SHURAT / NEFKEN
*Shen accroche donc une de ses chaines et l'envoie au niveau des arbres pour ralentir la chute, Nefken tente de manœuvrer, sauf que dans l'explosion, le Jet Pack se disloque. Merci les combinaisons, aucun des deux ne subira de graves brûlures, ils volent et retombent vers les arbres. Merci les arbres, vous ralentissez leur chute qui auraient dû être mortelles mais qui ne le sera pas ...
Ainsi les deux Soldats tombent, dans leur chute ils sont éraflés au niveau du visage par le fouettement des branchages... Mais mieux vaut être fouetté par le décor que se scratcher sur le sol... Voilà que soudain, ils rencontrent le sol, mais plus d'arbre, un regard vers l'arrière leur montre qu'ils ne sont désormais plus dans la forêt et qu'ils sont prit dans une chute à même le sol. Oui le sol est pentu, très pentu, et les voilà en train de glisser sur un sol boueux sans aucune chance de se rattraper.
Quand soudain... Un mur. Un aimable mur se trouvait là et a cru bon de stopper leur chute. Certes il y a plus délicat qu'un mur en pierre pour stopper une course folle, mais nous n'allons pas nous plaindre quand on survit à ce genre d'incident...
Le choc est ceci dit suffisament sévère pour sérieusement sonner les deux fils du feu qui voient des étoiles pendant un court instant. Mais peu à peu leur sens reviennent.
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*La lumière revient, ils saisissent mieux les informations envoyés par leurs yeux à leur cerveau. Les connexions se font et se réveillent avec difficulté. Ils sont au pied d'une large pente et se retrouve derrière ce qui semble être les ruines d'une maison. Ils sont dans des ruines surplombés par la sombre forêt. Ils contournent la bâtisse et ils se rendent compte qu'ils sont VRAIMENT dans les ruines de l'ile blanche, l'antique cité blanche.
Les bâtiments sont délabrés, la plupart des toits sont effondrés, il y a des trou dans les murs... Les routes sont pavés, mais dans un sacré sale état, à certains endroits, on sent que la nature tente de reprendre ses droits mais que quelque chose tente de l'en empêcher...
Quelque chose... Oui mais quoi ?
Alors qu'ils déambulent dans les rues vides de ce qui était auparavant le centre du monde, ils sentent leurs poils qui s'hérissent. Il y a quelque chose de malsain entre ces murs. Comme si ils n'étaient pas seuls. Comme si la ville était encore remplie de toutes ces âmes, qu'elles ne les avaient jamais quittés. Pourtant, il n y a personne.
Au dessus, des nuages noirs tournent dans une valse macabre, un orage tonne. Un vent puissant les décoiffe alors que la pénombre est parfois entrecoupée de puissants éclairs frappant semble-t-il à un seul et même endroit un peu plus loin dans la cité fantôme...*