Le Temple de l'air Occidental

[Asgard]

Lieu : un atelier sous les salles de classe.
Partenaires de RolePlay : Momoyo

*La porte s'écrasa bruyamment contre le sol, surprenant tous les moines des environs. Hài fit volte-face et aperçut une jeune fille à l'air embrassé, et dont les joues étaient presque aussi roses que ses cheveux. Il la reconnut immédiatement.

-Ah ! Chère disciple, vous voilà enfin !

*devant la stupeur apparente de Momoyo, le moine crut bon de la rassurer. D'un ample mouvement de bras, il désigna la porte qui gisait, inconsciente comme à son habitude, au sol.*

-Il faut vraiment que je songe à réparer cette porte. Un pet de rat-moustique l'enverrait jusqu'à l'île d'Hosho. Ne vous en faites pas, ce sera fait la prochaine fois que vous...

*Il se tut à la vue de l'énorme sac que transportait la jeune fille. L'espace d'un instant, Hài resta immobile, avant d'être pris d'un spasme qui se propagea de part et d'autre de son corps. Avec un élan d'enthousiasme, il se précipita vers Momoyo et déclara d'une voix tremblante.*

-C'est lui, n'est-ce pas ? C'est le papier ?! C'est formidable ! Vite ! Il n'y a pas une minute à perdre !

*D'un bond, il se saisit de la Voix de Republic City, puis de la main de sa disciple, qu'il entraîna sur la large terrasse adjacente à l'atelier. Patiemment, un large planeur de bois et toile attendait là, le bout d'une de ses ailes touchant le sol. Un millier de pieds plus loin, un système de poulies se tenait entre l'appareil et un contrepoids suspendu dans le vide. Hài s'arrêta net, laissant Momoyo, portée par son élan, s’écraser contre son épaule. S'il avait remarqué l'impact, son visage ne laissait rien transparaître, si ce n'est le large sourire qui traversait ses lèvres. *

-Que dirais-tu de planer avec moi ?

[Momoyo]

Eh bien, euuh *Rougissant alors comme un pâlot au soleil, elle sait qu'elle veut répondre "oui". Mais que faire avec une gorge qui s'assèche de dixième de seconde en dixième de seconde. *

/Penses à des chatons penses à des chatons penses à des chatons !/

*Souriant maintenant aux anges et, paraissant même au ciel si on peut se permettre, elle a récupéré une confiance en elle totale ! ... Enfin presque, elle est quand même collé à lui*

Bien sur que oui avec grand plaisir ! Quand vous voudrez.

[Esprit des Vents]

MAJISSE

- Ooooooooooooooh mais qu'il est meugnon !

- Viens là, toi !

- Rooh écoutez ça il ronronne !

*Un attroupement à la table d'à côté. Mais qu'est-ce ? On aperçoit quelque chose de poilu sauter sur un rebord de fenêtre.*

- Maw.

[Majisse]

[HRP: Oh ! Une MJ qui sort d'une période d'hibernation !]

*Ronronnement ?

Majisse se crispe alors qu'elle entend les premiers miaulement. Voilà un mois, pardon, une dizaine de minutes qu'elle mangeait son petit flan avec un couteau, oui, elle mange les flans avec des couteaux. Et là, elle a un couteau dans la main.

Un couteau dans la main, un chat pas loin.

C'était un signe du destin. Elle devait agir pour sauver l'humanité. C'était certainement un agent du Temple Oriental qui était venu la faire taire. Elle savait qu'elle n'aurait jamais du parler au vieux pervers. Seulement voilà le problème... Si elle s'attaque au chat, elle va être considéré comme une folle furieuse, hors, elle n'est pas une folle furieuse. Elle veut juste débarrasser la terre de cette souillure démoniaque. Mais expliquer à ces décérébrés ne servirait probablement à rien.

Bon ! On va pas rouler du cul alors que la route est droite. Majisse était en danger de mort à cause de cette infame créature, et même si elle portait un amour sans limite pour ses congénères (sic), elle n'allait pas se mettre en danger. Il était temps d'agir.

Voilà le plan. On plante, on court, on vole un bison, on s'arrache.

Majisse sert le couteau dans sa main, le plaque contre son avant-bras, elle se lève. Le temps ralentit alors qu'elle arbore un sourire niais style "Ouh le mignon petit chaton, viens voir maman, ELLE A UN BEAU COUTEAU A TE MONTRER !". Elle traverse la flopée de moine lobotomisée par un ronronnement venu des antres de la terre.

Et elle se prépare à frapper.*

Sinon dans le monde réel, je ne suis pas une psychopathe, j'aime les gens et même que des fois je leur dis bonjour. Dans ma cave, le facteur enchainé est consentant, lui aussi aime les rites sataniques.

[Némo]

Lieu : Le Réfectoire
Partenaires de RolePlay : Majisse (Oui je suis comme ça je me tape l'incruste. Mais je peux pas laisser un chat mourir comme ça)

* Handoo était tranquillement en train de faire ça méditation matinale dans sa chambre, lorsqu'il entendit un gargouillis venir de sa propre personne. C'est ainsi qu'il se rendit compte qu'il avait faim. Chercher la paix intérieur c'est bien beau, mais ça ne nourrit pas son Homme. C'est donc tout naturellement qu'il se dirigea, d'un pas lent, vers le réfectoire.

En chemin, il ne pu s'empêcher de rêvasser. Il pensa à son maitre, père spirituel, et ami, maitre Po. Cela faisait déjà quatre ans qu'il avait repris sa vie de nomade, et depuis Handoo n'avait plus eu aucune nouvelle de lui. Au départ, il fallait bien l'avoué, Handoo ne comprenait pas pourquoi Po était reparti. Ici, au temple de l'air occidental, la vie était calme, et l'on pouvait s’abandonner à l'introspection, ainsi qu'aux entrainements, et aux cours, sans subir de réel perturbation. Et puis on mangeait quand même bien. Oui d'accord, il fallait travailler aux champs, aider aux récoltes et d'autres menus travaux quotidiens. Mais c'était un bien faible prix à payer pour vivre dans une pareille utopie.

Mais depuis quelques mois, Handoo commençait à comprendre le départ de Po. La vie ici lui semblait monotone. Toujours les mêmes paysages, les même gens qui ce moquent de votre poids des qu'ils vous dépassent, les mêmes qui gardent bonne conscience en vous montrant une sympathie forcé par la pitié, les mêmes tâches à accomplir, les mêmes entrainements, et ce saisons après saisons.

En bref, notre ami Handoo s'ennuyait, et c'est en s'imaginant les merveilles qui devaient exister au delà du temple qu'il arriva devant la porte du réfectoire.

Il y entra, se servit une bonne dose de riz et de légumes dans son bol spéciale grandes proportions, qu'il remplit, évidement, le plus possible, et se dirigea vers la place qu'il utilisait habituellement. Une place pas très loin des fenêtres, comme ça il pouvait manger en observant le dehors. C'est donc concentré pour ne pas renverser sa pitance que le gros moine s'y rendit. Tout ce passait bien il n'avait encore rien reversé, mais cela n'allait pas durer. Il entra soudain en collision avec une moniale légèrement plus jeune que lui, ainsi que beaucoup plus svelte, armée d'un couteau et qui semblait prête quelques instants auparavant à planter un chat. La pauvre ne devait pas s'attendre à se faire percuter par un moine de 160 kilos, et se retrouva, à terre.*

/Mince qu'est-ce que je fait maintenant ? Ce genre de trucs ça m'arrive jamais ? Je suis censé faire quoi ? En plus maintenant y'a tout le monde qui te regarde. Et mes aïeux elle avait un couteau dans les mains. J'espère qu'elle ne c'est pas blessé. Bon Handoo restes calme et prends tes responsabilités./

*C'est donc tout confus que le moine prit son bol à une main, tendit l'autre à la moniale pour l'aider à se relever, et dit dans un murmure rapide et étouffé*

"-Excusez moi Mademoiselle je ne vous avais pas vu"

[Majisse]

*Tout était parfait. Tout.

Sauf qu'un GROS problème venait de survenir. Il y a des gens comme ça, il devrait s'étouffer avec leur propre graisse et mourir sur place, ça rendrait bien service. Mais il parait que souhaiter que les nuisibles meurent, ça fait mauvais genre ; alors partons du principe que tout le monde il est gentil, après tout, ne sommes nous pas dans un Temple de l'air ?

Résumons, Majisse est au sol, percutée par un semi-remorque de moine remplie de joie de vivre et de cholestérol. La pierre est froide et le contact est assurément pas du tout agréable.

Le remue-ménage allait certainement faire fuir le chat. Majisse venait de perdre une occasion de sauver ses congénères. Mais pourquoi s'obstinait-elle à vouloir sauver ses pairs ? A l'image du mètre cube, ils étaient remplis de leur auto-suffisance et ne méritait pas son aide.

Majisse était furieuse envers le moine et se sentait particulièrement en danger ayant perdu le contact visuel avec le chat. Ces bestioles, c'est déjà pas joyeux quand vous les voyez, mais le pire reste quand vous les voyez plus.*

Vite ! Vite ! Je dois réagir vite !

*Majisse fusille du regard le moine et envoie une petite bourrasque dans la main tendue de ce dernier en signe de mécontentement d'une main, de l'autre elle empoigne son couteau et va le planter sur le pied du moine. Elle frappe de toute ses forces mais la graisse encaisse le coup. Pour couronner le tout, le couteau de la cantine n'était pas franchement pointu.*

T'essaie de poignarder quelqu'un avec un couteau à beurre ? T'es franchement pas maline ma grande ! Et comment tu voulais t'y prendre avec le chat ?

*Ainsi la jeune adolescente se maudit tout en se relevant toute seule après avoir fait biiiiiiiiiien mal au moine. La réaction inattendue de la jeune fille est censée provoquer un sacré ram-dam laissant une opportunité à Majisse de s'en sortir.*

Voilà ma chance de m'enfuir et de fuir ce chat !

*Bon, la solution ne brille pas par son originalité, mais Majisse avise une fenêtre non loin et court dans cette direction avant de sauter par celle-ci et de à nouveau tomber dans le vide.*

Une fois par jour... C'est peut-être un peu trop. Je vais pas compter sur l'aide providentielle d'un apprenti boulet, la dernière m'a suffisamment pompée la veille ...

*Dans sa chute, Majisse remarque non loin un petit édifice où elle pourra arriver en se propulsant. Cette dernière ayant accumulé assez d'air dans sa chute, elle l'expulse de ses mains d'un geste brusque et dévie violemment sa trajectoire pour s'écraser sur un petit balcon. Majisse se relève promptement sans faire attention aux moines qu'elle a perturbé.*

Bon, j'ai complètement foiré mon coup, j'ai frappé violemment un moine qui en tombant va certainement se faire s'effondrer une partie du complexe provoquant la mort de centaines de personnes. C'est carrément pas bon pour moi, le vieux va me courir après pour me faire payer. En plus, il y a un chat en liberté, je ne suis plus du tout en sécurité ici. Je dois fuir à tout prix, voler un bison, un baton, un bateau, un dirigeable ou un bambin. N'importe quoi, mais je dois foncer sur la première occasion de me barrer de ce temple qu'importe la destination !

*Et Majisse part en courant, laissant le "destin" lui imposer sa volonté. Majisse n'en avait que faire après tout. Elle n'avait pas de réel objectif si ce n'est celui de ne pas se mettre inutilement en danger, elle n'avait aucune possession auquel elle tenait, mis à part son bandana et son collier.

Bref, la première occasion elle la saisirait, même si c'était au détriment d'un gentil moine.*

[Némo]

*Y'a des moments dans la vie, où il se passe des choses aux quel on ne s'attend pas. Ce fut le cas pour Handoo, dans cette situation. Il s'était préparé à se faire insulté dans le pire des cas, mais il semblerait que la moniale ne l'entendait pas de cette oreille. Elle eu une réaction totalement irrationnelle. Apparemment elle devait maitriser l'air car, notre gros moine se prit une petite rafale qui le fit reculer de quelques pas, tout en soulevant gracieusement ses bourrelets. Puis elle se jeta couteau en avant sur le pied, de Handoo, qui laissa tomber son bol, sous l'effet combiné de la douleur et de la surprise, et tomba à la renverse. Pourtant, il ne semblât pas s'énerver le moins du monde. En fait, la scène se déroulait bien trop vite pour lui. La moniale sauta par la fenêtre.

Le temps que Handoo se relève, un certain attroupement c'était déjà fait devant la fenêtre ce qui l'empêcha de voir ce qui était advenu de la moniale. Il ramassa son bol ainsi que la nourriture tomber par terre, pour éviter de faire du gâchis, c'est peut être sale mais au moins c'est économique. Puis il s'assit à une table et commença à manger.*

J'espère que j'aurais pas de problème par rapport à ce qui vient de se passer. Enfin je vois pas pourquoi j'en aurais. J'ai rien fait.

[Toth]

Lieu : Le Réfectoire
Partenaires de RolePlay : Handoo et éventuellement Majisse ( désolé pour l’incruste, j'espère que je ne gène pas trop. )


*Enfin. Toth pouvait enfin faire le voyage dont il rêvait tant : son oncle lui avait finalement donné la permission de s'échapper quelques mois. Il réfléchissait déjà langoureusement à ce qu'il ferait dans chaque villes qu'il parcourrait, mais, avant tout, il devait préparer ses affaires.

Il marchait donc tranquillement vers sa chambre à coucher, pensant déjà au rencontre qu'il ferait avec les habitants des autres villages. Malgré le bruit d'Airdending fait par les Novices dans la cour, à côté de lui; il semblait imperturbable et plus encore : l'on n'aurait même dit qu'il esquissait un sourire, lui qui a pourtant toujours détesté les maîtrises en tout genre. C'est donc de bonne humeur qu'il atteint sa chambrée.*

Bon alors... que me faut-il pour un voyage long de six mois... Ah ! Tiens ! Mon meilleur bouquin bien évidemment... mais aussi... beaucoup de feuille de papier ! Je vais sans doute rencontrer un pléthore de personnes, il me faudra noter ce que je penserais d'eux et de leur culture.. Oh ! Qu'est-qu'il me tarde !

* Il continuait à chercher avec exaltation lorsque, tel un coup de tonnerre, son ventre gargouilla*

Ah.. Je commence à être afammé. Je devrai aller me prendre un petit casse-croûte au réfectoire et, oh ! en même temps je pourrai en profiter pour annoncer mon départ au autres moines !

*Il sortit de la pièce en laissant tomber le sac où il rangeait ses affaires et en un rien de temps se retrouva au Réféctoire. Mais à peine fit-il son entrée, qu'il remarqua le désordre inhabituel qu'il y'avait dans la pièce *

...Mais que s'est-il passé ici?!

*Des tables cassées, de la nourriture à terre, une fenêtre ouverte de force, une cacophonie à n'en plus finir.. Toth fut, cela dit, le plus surpris de voir au fond de la pièce un moine assez trapu (il faut l'avouer), manger seul à une table, comme-ci de rien n'était, la majorité des personnes avaient pourtant les yeux rivés sur lui. Ce dernier avait ses habits relativement endommagés.

Toth fortement intrigué décida d'aller lui parler, de toute façon il aura assez de temps pour ranger ses biens.*

- Hum.. B-Bonjour.. Excuse-moi de t’importuner mais.. je n'ai pas pu m'empêcher de venir te parler. Tu as l'air si serein comparé aux autres. Sais-tu par hasard ce qu'il vient de se passer?

*Sans laisser le temps à Handoo de répondre, il ajouta en tendant la main (avec un sourire amical)*

- Oh ! Et moi c'est Toth.. Toth Namikawa ! Enchanté.

[Esprit des Vents]

*Dans le réfectoire, c'est Bagdad. Par conséquent, les casques bleus ne tardent pas à débarquer. Kanda Thuani, flanquée de trois de ses miliciens, déboule dans la salle katana à la main. C'est que de l'extérieur, ce qui se passe là ressemble fort à l'attaque d'un ours ornithorynque. Cependant, devant l'absence totale de bambins nageant dans un bain de sang, le professeur de maîtrise s'arrête, croise les bras et toise la scène d'un air peu amène. Il va lui falloir des explications.
Non loin de là, Terthon le chaton a trouvé une véritable corne d'abondance : un plat de porridge laissé à l'abandon par un cuistot. Décidément, les nomades sont des chics types. Le chat note l'adresse et s'empresse de plonger sa petite tête poilue dans le récipient. Vu ! Une cantinière moins négligente que son collègue constate le larcin et envoie une rafale en direction de l'animal. Un peu surdosée, la rafale... Le plat décolle, emportant chaton et porridge. Atterrissage prévu dans dix secondes, le temps de traverser le réfectoire. Destination ? Hmmmm... A vue de nez, la tête de Kanda, qui tourne le dos à la scène et ne s'aperçoit de rien, car le miaulement aigu du chaton ne parvient pas à passer au-dessus du gros bordel ambiant.

En ce qui concerne notre petite diablesse... Ayant quitté le réfectoire au bon moment, elle a échappé au regard de la milice. Maiiiiis allez savoir si les explications demandées par la milice ne déboucheront pas sur une chasse au monstre. Cours donc, Majisse ! Voilà que tu débouches sur les étables. Ça grouille de paisibles ruminants.*

[Némo]

*Handoo mangeait tranquillement. Toute cette histoire n'était déjà plus que du passé pour lui. Bon ça l'était un peu moins pour les gens présents dans le réfectoire, qui apparemment continuais à fixer le moine ventripotent. Celui-ci mastiquait lentement sa nourriture, faisant en sorte de l'apprécier à sa juste valeur. Un jeune homme viens lui parler. Celui-là, il n'est pas franchement assortit au couleurs local. Il ne porte pas de tunique, les traditions se perdent. Le gros moine mit une bonne vingtaine de secondes avant de comprendre que le jeune homme s'adressait à lui, et prit autant de temps pour réfléchir à ce qu'il pouvait bien lui répondre. C'est malgré tout avec un grand sourire qu'il lui répondit.

"-Enchanté Toth. Tu peux m'appeler Handoo. Ce qu'il c'est passé ici ? Je ne sais pas trop comment l'expliquer. Enfin je vais essayer quand même. Alors j'ai percuter une moniale, qui l'a mal prit, qui m'a attaqué avec un couteau et sa maitrise, puis qui c'est défenestré. C'est tout ce que tu voulais savoir Toth ?"

*C'est ce moment là que Kanda Thuani rentre, que le plat et le chat volent. Handoo ne pouvant utiliser une quelconque maitrise, et étant trop loin pour intervenir il ne pu qu'essayer de la prévenir.*

"-Attention !"