*L'homme te répond, un nom courant, qui te sortira sans doute assez rapidement de la tête vu la quantité que tu entendras aujourd'hui. Pas que des noms, d'ailleurs, car le voilà qui commence à se plaindre. Y'a trop de monde, et pourquoi qu'il faut attendre, et les médecins pourraient un peu se dépêcher de venir s'occuper de lui, c'est qu'il a du travail lui... Bref, un patient comme on les aime.
Mais sinon, il n'a rien de plus que quelques bleus, et peut sans risque attendre encore un peu. Avec un peu de chance, il finira par en avoir marre et partir de lui-même.*
Mmmmh...
*L'homme s'approche alors de toi et, d'une main experte, découvre ta jambe et commence à la palper délicatement. Après quelques dizaines de secondes de ce traitement, il se relève.*
Bon, tout me semble bien remis en place. Je préfère vous garder ici tant que tout ne s'est pas calmé en bas, il serait dommage que vous vous fassiez bousculer dans votre état... Mais vous devriez pouvoir dormir chez vous ce soir si aucune complication ne se déclare d'ici là.
*Un sourire, un salut de la tête... Et le voilà repartit vers le patient suivant.*
*Il faut bien avouer que, dans la cohue générale, personne ne fait vraiment attention à toi. Il faut dire que parmi les cris et vociférations de certains, visiblement "agacés" de ne pas être pris en charge à la seconde de leur arrivée, tu restes assez discrète. Et du coup, ben... on ne te remarque pas vraiment.
Bon, par contre, si tu restes immobile au milieu de tout ça, il y a de fortes chances pour que tu finisses par te retrouver sur le chemin de quelqu'un. Après, est-ce une bonne ou une mauvaise chose...*