement et qui voit un mur de glace qui se relève pour faire sprotch. La puissance du choc l'envoie sur les fesses, au mieux il s'en sort avec un nez pété, au pire il est séché par la puissance du choc et la surprise l'empêchant de se protéger.

Iburi déclare d'un air sombre sans même se retourner vers Marashi.*

-Petit con.

*Il se tourne vers l'homme au sol.*

-Tu m'excuseras d'éprouver de la peine et de la compassion envers les tiens pour les pertes que vous avez subis. Je comprends votre douleur et je la partage. Mais ça n'excuse pas ton comportement de merde. Alors Gondhôl et moi on a essayé de t'ouvrir les yeux avec des gentils mots. Maintenant ça va être meulage de tronche, on va voir si ça rentre mieux dans ton crane d'oeuf.

*Iburi est prit d'un sourire méprisant. C'est suffisamment rare pour le noter.*

-Ta tribu est bien mal représentée ...

*Et il fait volte-face, faisant fi d'une quelconque réaction se dirigeant vers les villageois avec un grand sourire. Parce que oui, Iburi il est gentil, mais Iburi à un moment va falloir arrêter de le faire chier. Parce que rendre service aux gens ça fait toujours plaisir, mais il va peut-être pas se laisser cracher dessus en souriant non plus.

Oh ! Y a pas marqué "nomade de l'air" sur son front.*

-Bonjouuuuuuuuuuuur ! Mes copains et moi on vient, parce qu'on aimerait bien avoir des informations ! Major Bob ! On veut savoir quoi sur la Kisa ?

[MondayNight]

Le commandant les mena sur son bateau, qui lui même faisait parti d'une petite flotte d'une dizaine de navires. Les navires partirent vers l'est dès qu'il leur ordonna leur cap.
Dario déchanta vite lorsque le capitaine lui donna quelques précisions en privé.

- Ce que j'ai à faire, Dario, relève de la sécurité des Tribus. Le Commandant Rouge est, comment dire... une vieille connaissance. Vous ne l'avez jamais rencontré mais croyez-moi sur parole quand je vous dis qu'il est extrêmement dangereux et un homme à ne surtout pas sous-estimer. Mon prédécesseur a fait cette erreur, sa dernière.

Dario, vous êtes un civil et d'après nos renseignements, vous êtes capable de tout, et du pire. (Il le regarda d'un air entendu) Deux raisons suffisantes à elles seules pour que je vous écarte de la présente affaire, Xiao Mei m'est nécessaire, pas vous. Si vous souhaitez faire partie de cette mission, vous vous plierez à mes directives. Ecartez-vous en et vous paierez les conséquences pour insubordination. Si je me racle la saleté sous mes ongles et vous ordonne de les boire dans un verre d'eau, vous obéissez. Si je vous ordonne de rester à bord, vous obéissez. Suis-je clair ?

- Tient donc, et que savez vous de moi capitaine ? J'ose espérer que si vous m'avez emmené sur ce navire, c'est plus pour ma propension à être capable de tout plutôt que du pire n'est ce pas ? Après tout, comme vous me le concédez, je suis très certainement instable. Cette fille n'est pas un objet capitaine, et je veillerais à ce que ce ne soit pas le cas, j'ose espérer que vous comprenez.

Malheureusement pour lui Dario n'avait pas la langue dans sa poche, et son franc parlé l'avait souvent mis dans des situations délicates, cependant il ne pu s'empêcher d'en rajouter, tout en se dirigeant vers l'avant du navire.

- Après tout je suis un civile n'est ce pas ? L'insubordination ne me concerne pas. Je n'entends pas vous dire comment commander une flotte. Alors ne me traitez pas comme un de vos soldats capitaine...

[Guru givré]

IBURI

*Marashi se prend de plein fouet l'attaque d'Iburi sans réagir et se retrouve étalé sur le sort, il lui faudra quelques temps pour retrouver pleinement ses esprits et pour réaliser que son nez s'est effectivement cassé sous le choc. Toutefois, il entend bien les paroles d'Iburi mais ne répond rien. Iburi fait alors volte-face laissant Marashi sur le sol, le regard de ce dernier se perd sur la neige tandis que quelques gouttes de sang viennent imbiber le sol blanc.

Une main caleuse et puissante se tend alors vers le représentant de l'Elk.*

-Ça va aller mon gars ?

*Se contentant de saisir la main avec un air absent, Marashi se fait soulever tel un poids plume avant de tout simplement reposer sur ses jambes, il répond dans le vague.*

-Oui... J'ai vu pire.

-Ok, mais fais quand même quelque chose pour ton nez.

-Ah ... Oui.

*Se saisissant d'un mouchoir Marashi saisit son nez blessé et grimace sous l'effet de la douleur. Iburi était déjà parti devant. Major Bob et Marashi restèrent quelques instants en arrière, discutant brièvement avant de rejoindre Iburi. Bob arrive à la hauteur de Iburi en saluant poliment l'honnête citoyen arrêté par le nabot aux cheveux bleus. Marashi reste à l'arrière avec un chiffon.*

-Oui bonjour, nous sommes des manteaux blancs envoyés pour lutter contre la femme-loup. Nous avons rencontré vos anciens mais souhaitons en savoir plus. Qu'est ce que vous pouvez nous dire sur elle ?

-La femme-loup ? Ah ! Il était temps qu'on vous envoie ! Cette femme nous tyrannise depuis tant de temps !

*Bob lève la main pour stopper la rengaine du fils de l'eau qui aurait pu refaire partir Iburi sur ses grands chevaux.*

-Oui, nous savons ça, mais que pouvez-vous nous dire de plus ? Quelque chose que nous ne saurions pas. A quand remonte la dernière attaque par exemple.

*Déçu de ne pas avoir pu se plaindre auprès d'un représentant des autorités, le vieil homme répond alors simplement.*

-Pour dire vrai, nous n'avons pas eu d'attaques depuis le départ de Marashi.

*Une femme, placée non loin et qui n'avait rien raté de l'échange, s'approche à son tour et ajoute.*

-Oui ! Plus de nouvelles des loups-garou !

-Peut-être bien qu'elle est morte dans la toundra !

*Rajoute un troisième.*

Ah ça non ... Je peux vous garantir qu'elle n'est pas morte ...

-Non ! Je suis sûre qu'elle doit rameuter d'avantage de ces sales-bêtes pour raser notre village ! Cette femme est folle !

*Ah les petites tribus, cette bonne ambiance de petit village qui fait que tout le monde se connait, tout le monde se parle.

Vous la sentez vous aussi, la haine populaire qui monte ?*

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DARIO

*Taïga ne répond pas. Il fixe quelques instants Dario avant de se détourner de lui sans lui répondre. Derrière-lui, un militaire regarde son chef s'éloigner avant de pointer le doigt vers lui.*

-Excusez-moi mais ... C'est à moi que vous parlez ou au général des armées ?

-Oh ?! Ce n'est pas à vous qu'il parlait Capitaine ?

-Non je ne pense pas Maitre Namra.

-Oups ! Excusez-moi mon brave, je pensais pas que vous vous adressiez à ma personne.

*Ainsi Taïga revint face à Dario, il le regarda à nouveau en silence. Puis lacha simplement.*

-Vous avez raison, vous n'êtes pas militaire. Je n'ai pas d'ordre à vous donner et vous ne serez pas exécuté en cas d'insubordination. Vous êtes simplement un civil, un civil que je peux faire enfermer ou exécuter si il met en péril le bien de cette mission, de mes hommes ou même de la faune locale.

*Dit-il simplement.*

-La nuance est subtile.

*Un coup de baton sur la tête.*

-Vous faites bien de le souligner. Avons-nous fini ?