Le Centre-ville

[Kuroi]

*Mido regarda le voyou s'enfuir en abandonnant son complice*

- Tssss quel lâche. Alala je pari qu'en plus mon oncle va m'engueuler pour avoir mis autant de temps à revenir.

*L'homme au trench-coat passa alors devant lui en lui adressant un compliment*

- Merci du coup de main. C'est la première fois que je vous vois par ici. Je m'appelle Mido, Hibiki Mido. Et vous ?

[Pix]

*L'homme toujours la main sur son cigare s'arrête et se tourne vers Mido. Il le regarde d'un air neutre. Il enlève le cigare de sa bouche afin de pouvoir répondre.*

-Ne me remercie, ils étaient gênants pour moi aussi, et si tu n'avais pas été là, ils auraient été assez stupide pour s'attaquer à moi.

*Blake se retourne à nouveau et pointe un bâtiment du doigt non loin en remettant son cigare au bec. Il était normal que Mido ne l'ai jamais vu en temps normal à cette heure-ci, Blake était déjà dans son bureau à lire tranquillement le journal ou à travailler sur ses notes ou encore écouter la radio... Lui par contre, il connaissait Mido... Enfin le connaitre, c'était peut être un peu exagéré, quand il s'ennuyait et qu'il observait la rue, il voyait souvent ce coursier qui passait par de petites ruelles inextricables que le commun des mortels semblaient vouloir esquiver à tout prix.*

-Je travaille là bas. Je suis détective privé et c'est mon bureau. Si toi ou ton oncle avait besoin de mes services, tu sauras où me trouver gamin !

*L'homme lâche soudain son cigare et fouille dans les poches de son long manteau. Il semble farfouiller et avoir pleins de trucs camouflés dans le long manteau et vu l'air agacé du propriétaire. Ça avait l'air d'être un sacré fouilli !*

Argh ! Où est ce que c'est ! J'étais pourtant sur d'en avoir sur moi ! Ah ! Voilà !

*L'homme sort une carte et la tend vers Mido.*

- Détective Char.

[Kuroi]

*Mido regarda la carte du détective avec attention.*

- Détective privé ...

*Mido avait perdu ses parents dans un naufrage lorsqu'il avait 7 ans. Son oncle l'avait alors prit sous son aile. Cependant aucun des deux ne savait ce qui était vraiment arrivé lors de cet accident. On leur avait dit qu'un problème moteur était à l'origine du sinistre mais sans vraiment de détails. A croire que le sujet voulait être clos rapidement. Peut-être qu'un jour il demanderait à se détective d'enquêter sur le décès de ses parents afin d'y voir plus clair. Mais connaître la vérité à ce sujet ne faisait pas vraiment parti de ses priorités.*

- J'y penserais.

*Il ranga alors précieusement la carte dans son sac*

- Venez faire un tour à l'épicerie Hibiki si il vous faut quelque chose, je vous ferai un prix. Bref, bonne journée à vous et attention dans les ruelles.

*Il lui adressa un sourire moqueur et prit la direction de l'épicerie de son oncle*

Je crois que je n'ai pas d'autres livraisons aujourd'hui, je vais pouvoir m'entraîner.

[Seom]

*Yuna avait pris sa décision. Si elle voulait apprendre la maîtrise de l'eau elle devait quitter Républic City et trouver un maître. Mais pour cela il lui fallait tout à d'abord se rendre une dernière fois au commissariat central afin de déposer sa démission. Elle glissa donc la lettre dans une enveloppe qu'elle garda à la main et descendit de son appartement en direction du commissariat. Elle comptait faire ce dernier trajet à pied. Sur le chemin, elle s'arrêta devant une des échoppes, celle qui vendait toute sorte de petits pains. Puis, en uniforme, 6 pains et une enveloppe à la main, alors qu'elle avait l'air de porter un déguisement, elle reprit sa route.*

Manger plutôt que de réfléchir c'est le meilleur compromis que j'ai trouvé. Quitter la police n'est pas une chose facile. Mais il faut partir au moins un temps, pour acquérir la maîtrise de l'eau, parce qu'un maître de l'eau sans maîtrise ça l'a fou encore plus mal qu'un policier plus concentré sur son en-cas que sur la rue.
La rue et sa dispute, la rue et ses bruits d'étales brisées et les plaintes de ce type qui se fait taper dessus. Merde, un mec qui se fait taper dessus

*En quelques secondes Yuna analysa la scène, elle l'avait déjà vu tant de fois après son entrée dans la police, et peut être encore plus avant. Un sous-fifre des triades, venu récupérer de l'argent, extorquer des fonds, demander un service... et un type pas assez serviable à son gout . Elle les rangeaient en deux catégories : les perdus, autant à sauver que les victimes, et les finis. Là on avait un beau spécimen de fini, un violent sans intelligence, un bas de l'échelle, entré dans la mafia pour faire de l'exercice, un peu comme on s'inscrit à un club sportif.*

- Hey, bonjour, moi je suis de la police
- …

*Considérant le dialogue comme suffisant Yuna laissa tomber ses pains (parce qu'il le valait bien), s'interposa entre les deux hommes avant de neutraliser assez brutalement le petit nerveux perturbateur. Car si sa maîtrise de l'eau la rendait honteuse, ce n'était pas le cas de sa technique de combat apprise lors de sa formation. Et puis ses nerfs étaient aujourd'hui particulièrement à vif*

Finalement maîtriser cet idiot est aussi une manière d'éviter de trop penser, et au moins je ne ferais pas le chemin seule vers le commissariat. Ensuite il faudra trouver le capitaine.

[Pix]

*Blake sourit.*

-Si tu me fais un prix, je ne peux pas me permettre de refuser ... Les temps sont durs ...

*Il le salue alors de la main pendant que le jeune homme part en courant. L'homme le regarde partir avec un sourire aimable.*

Sympathique le gosse...

*Mais très rapidement, son sourire disparait, il sort un carnet et un crayon et prend certaines notes sur ce qui venait de se passer. A peine sortie de la ruelle il ferme violemment son carnet et accoste le premier passant.*

-Vous ! Il y a un homme blessé au crane dans cette ruelle, il a une brûlure sur la joue et le doigt retourné. Ne restez pas planté là et allez chercher un médecin !

*Le passant, un peu prit de court ne chercha pas vraiment à comprendre et après avoir remarqué le corps gisant non loin, partit en courant chercher de l'aide.
Blake range alors son carnet avec un sourire.*

Voilà, comme ça, je l'aurais pas sous la fenêtre toute la journée ce crétin ...

*Le détective ouvre alors la porte du grand immeuble et monta vers son bureau, un petit office qu'il louait pour pas cher ... Faut dire que la batisse était rongée par les moisissures et les termites... Mais pour le travail, c'était largement suffisant. A peine rentré dans son office, l'homme va ranger son manteau et range dans le tiroir de son bureau tous ses accessoires accrochés à ses bretelles.
Blake passe une main dans ses cheveux en soupirant alors qu'il écrase le cigare dans le cendrier. Il s'installe prêt de la fenêtre et attrape l'appareil photo près de son bureau et prend en photo les gens dans la rue quelques instants en silence.*

J'aurais du photographier ce crétin dans la rue ... On ne sait jamais.

*Il ronchonne en posant son appareil photo.*

Je vais aller me servir un café maintenant que j'ai pu en acheter ...

[Le Tribun]

SEOM

*Dans une ruelle un peu éloignée, un homme était en train d'en agresser un autre.*

-File moi ton argent, où je vais me facher Bako !

-Nan, fiche-moi la paix !

*Puis un agent de police arriva derrière le malfaiteur.*

-Hein ?

*Et sans qu'il ne puisse rien comprendre, l'homme se retrouva cloué au sol, alors que la victime se contenta de se plaquer contre un mur, tombant sur les fesses.*

-Oh merci ! Merci ! Ils essaient de m'extorquer l'argent que je gagne depuis des semaines ! Pour se venger du fait que sa femme l'ait quitté pour moi !

-La ferme ! J'en ai rien à foutre de la grosse ! C'est ta peau que je veux !

*L'individu ne cesse de remuer.*

-Allez ! Lache-moi merde !

Flic de merde !

-Saloperie, T'es qu'une merde Bako ! Toujours à te cacher derrière les femmes hein ?! Et bien j'espère qu'un jour tu t'étoufferas dans tes vomissures raclure !

*Et l'homme crache sur le sol en ne disant plus un mot, cessant même de se débattre.*

-Allez madame la flic, amène-moi donc en taule que je n'ai plus à voir cette sale tronche.

[Kuroi]

*Mido arriva devant chez lui. Il vivait dans un appartement avec son oncle, juste au-dessus de leur épicerie. Il poussa la porte de cette dernière faisant retentir la clochette.*

- Eh bien je pensais que tu t'étais perdu.

*Son oncle était assis derrière le comptoir. Il lisait le journal*

- Désolé oncle Yei. J'ai eu quelques...imprévus.

*L'oncle leva alors les yeux vers lui*

- Imprévus ? Si tu traversais l'une de ces ruelles mal famées sa ne m'étonne pas que des racailles t'ont abordées gamin.

- T'en fais pas. Je les ai donné une bonne leçon avec l'aide de quelqu'un qui passait par là, une sorte de détective. De toute façon avec tout ce que tu m'a appris tu n'as pas à t'en faire pour moi.

- Gamin qui t'a dit que je m'inquiétais pour toi ? Si il t'arrivait malheur, tu crois que je pourrais livrer les clients et tenir la boutique ? Va donc t'entraîner au lieu de dire des bêtises !

*Mido réprima un sourire. Il savait que son oncle tenait à lui. Il passa alors dans l'arrière boutique. Il enleva son sac, se dévêtit et enfila sa tenue d'entraînement qui était composée d'un kimono rouge usé attaché par une ceinture orange. Son oncle lui avait dit que c'était la tenue d'entraînement de son père.*

*Il entra alors dans la pièce voisine, aménagé en petite salle d'entraînement personnel. Au centre de cette dernière trônait un mannequin de bois. Le pauvre était vraiment en sale état. Il portait des traces de brûlures un peu partout et son flanc droit était ravagé à cause des quantités de coup de pieds qu'il encaissait à ce niveau là.*

Faudra que je m'en trouve un autre, encore ... J'ai l'impression que les mannequins durent de moins en moins longtemps

*Il se mit en garde*

Entre toi et moi comme toujours mon vieux !

*Il commença alors à frapper durement avec sa jambe droite le pauvre mannequin et ajouta ensuite à ses attaques la maîtrise du feu.*

*Mido passa toute la journée à s'entraîner. Il n'appréciait pas le travail mais pourtant l'entraînement le passionnait et la petite altercation qu'il avait eu avec les voyous dans la journée avait contribué à son engouement.*

*Il cessa de s'entraîner lorsque le soleil se perdit derrière l'horizon. Il alla prendre une douche, enfila des vêtements propres, prit ses affaires et, comme tout les soirs, il se dirigea vers le parc.*

- Je sors oncle Yei.

- Fais attention à ne pas avoir d'autres "imprévus" gamin.

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[Halda]

* Halda avait passé la nuit en cellule, à cause d'une petite altercation avec un maître du feu, au Parc. On l'avait laissé partir tôt dans la matinée, puis il avait traîné dans la rue en quête d'un salon de thé ou il pourrait prendre son petit déjeuné tranquillement..

Un thé s'il vous plait... Avec trois gâteau de riz... 'm'apportez ça sur la terrasse, s'il vous plait ?!
*Il avait la voix des insomniaques qui s'étaient battu toute la nuit avec leur sommeil. La réalité était seulement qu'il n'avait pas réussi à fermer l'oeil de la nuit, car il n'était pas habitué à dormir sur le sol froid et dur des cellules de prison.*

Hé béh, mon petit monsieur, vous avait du folleeeement vous amuser toute la nuit... Quand on voit votre tête ! Ouhahahaha

*C'était un gros monsieur qui avait un rire gras et puissant. Le jeune "délinquant" leva les yeux au ciel et préféra aller s’asseoir à une table à la terrasse . Le petit déjeuné ne tarda pas à arriver. Exactement ce qu'il lui fallait pour se remettre de cette horrible nuit. Il sortit une cigarette du paquet qu'il avait acheté en sortant du commissariat et commença à fumer en dégustant son repas. C'est que, quand il était stressé, ou troublé par quelque chose, il avait tendance à se réfugier un peu trop dans les cigarettes (quand à l'alcool n'en parlons pas..).
N'ayant pas de feu, il en demanda à une jeune femme à côté de lui, qui était, fort heureusement, un maître du feu.*

*Soudain, des éclats de voix éclatèrent. Toute la terrasse se retourna vers les deux hommes qui se battaient, à une trentaine de mètre de là. *

Mmmh. Encore des gens qui se battent. Hé bah cette fois-ci, je les laisse allègrement s’entre tuer. Puisqu'on pas le droit d'aider...
Mais, c'est le deuxième fou/violent que je croise en même pas 24h, quand même. 'sont devenu tarés, les gens, ou bien ?

*Heureusement, une jeune femme intervient. elle porte un uniforme de policier, et a des petits pains à la main.*

Une maître des pains, peut être ?

*Oui, une maître des pains. Elle immobilise le fou qui agressait le pauvre commerçant en lui mettant un beau, en tout cas. *

Ils sont partout, ces flics...

*Halda se replonge dans sa tasse de thé, le combat ayant l'air terminé, et finit sa clope, qu'il jette dans la rue. *

[Le Tribun]

HALDA

*En face de lui, un homme lui sourit aimablement avant de payer son café. Il se lève et reprend la route jusqu'à une Satomobile. Il embarque et démarre le véhicule qui s'enfuit dans la ville ...

Les rayons du soleil passent au dessus des premiers grands bâtiments et aveuglent presque le citadin... Il était peut être temps de se mettre en route ?*

[Halda]

*Il s'endormait à moitié... Le soleil pointait désormais ses petits rayons tiède du matin, sur la terrasse du salon de thé.*

Il est temps d'aller DORMIR, bon sang.

*Il se leva d'un coup, et alla payer l'addition . Le cerveau en vrac, il n'arrivait plus trop à comptait l'argent qu'il lui restait dans les poches. Il réussi néanmoins a payer la somme exacte, et s'en alla...*

*Il se dirigea alors vers sa maison, à quelques rues de là (elle se trouvait dans une rue débouchant sur les quais), et bien qu'il se déplaçait à la même allure q'une tortue-escargot, il arriva chez lui en moins d'une demi-heure... Il posa sa besace dans un coin, enleva ses vêtements, prit un bon bain chaud, en sortit deux heures plus tard (il s'était endormit dedans), se sécha grâce à sa maîtrise de l'eau, et alla, enfin, s'affaler dans son lit, moelleux, chaud, douillet, et confortable, où il put rêver tranquillement qu'il volait sur une chaussette violette géante tractée par des bisons volants.