L'Ancienne Citadelle

[Yahto Parak]

Yahto soupira lentement et profondément.

-Si ce n'est que pour cette raison que vous m'avez fait convoqué, je préfère encore m'en aller.

Il fit mine de se lever mais...

-Assis !

Interrompu dans son geste, Yahto soupira -encore- et se rassit.

-J'ose espérer que vous avez conscience que cela ne servira à rien d'insister comme vous le faîtes.
-Ce n'est pas le problème, fils. Nous avons une image, une réputation à tenir.
-La belle affaire, il est vrai que les milliers d'heures consacrées au travail et à l'organisation ne comptent pas dans l'histoire. Quel dommage...

La mère de Yahto frappa son bureau du plat de la main.

-Il suffit ! Tu ne comprends pas ! Un patriarche qui n'a pas d'épouse est incomplet ! Il n'a pas d'enfants, pas de famille, pas de continuité ! Il paraît instable et faible ! Sans compter les rumeurs...
-Des rumeurs ? Allons bon ! Et qu'a-t-on inventé cette fois-ci ?
-Que tu préfères la compagnie des hommes à celle des femmes.

Un silence embarrassant s'installa tandis que Yahto ne semblait pas y prêter attention.

Il se mit alors à rire.

-Au moins, cela aura eu le mérite de te dérider.
-Eh bien, voilà quelque chose d'incroyable.
-Alors ?
-Alors quoi ?
-...
-Je n'honorerai pas cette question d'une réponse. Bonne journée !

La patriarche se leva, salua ses parents qui protestèrent vainement, reprit ses armes et sortit.
Une fois dehors, il soupira.

-Je n'aurais donc jamais la paix !

Il jeta un coup d'oeil à son nouveau garde-du-corps.

-Qu'as-tu pensé de tout ça, dis-moi ?

[Yukiko]

Ce relevant en même temps que son maître,il remit ces affaires sur lui avant de partir a sa suite sans dire un mot gardant le regarde baissé. Aux mots que le patriarche prononça, il releva le regard vers lui et dit en ces mots simple et froid.

- Que l'Homme de civilisation est habitué à trop grand confort inutile pour sa survie. Je ne vois pas en quoi une femme est utile non plus à ça...

Inclinant la tête a la fin de ces paroles, restant dans l'ombre du patriarche sans ajouter autre chose. Restant silencieux comme à son habitude, impassible .

[Yahto Parak]

Yahto eut un petit haussement d'épaule et se mit en marche.

-L'animal n'a à se soucier que de sa survie. Dans ce cas-ci, en effet, tout ceci ne servirait à rien. Mais il t'échappe que notre survie dépasse la simple satisfaction de nos besoins primaires.

Nous sommes également des prédateurs entre nous. Dominants, dominés. Tout ceci est un jeu de pouvoir, pour que les plus forts veillent sur les plus faibles pour augmenter nos chances de survie.

Vois plutôt ça comme un couple de loup-garous dominants voulant asseoir leur autorité en impressionnant leurs semblables. Pour leur faire comprendre que justement, ils ne le sont pas.

[Yukiko]

Approuve d'un signe de la tête continuant de marche avec le patriarche, à travers le long couloir vide. Seules deux gardes en habillent de prestige, qui leur donnée tous leur statue. Les couloirs qu'ils traversaient rester de plus austères, seulement quelque décoration qui était accrochée au mur de pierre sombre. Éclairer pars les grandes meurtrières faites dans les murs cela laisser les couloirs d'une lumière tamiser, des lampes à huile accrochée dans les endroits les plus sombres et mal éclairer.

Sans dire un mot, le garde du corps observer ou ce situer chaque chose importante pour ce familiariser avec son nouvel endroit de résidence. Garde, sortie, réserve d'eau ...ce laissent a ses pensée alors qu'il suivait Yahto.

«  Comme des loups-garous, la meut a besoin que l'on la protège...mais pour quoi resté ensemble ? Que protège t'il, leur loup dominant ou plutôt leur louve. Il semblerait que comme l'homme de civilisation, ils ont besoin de se protéger à plusieurs pour assurer la défense de chose plus faible ...Les louveteaux. Mmh pour quoi Tuvan a toujours évité le sujet , les louveteaux ...il faut êtres avec une femelle pour en avoir; comment ?. »

[Yahto Parak]

*Yahto et Aren continuaient de marcher dans les couloirs. Le patriarche était devenu silencieux quelques instants, il était presque soucieux avant de s'arrêter subitement.*

-As-tu déjà voyagé au delà du Pôle Sud ?

*Demande-t-il sans détour.*

[Yukiko]

Continuant d’observer les alentours pendant qu'il se tenait au côté du patriarche avec qu'il déambulait dans les couloirs qui n'étaient autres qu'un dédale sans nom, tous donnaient l’impression de se ressembler et laisser tout de même en arrière-goût à notre nouveau garde du corps, un sentiment d'être enfermé dans une cage. Pour sur, il se sentait plus à l'aise à l'extérieur, et pendant les jours à suivre il allait devoir s'habituer, car c'était le lieu de vie de son employeur.
Au son de la voix du Patriarche, il affirma de la tête vis-à-vis de sa question et continua avec lui le chemin dans les couloirs sans dire un mot de plus. Il n'était pas bavard, et cela n'allait pas changer aujourd'hui, ou du moins rien ne lui avait délié la langue jusqu'à aujourd'hui.
Les meurtrières, qui étaient les seules ouvertures dans les couloirs, laissent très peu de chance qu'une attaque provienne d'ici, il y avait aussi les gardes portant fièrement les couleurs de la tribu avec l'écusson à leur épaule, eux étaient à la fin de chaque grand couloir toujours par deux, se mettant au garde-à-vous quant le Patriarche passait. On peut dire que cet homme dégageait un charisme qui imposait de son aura une autorité naturelle, Aren était un chasseur la surveillance d'un lieu était malgré ce que l'on peut penser sa spécialité, certes le milieu urbain n'était en rien une chose qu'il maîtrisait après, pour ce qui était des milieux naturels il était un expert en piège.

Et c'est en réfléchissant à la défense du lieu qu'il se mis à observer avec attention le Patriarche, cet homme qui comme déjà dit représentait une véritable face d’autorité et qui avait su intriguer Aren, assez du moins pour qu'il le suivi malgré le fait que celui-ci ne lui ait rien donné. Il commençait à être empreint de curiosité finalement. Laissant la brise fraîche s’engouffrer et porter ainsi ses pensées.

« Observer et attendre ce sont les deux choses que je vais devoir faire, ce patriarche est ce qu'il prétend être, un Alpha, seulement il ne semble vouloir l'accepter et malgré le fait qu'il ait la responsabilité d'une meute qu'est cette ville. Il semble avoir tout comme moi porté ce sentiment d'être enfermé, seulement il est ici depuis bien plus longtemps. Liberté est le mot qu'il m'a dit le jour ou nous nous sommes vus, maintenant je comprends mieux et peux voir les chaînes de la responsabilité sur lui qui ne font que l'entraver. »

- Vous n'êtes pas libre... ? murmura-il assez fort pour se faire entendre du Patriarche lui même alors qu'il le regardait, laissant une expression de doute et de curiosité sur les traits de son visage. Le visage de Aren qu'il gardait impassible semblait s’adoucir en la présence du Patriarche , ses sentiments transparaissaient plus loin de là à en faire a un masque d'une pièce de théâtre traditionnelle où les acteurs portent des masques aux expressions exacerbées représentant leur rôle.

[Yahto Parak]

*Yahto ignore superbement le murmure d'Aren. Faut dire qu'après 15 lignes de description, il était passé à autre chose et puis c'est pas comme si le Patriarche posait des questions comme ça pour le délire sans qu'il n'ait une idée derrière la tête.

D'ailleurs il s'arrête en plein milieu du couloir. Il se tourne vers Aren.*

-Hé bien je t'annonce que ça va arriver. Tu vas quitter les Tribus de l'eau.

*Il se remet en marche, Aren sur ses talons.*

-Il y a quelques jours, nous avons été prévenu du grand festival de Hosho, organisé par la Nation du Feu pour célébrer les 150 ans d'amitié entre les fils de l'eau et les fils du feu. Toutes les têtes importantes des Tribus de l'eau sont invitées.

*Il s'arrête à nouveau le regard dans le vague.*

-Je ne savais pas vraiment quelle attitude adopter face à cette situation. Mais face à ce que tu as vu précédemment, je me dis que je vais vraiment y aller. Je crois que j'ai besoin de prendre l'air.

*Il marque une pause, jaugeant son nouveau garde du corps.*

-Et ça ne te ferait pas mal non plus.

*Il se remit en marche.*

-De plus, les fils du feu font de très bons thé.

*Ah bah il marque qu'à ça le Aren en même temps.*

[Yukiko]

Approuvant d'un signe de tête les dires, il continua de suivre le Patriarche continuant son silence.

«  Cela fait longtemps que je ne me suis pas rendu à la nation du feu, je dois dire que je garde de bons souvenirs de sa grande campagne. Quoi que leur route, reste des moins surs … et quel est cette fixation sur le thé, il doit aimer sa après tous. »

Après un instant ressortant de sa rêvasserie, arrivant devant une porte colossale qui devait êtres une pièce importante au vu des deux garde qui ce tenais devant et de la décoration qui était dans tout le couloir.

[Yahto Parak]

*Les gardes ouvraient la porte.*

-Voilà mes appartements.

*La chambre était sobre. Enfin sobre, toute proportion gardée quand même, il s'agissait tout de même du Patriarche et Yahto n'allait tout de même pas se refuser quelques petits luxe qui pourrait améliorer grandement son confort. Toutefois, rien de bien superflu.

Aren ne le savait pas, mais la litterie était de grande qualité. On ne néglige jamais son sommeil.

C'est un principe.*

-Tiens toi tu vas dormir là.

*Dit-il en montrant le tapis.*

[Yukiko]

Terminant leur voyage dans les appartements du Patriarche comme il était annonce pars lui-même, effectivement une pièce restant tous de même sobre pour le titre que représenté Yahto. Celui si désignant le nouvel endroit ou Aren allez devoir dormir, affirment d'un signe de tête cela ne sembla pas le gêner plus que cela. Il si installa en la position dite du garde, pratiqué pars bon nombre de gardes qui devais veillé tard la nuit, celle si consisté a mètres le talon en appuie sur le coccyx et restait en position de tailleurs pour êtres ainsi prêt à ce relevé a tout moment.
Position qu'il avait apprise avec son père Tuvan, cela êtes utile pour monté la garde comme il a pus le faire de nombreuse foi, restant droit à l'affût.