L'Ancienne Citadelle

[Yahto Parak]

Yahto fixe un oeil intrigué sur son garde du corps. Sura semble décidément bien informé sur les Sourciers. Ce n'est sans doute rien, mais il faudra qu'il mène son enquête sur un contact éventuel entre son garde du corps et le Léviathan. Il serait tout de même honteux que l'homme cherche à l'atteindre à travers son garde du corps... Honteux... Mais intelligent. Et ça, c'était clair que l'homme était intelligent. Le genre de duel d'intellect qui avait tendance à émoustiller suffisamment Yahto pour le faire sortir de sa flemmite aiguë.

Il se détend un peu et prend une expression neutre.

-Non, une idée n'est pas portée par un seul homme. Sinon, pourquoi aurait-il des suivants ? Mais tu es dans le juste avec le symbole.

Il prend une autre gorgée de thé et lève un doigt.

-La première, c'est d'éradiquer tous les porteurs de l'idée et toute trace de l'idée jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. Solution radicale et difficile à mettre en oeuvre s'il en est.

Il lève un second doigt.

-La seconde, c'est de tuer l'idée avec une autre idée, plus intéressante ou plus facile à assimiler par les masses. Rien n'empêche toutefois de faire les deux en même temps.

Il plonge ses yeux vairons dans ceux de son garde du corps.

-Quelle façon de procéder est la bonne, selon toi ?

[Yukiko]

Il reprit une deuxième gorgée de son thé, avant de ne répondre à la question; que le patriarche avais posser.

- je dirais que l'idée est plus réalisable.Maintenant il faudrait pour cela une idée aussi forte, et chercher pour quoi l'idée que les sourcier on est si forte. C'est qu'il y a peut être un problème.

A cela, il resta silencieux, continuant de boir son thé.

[Yahto Parak]

Yahto sourit. Cet "homme sauvage" est plus intelligent qu'il en a l'air.

-Excellente réponse, Sura. Si l'idée des Sourciers est si forte, c'est qu'il y a un terreau fertile où elle peut être plantée avec succès. Une idée ne naît pas par hasard, et le Léviathan et ses suivants exploitent un contexte pour perpétrer leurs actes. Comprendre le contexte, c'est comprendre l'émergence de l'idée... Et comprendre cette émergence, c'est pouvoir lutter contre l'idée en exploitant le même contexte. C'est là qu'on entre dans le jeu de "remplacer une idée par une autre". Maintenant, dis-moi, Sura... Quel est ce contexte qui pousserait les Sourciers a vouloir la mort des sangs "impurs" ?

Il a bien sûr sa petite idée, mais là, il est parti dans sa lancée de brainstorming intellectuel. Sura peut maintenant bien se rendre compte que le Patriarche est désormais tout sauf apathique.

Oulah ! Faut faire une croix dans le calendrier !

[Yukiko]

Croisant les mains devant lui, et fermant les yeux avant les ré ouvrir dans une inspiration, puis expiration lente.

- Ce qui au font à motivé les gens à cela, est le faite que depuis toujours les villes sont séparer, on dit qu'elles sont là pour rapproché les gens les un des autres. Mais cela est faux et malgré ma jeunesse parmi vous, j'ai pu observer cela, ce qui rend les gens en manque de confiance. D'autant plus que de ce que j'ai lu, la guerre à marquer les esprits, qui à laisser des cicatrices douloureuse. Nous pouvons le voir plus que autre par ici, la grandeur passé que j'ai pu lire dans les livre, n'est plus aujourd'hui. Les industries tourne au ralentie, tous ici n'est que l'ombre de ce qu'il était. Et dans l'ombre attend le clans du Loup-garou, tendis que la lumière qui est la Citadelle essaye de montré bonne face et d'intégration des étrangers. C'est tous cela qui fais que aujourd'hui nous en sommes là, ai je bien analyser la situation Patriarche ?

Bois une autre gorgée, reposant son verre et reposant ses lèvres sur ses mains accouder à la table.

[Yahto Parak]

Le Patriarche redescend un peu sur terre. La réponse de Sura le satisfait à moitié.

-Oui et non. Mais tu as raison quand tu dis que la guerre a marqué les esprits et laissé des traces. Quand on voit ce qui s'est passé à Hosho, c'est assez clair. Certains utilisent aussi de vieux événements que ni eux, ni leurs parents ont connu pour illustrer leurs propos. Ça, c'est ridicule. Personne de vivant ne s'en souvient !
L'homme est un être amusant. Il a tout le temps besoin de se comparer. Aux autres hommes, aux autres périodes de l'histoire. Souvent, on ne voit pas que le présent est fascinant et avec ses propres défis. Alors, on se met à rêver d'avenir.
Ton raisonnement est incomplet. Oui, les facteurs que tu as énoncés ont leur importance, mais il en est un qui domine tous les autres... C'est la peur du changement. Les sang-mêlés sont nouveaux dans nos sociétés. Ils sont nés et ont toujours vécu ici. Leur sang ferait d'eux des citoyens de seconde zone alors qu'ils ont toujours partagé nos existences, nos joies et nos peines ? C'est simpliste de mettre en lien les éléments négatifs du changement avec l'émergence de ce nouveau groupe de personnes !

Il reprend une gorgée de thé.

-Et toi, que penses-tu de ces changements ?

[Yukiko]

Il termina sa deuxième tasse, et continua sur le même ton la conversation.

- Je ne me sens pas encore assez concerné par les problèmes des hommes de la ville, pour avoir un avis. Après, j'ai pu en rencontré et ils m'ont attaquer, j'ai du donc les tuer. Ils sont donc mes ennemis. Le changement est la vie, si l'on reste toujours au même endrois, il n'y a pas de changement et donc d'évolution. Bonne ou mauvaise.

[Yahto Parak]

Le Patriarche sourit.

-Parfois, j'aimerais que la résolution de mes problèmes soit si simple. Mais bon, ce serait moins excitant.

Il se lève.

-Je crois que nous en avons fini ici.

Il laisse quelques pièces sur la table avant de remercier de loin la vieille tenancière.

-Allons-y.

[Yukiko]

Ce relevant, il salua la propriaitère, qui continue de fumer sa pipe un sourir tel un vieux crapeau. Suivant le Patriarche en remettant son chaperon gris., au symbole de la maison qu'il servait. La neige, éternelle continuer de tomber, mélanger à la suis des fournaux.
Donnant un air gris au ciel, sombre, qui n'anonce pas d'avenir rayonnant.Il pris alors le pas après avoir regarder ce ciel gris, gris comme le tissus de son chaperon qui lui couvre les épaules.
Dans la rue était toujours présente la misère, et le manque de fois de gens dans un avenir meilleur.

[Guru givré]

Le Patriarche marche devant Sura, le regard perdu dans le lointain, tandis que les yeux vigilants de son garde du corps se posent sur les gens autour de lui.

L'homme sauvage voit courir à côté de lui un gamin, et, soudain, quelque chose émerge dans l'esprit du garde du corps. Des images, des sensations, des souvenirs.

Il se voit, plus jeune. Il y a une fille à côté de lui. Elle lui ressemble... Et Sura acquiert une certitude... C'est sa sœur.

[Yukiko]

C'était pour Sura un choc, évoquer le sujet de sa famille avait du lui raviver des souvenirs. Ici ce n'était plus la figure maternelle qu'il revoyait, mais celui d'une personne qui jusqu'à maintenant lui était inconnue une petite fille au cheveux blanc et au rire crystalin. Ces fantôme du passé, qui revenais le hanté semblé bien réelle, mais quand sa mains passa vers l'habille de la jeune fille, il n'attrapa rien.
Relevant la tête, il regarda autour de lui en restant ainsi quelque peux sur place, là timidement sans qu'il ne sans apperçoive une larme lui couler le long de sa joue.