Je voyais la colère qui montait dans la tête de mon père. Il avait noté mon esquive. Les excuses concernant les nouvelles n'étaient pas passées comme je l'espérais. Soit.
-Que tu saches reconnaître où tu en es arrivé, je ne peux qu'approuver. Que tu tiennes ta parole est conforme à nos valeurs familiales. Que serait un Eikô sans parole ? Que tu aies rencontré quelqu'un, c'est normal à ton âge. J'espère seulement qu'elle est un bon parti.
Je rêve... Il ne s'intéresse qu'à la valeur ajoutée?!
-Cependant, j'ai noté que tu n'as pas demandé pardon pour ton comportement outrancier d'il y a plusieurs mois... Dois-je te rappeler que tu as craché sur notre famille, notre héritage, les espoirs que nous placions en toi, et, pire, sur le Dojo de la Nation que nos ancêtres ont contribué à fonder ?
Petit silence...
-Es-tu venu pour me provoquer, Shion Eikô ?
Je restais impassible.
-Pas le moins du monde. Si j'avais voulu vous provoquer, je n'aurai d'une part, pas répondu à votre lettre. Je l'aurai juste brûlée et j'aurai continué ma vie face à vos contact, comme si de rien n'était. Non, au contraire, je vous remercie de ce mot, qui m'a fait également prendre conscience de beaucoup de choses.
Je savais que pour soulager ma mère, je n'aurai pas d'autre choix que de capituler. J'espérais réussir à esquiver, mais de toute évidence, c'était pas le cas... Je m'inclinais donc, comme tout à l'heure.
-Père, mère, pour tous les affronts que j'ai fait subir à notre famille, je vous présente mes plus profondes et sincères excuses. Pour être franc, j'aurai préféré rentrer accompagné, et en homme accompli pour présenter ces excuses, mais le destin en à voulu autrement. J'ai eu tort d'agir de la sorte, j'ai prononcé des choses que je n'aurai jamais du prononcer, et j'en suis désolé. Cependant, aux vues de tout ce que j'ai pu vivre, oui je suis désolé. Mais non, je ne regrette pas les expériences que j'ai vécue. Je regrette juste la manière dont je les ai vécu, les événements qui m'ont poussé à vivre ces choses. Père, mère, je ne sais pas si vous pourrez accepter ces excuses dans ces conditions, mais sachez qu'elles sont on ne peut plus sincère, et que je regrette vraiment ce que j'ai dit.
Je me redressais.
-Je présenterai des excuses au dojo du feu, cela va de soi. Mais pas sans acte. Je connais suffisamment le dojo pour savoir que les actes comptent tout autant que les paroles, et je refuse de présenter des excuses maintenant, en l'état, sans preuve de mon évolution. Ce serait inacceptable sur bien des points, et j'espère que vous comprendrez mon point de vue.
-Que tu saches reconnaître où tu en es arrivé, je ne peux qu'approuver. Que tu tiennes ta parole est conforme à nos valeurs familiales. Que serait un Eikô sans parole ? Que tu aies rencontré quelqu'un, c'est normal à ton âge. J'espère seulement qu'elle est un bon parti.
Je rêve... Il ne s'intéresse qu'à la valeur ajoutée?!
-Cependant, j'ai noté que tu n'as pas demandé pardon pour ton comportement outrancier d'il y a plusieurs mois... Dois-je te rappeler que tu as craché sur notre famille, notre héritage, les espoirs que nous placions en toi, et, pire, sur le Dojo de la Nation que nos ancêtres ont contribué à fonder ?
Petit silence...
-Es-tu venu pour me provoquer, Shion Eikô ?
Je restais impassible.
-Pas le moins du monde. Si j'avais voulu vous provoquer, je n'aurai d'une part, pas répondu à votre lettre. Je l'aurai juste brûlée et j'aurai continué ma vie face à vos contact, comme si de rien n'était. Non, au contraire, je vous remercie de ce mot, qui m'a fait également prendre conscience de beaucoup de choses.
Je savais que pour soulager ma mère, je n'aurai pas d'autre choix que de capituler. J'espérais réussir à esquiver, mais de toute évidence, c'était pas le cas... Je m'inclinais donc, comme tout à l'heure.
-Père, mère, pour tous les affronts que j'ai fait subir à notre famille, je vous présente mes plus profondes et sincères excuses. Pour être franc, j'aurai préféré rentrer accompagné, et en homme accompli pour présenter ces excuses, mais le destin en à voulu autrement. J'ai eu tort d'agir de la sorte, j'ai prononcé des choses que je n'aurai jamais du prononcer, et j'en suis désolé. Cependant, aux vues de tout ce que j'ai pu vivre, oui je suis désolé. Mais non, je ne regrette pas les expériences que j'ai vécue. Je regrette juste la manière dont je les ai vécu, les événements qui m'ont poussé à vivre ces choses. Père, mère, je ne sais pas si vous pourrez accepter ces excuses dans ces conditions, mais sachez qu'elles sont on ne peut plus sincère, et que je regrette vraiment ce que j'ai dit.
Je me redressais.
-Je présenterai des excuses au dojo du feu, cela va de soi. Mais pas sans acte. Je connais suffisamment le dojo pour savoir que les actes comptent tout autant que les paroles, et je refuse de présenter des excuses maintenant, en l'état, sans preuve de mon évolution. Ce serait inacceptable sur bien des points, et j'espère que vous comprendrez mon point de vue.