Le Port

[Avatar Aang]

Lieu : Le port

Quel meilleur endroit pour une promenade que le bord de mer ? Chers touristes, honorés citoyens, la ville vous encourage à profiter du port !
De ses quais, vous pourrez contempler les navires aux flancs alourdis de marchandises et de vies.
A l'Ouest, vaisseaux de transport et de croisières se donnent en spectacle. Ils fendent les eaux de la baie pour rejoindre des paradis lointains.
A l'Est, près du quartier industriel, arrivent vivres, matériaux et importations de toutes sortes.

Au centre de la baie, les siècles passés vous contemplent par les yeux de pierre d'un ancien avatar. La statue d'Aang, prédécesseur honoré de Maîtresse Korra, est le chef d'oeuvre du sculpteur et maître de la terre Mi Shei Aang Jelo.

L'accès à la baie est sécurisé. Depuis la révolution de notre bonne cité pour son indépendance contre la Nation du Feu, il y a dix ans, un système de barrage veille à notre sûreté. Il s'est d'ailleurs astucieusement inspiré de celui en vigueur chez notre ancien adversaire. Néanmoins, les murailles plongeant dans le tumulte des flots, les canons qui les dominent sont le pur produit de l'intelligence des ingénieurs et des savants de notre ville.

Le port, encore aujourd'hui, est un lieu de création. Les arsenaux de l'armée y construisent en secret les vaisseaux de guerre de demain, en étroite collaboration avec les industries Lossan. Mais, comme nous l'a confié le général en chef Wallace Biggs : « ce n'est pas un coin pour les civils. Ecrivez le bien dans vos petits prospectus ! Ici, c'est la sécurité de la cité qui se joue et pas un bal à la corne Tsungi. »

Cette description vous est gracieusement offerte par l'office du tourisme de Republic City.

[Le Tribun]

*Le Soleil se lève à l'horizon, il semblerait que ça soit une belle journée aujourd'hui ... La baie de Republic City s'éveille aux gré des cris de volatiles...
Seulement au loin, on percevait quelques ondées bien particulières ... La brume se lève... Des vagues de plus en plus grosses se forment alors qu'un brouillard surnaturel se propage au niveau du port.

Un bateau émerge de la brume et fonce vers le port à toute allure.

Le service de sécurité de la ville est en branle ! Des cloches résonnent et réveillent en sursaut les quelques fiers marins qui dormaient dans leur bicoque.

Le navire est très rapidement appréhendé par de fiers vaisseaux militaires, des cris résonnent, les forces de l'ordre n'apprécie guère qu'on fonce vers le port, même quand on est un petit bateau avec une allure bien fragile.

Le petit navire s’exécute et ralentit la cadence. Très vite les gros navires entourent le petit bateau et l'abordage est mené.

Des soldats sautent dans le bateau. Pour les accueillir ... Un vieil homme qui passe le balai.*

-Qui est le capitaine de ce navire vieil homme ?

-Il est ici même gamin !

-Combien êtes-vous dans le bateau !

-Comme à chaque fois que je suis de passage dans la ville, je suis tout seul et le motif de la visite c'est le tourisme ! Par les esprits, vous pourriez communiquer entre les services ! Vous pouvez fouiller le navire, mes papiers sont je ne sais où! Mais prenez garde chenapans ... Je viens de passer le balai dans la cale !

*Les soldats se regardent avec un air déconfit, deux soldats s'exécutent et rentrent dans la cale avec tout le respect qu'il est possible quand on perquisitionne. Celui qui semble être le chef de l'unité s'adosse aux bastingages en sortant une pipe. Un soldat remonte vite.*

-Hé ! C'est quoi tous ces poissons dans de la glace ? Vous mouillez dans la contrebande ?

-Contrebande ? Soit pas couillon l'ami ! Faut bien manger en mer ! Et puis je n'ai que faire de vos piécettes ! A mon age, qu'est ce que vous voulez que je fiche d'un Yuan de plus ou de moins !

*Après une longue inspection où les soldats furent presque tourné en ridicule, le bateau put reprendre sa route jusqu'au quai. Très rapidement le vieillard saute du bateau pour atterrir souplement sur le sol, armé de son bâton de marche et d'un craquement.*

-Wouaïe ! Mon dos ! Saleté ! C'est pas bon de vieillir !

*Le vieil homme lève alors son poing vers le ciel.*

-Republic City ! Me revoilà !

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*Le tramway s'arrête. La cloche sonne, Blake se réveille en sursaut.*

J'ai loupé l'arrêt...

*Ne voulant pas se retrouver à l'autre bout de la ville, Blake se précipita vers la sortie pour réaliser à la sensation de sel qui brûlait ses narines qu'il était au port. Le soleil était en train de se lever et il embrasait littéralement l'horizon, les reflets orangés sur l'eau lui rappelant la bonne époque où il pourfendait le fils du feu pour les joies de la paix... Après tout, quel belle pensée qu'il faut des armes pour amener la paix. Aussi Blake marcha un long moment dans la rue principale du port à la recherche d'un quelconque magasin ouvert pour pouvoir enfin s'acheter son café et peut être de quoi manger, son estomac criait famine.*

On dirait qu'ils sont relativement lève-tard dans ce quartier ... Je ne comprends pas, il est pourtant que 6h30

*Rangeant sa montre à gousset dans sa poche et avisant un banc non-loin. L'homme se dit que le mieux serait donc d'aller s'asseoir là bas et d'attendre patiemment que la journée avance. Une fois assis il remarque une chose par terre qui brille.*

Cool, un Yuan.

*Il se baisse ramasse la pièce, la regarde un peu briller aux lueurs naissante du soleil, avant de la glisser négligemment dans sa poche.*

[Le Tribun]

-Le début de la richesse n'est ce pas ?

*Une voix de vieillard résonne derrière Blake, un vieil homme s'installe.*

-Tu permets que je m'assois ? Il faut que je repose mes vieilles guibolles !

*Le vieil homme s'installe, installant son bâton de marche près du banc.*

-Quelle matinée n'est ce pas jeune homme ? Il fait bon vivre dans cette ville ! Mais rien ne vaut les perles du port de Hai Ouakoku si tu veux mon avis... Le mieux reste quand même le Pôle Sud, tu y vois de telles bijoux ... Mais le problème ...

*Il se tourne vers Blake en levant un doigt.*

-C'est le sur-emballage !

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*Blake ne put répondre que le vieil homme s'invita à ses cotés. Sans s'offusquer ou y prêter la moindre attention, Blake continue de regarder l'horizon. Mais il était difficile de penser avec ce vieillard fou qui gesticulait à coté. De ce qu'il disait, cet homme était un grand voyageur, il semblait qu'il en ait vu des villes. Il tourna légèrement la tête et fut étonné que celui qui parlait comme un grand voyageur avait l'apparence d'un vagabond, un vulgaire clochard aviné qui harcèle les honnêtes gens.*

-A vrai dire, je ne peux hélas donner mon avis ... Je n'ai jamais quitté la ville.

*N'étant pas vraiment sur de quoi parlait le vieil homme, Blake ne préfère aller plus loin, se contentant de renifler plus en détail l'odeur du vieil homme pour savoir si il était un peu alcoolisé ou juste un peu ... Disons, avec une perception différente de notre monde.*

C'est bien ma veine.

[Le Tribun]

*Blake renifle le vieillard, il sent la vinasse ... Surement un poivrot doit-il subitement penser !*

-Ah ! C'est bien triste de n'avoir jamais quitté les dalles de son pays pour aller voir ce qui se fait de beau ailleurs mon jeune ami !

*Le vieil homme rigole, avant de sortir une bouteille en terre cuite, et de la tendre à Blake.*

-T'en veux ? Je peux te jurer que ça réveille, ça vient des Temples de l'air Austral ! C'est de la piquette mais ça se boit ! C'est bon pour la circulation il parait ! Je dois t'avouer préférer une bonne blonde, mais au réveil, ça fait un peu alcoolique pas vrai ?

*Le vieil homme rigole de plus belle jusqu'à en tousser et à presque cracher ses poumons. Il se redresse et renifle bruyamment.*

-Sinon tu fais quoi dans la vie jeune homme ? C'est quoi ton petit nom ?! Parle donc moi de toi !

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*Blake grimace alors les relents d'un vieux rouge bien gras lui remontent dans les narines.*

Ah ! C'est bien ma veine, il est aviné l'animal !

*Après un bref moment de recul, l'homme termine d'écouter les récits du vieillard, il refuse poliment sa proposition en lui souriant.*

-Il est vrai qu'attaquer à la bière de bon matin ... Ça fait poivrot.

Alors que tout le monde sait que le vin non ... Je me demande sérieusement qui est ce guignol ?!

*L'homme soupire, alors que le mendiant laisse exploser toute sa curiosité.*

-Je suis désolé, mais je n'apprécie rarement parler de moi ... Je vais et je viens dans cette grande cité.

*Il soupire à nouveau.*

-On peut dire que je cherche ma voie ...

Puisque je suis coincé avec lui, autant que je lui fasse la conversation... J'imagine....

-Et vous ? Fier navigateur...

*Sentez la pointe de sarcasme dans la voix.*

-... Que faites vous dans la belle cité de Republic City à part divaguer en buvant du vin de nos amis fils de l'air ?

[Le Tribun]

*Le vieil homme sourit sous sa capuche en buvant sa boisson.*

-Je navigue et je divague ! ça me prend tout mon temps ! Et tu veux savoir ? Ça ! C'est la vraie vie ! Juste naviguer, se laisser porter par les vagues ! Aller de port en port pour raconter ses péripéties et ses histoires !

*Il termine sa bouteille et la jette au sol, la bouteille se brise alors sur le bitume.*

-Tu veux mon avis ? La jeunesse perd les pédales ! Il est bon parfois de lui conter certaines histoires pour lui ramener les pieds sur terre ! Tu perds les pédales mon ami ! C'est pas parce que t'as fais des trucs horrible dans l'armée que tu dois t'en vouloir et faire de ta vie une misère !

*Dit-il tout en tapotant du doigt sur l'épaule de Blake avec un grand sourire. Il éclate soudain de rire en voyant la tête de Blake. La poilade terminée, le vieillard se lève en soupirant. Il saisit son bateau.*

-Enfin ! Je suis bien conscient d'avoir dépassé la date de péremption dans ce monde ! Je suis juste bon à être un vieillard qui sillonne les ports pour aider les jeunes âmes égarées.

*Il tend la main à Blake.*

-Il est temps de passer le flambeau n'est ce pas ?!

*Blake et le vieil homme se sert brièvement la main.

Un ange passe...*

-Allez la jeunesse ! C'est à vous de jouer maintenant !

*Il se tourne et se dirige vers le quai. Le dos tourné à Blake, il lève soudainement un doigt vers le ciel.*

-Et n'oublie pas !

*Il pointe alors ses fesses.*

-C'est au popotin que tu dois juger la valeur d'une dame ! Crois-moi ! Ça ne m'a jamais trompé !

*Et le vieil homme traça sa route.*

-Et si tu croises l'avatar, passe-lui donc le bonjour de ma part !

[Pix]

*Blake écoute avec attention les paroles du vagabond, ce dernier semble avoir adopté un mode de vie relativement simple dont il se satisfaisait entièrement.*

Ma foi, c'est le principal ... Enfin je pense.

*Le détective était cependant septique sur ce dont la jeunesse et le monde avait besoin, de ce qu'il savait, les contes de fées ne réglaient nullement les problèmes. Puis soudain, le blocage, Blake tourne violemment la tête vers l'étrange vieillard.*

L'armée ? Mais ... Comment a-t-il su ?

*Fronçant les sourcils, devenus désormais méfiant, Blake s'échinait à essayer d'analyser le vieillard qui était surement plus que ce qu'il laissait apparaître. Un espion de la Nation du Feu ? Un criminel des triades ?
Quoiqu'il en soit, le vieillard changea rapidement de sujet et divagua sur le fait de passer le flambeau et de laisser la place aux jeunes, ce qui doucement sourire notre ami détective qui n'était plus tout jeune. D'un autre coté, au vu de son age avancé tout le monde pouvait être un gamin...

Blake lui sert la main et le regarde partir, finalement ce n'était peut être qu'un vieil homme tout ce qu'il y a de plus normal. Il devait peut être approcher de la centaine d'année. Ces 100 dernières années il fallait reconnaitre que le monde avait beaucoup changé et sentant sa fin approcher, il a surement décidé de tenter de transmettre sa sagesse... C'était honorable, il n'avait rien de dangereux. Blake le salua alors, souriant et riant même de bon coeur à son ultime conseil.*

-Je prends note, merci beaucoup !

*Il arqua cependant le sourcil à la mention de l'avatar.*

L'avatar ?

*Un nom étrange... Oh ! Blake connaissait les légendes de l'avatar... Mais depuis la mort de l'avatar Aang, plus personne n'avait entendu parler du nouvel avatar, il serait en train de s’entraîner dans les vieilles nations parait-il ... Mais cela fait plus de 20 ans que cet "avatar" n'avait pas pointé le bout de son nez ... Le nez rivé sur ses chaussures, Blake se prit au jeu et releva la tête en demandant.*

-Et à quel nom dois-je lui...

Il est où ?

*Le vieil homme avait disparut ... Blake se relève subitement tentant de le retrouver du regard ... Mais rien.*

-Il est passé où ce con ?

Tant pis... De toute façon, ça m'étonnerait que je croise la route de l'avatar un jour ...

*Haussant les épaules et avisant quelques marchés d'ouvert, Blake se dirigea pour enfin s'acheter ce pour quoi il était venu... Même si à la base il avait juste raté des arrêts ... *

[gutgut]

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*La troupe arrivait donc au port dans leur Satomobile. Il était prévu un dirigeable pour les exfiltrer de la zone une fois la mission terminée.*

*L'atmosphère dans le véhicule était calme, tous dans leur tenue de combat, prêt a en découdre si besoin était.*

-Arrête toi la, il reste 300 mètres a faire, et il faudrait pas attirer l'attention.

*La Satomobile s'arrêta, cachée derrière un entrepôt, invisible depuis la voie de circulation du port. Le calme qui régnait alentour avait un air inquiétant, et seul le bruit des vagues se brisant contre les jetées rompaient le silence environnant.(Peut être parfois une mouette-hyène qui riait)*

-Bien, on se sépare. Chacun sait ce qu'il a à faire.

*Les équipes se séparèrent, l'une allant directement vers l'entrepot, l'autre faisant le tour afin d'arriver par l'autre cotes.*

*Les deux policiers parcouraient discrètement et rapidement les centaines de mètres qui les séparaient de leur cible. Ils filaient, prenant soin de rester dans l'ombre des bâtiments qui les entouraient, protégés par l'obscurité.*

*Ils étaient désormais au pied du lieu de rendez vous entre les deux malfrats.*

-Go!

*Le premier maître de la terre se propulsa dans les airs, ne laissant derrière lui qu'un léger son sourd.

*Sa réception sur le toit du bâtiment se fit sans accrocs, et Gut s'élança a son tour.*

Ce que je peux avoir horreur de ça ...

*Il frappa le sol de son pied, et la terre le propulsa dans les airs. Les quelques instants en vol lui donnèrent la nausée et heureusement, ses pieds retrouvèrent rapidement une surface solide.*

-Parfait. Maintenant on se met en poste et on attend qu'ils arrivent.

*Les deux maîtres de la terre se mirent donc à plat ventre dans les coins, chacun surveillant les rares aller et venue des gens circulant autour du bâtiment, attendant, immobiles, le moment ou ils interviendraient.*