[Capitale]La Ville Basse

[Conseiller du Feu]

HOUKA

*Masho observe Houka faire la vaisselle et écoute ses commentaires.*

-Pour une première vaisselle, vous vous en sortez bien...

*Il s'étire.*

-Je vais dormir. Votre lit est là vous vous êtes réveillé tout à l'heure. Bonne nuit !

*Et il se retire dans sa chambre.*

[Houka]

Il fait un sourire ravi en entendant les félicitations bien que brèves et la fierté d'un coq se lit dans son regard. Finalement il grimace a l'évocation du "lit", alors oui... C'est bien une chose que la plèbe considère comme un lit... Il se rend a contre coeur sur ce truc tout sauf confortable et se couche. Il se tourne. Se retourne. Se met sur le dos. Le ventre. Grogne, bouge, avant d'en arriver a la conclusion qu'il n'arrivera pas a dormir, entre le manque de confort, l'inquiétude de la mission et tout le reste.

Comme la veille, il se redresse dans un long soupire et a défaut d'une bouteille a vider s'entraîne comme il le peut, sans personne pour le guider ou lui dire si il fait de bons mouvements ou pas. Il le fera jusqu'à ce qu'il soit trop fatigué par l'effort physique que pour continuer et que le sommeil vienne le trouver.

[Conseiller du Feu]

HOUKA

*Et Houka s'endort donc après s'être épuisé sans succès. Faut dire qu'un entraînement sans professeur quand on est à son niveau, ça ne sert globalement... à rien.*

***

*Le lendemain, il est réveillé par Masho qui vient le secouer.*

-Debout, Houka, aujourd'hui c'est le grand jour.

*Quand Houka ouvre les yeux, il découvre Masho torse nu. Sa musculature est impressionnante et on ne le soupçonnerait pas sous ses vêtements. Le genre de gars qui retournerait une crevette comme Houka en un mouvement.*

[Houka]

Alors, d'abord, Houka n'est pas une crevette ! Ensuite... Il arque un sourcil en voyant le shinobi torse nu et se redresse en grognant a cause du mal de dos que ce truc supposé être un lit lui a procuré.

- Vraiment... Je serais pas contre plus de confort...

A ces grognements de plus agréables viennent s'ajouter de belles cernes qui ne cesseront pas de grandir si les choses continuent ainsi sous ses yeux. Ses cheveux dans tout les sens... Il a été plus glamour dans sa vie. Vraiment. Mais moins aussi, étonnement.

- Et pourquoi vous vous baladez a moitié nu...?

Pas qu'il ne l'ait pas déjà vu torse nu au feu intérieur, mais quand même, pourquoi? Il hausse les épaules et se relève comme un grand-père, en se tenant le dos et en se plaignant. En se plaignant BEAUCOUP. N'attendant pas de réelle réponse a sa question il se dirige tel un zombie vers ce qui sert de salle de bain et cherche des vêtements de "pauvres" qu'il aime a supposer que Masho a préparés pour lui.

En posant les yeux sur le miroir il sursaute un moment avant de réaliser que la personne avec des cernes énormes et les cheveux noirs, en fait, c'est lui. Il se prépare ensuite. Tel une femme. Longtemps. Très longtemps.

[Conseiller du Feu]

HOUKA

*Houka se relève tandis que Masho s'éloigne dans la cuisine pour aller déjeuner.*

-Je vous ai déjà dit que vous allez devoir vous faire à ce niveau de confort.

*Il l'interroge ensuite sur le fait qu'il se balade torse nu.*

-Bah... Je suis chez moi...

*Il hausse un sourcil.*

-Pourquoi ? Ça vous pose problème ? Je vous dis déjà que si c'est le cas, je m'en moque allègrement.

*Après cette petite conversation, Houka part faire sa princesse à la salle de bains. Il y trouve des vêtements de "pauvre" comme il le pense sans doute. Il s'agit en fait de vêtements de "jeune de la classe moyenne de la Capitale". C'est de toute façon plus pauvre que ce à quoi il est habitué.

Quand il sort enfin de la salle de bains, il découvre Masho totalement habillé et prêt à partir. Il s'avance vers Houka avec une cape de pluie à la main. En effet, dehors, il pleut.*

-Nous avons rendez-vous en ville avec nos supérieurs. Ils souhaitent vous rencontrer pour vous préciser directement vos objectifs de mission.

[Houka]

Aucune de ses réflexions n'avait appelée a une réponse, il se contente donc d'hausser les épaules en se rendant dans la salle de bain pendant que Masho s'explique, pensant surement cela nécessaire. Quand il en sort enfin, après avoir enfilé une tenue bien trop différente en qualité par rapport a ses standards pour oser seulement imaginer que cela appartienne en fait a la classe moyenne et non en dessous, il prend soin d'écouter son associé.

- Très bien.

Il attrape la cape de pluie et l'enfile calmement, sa tenue est parfaitement ajustée, sa coiffure impeccable, bref, il est fin prêt.

- Vous auriez des lunettes?

Déjà que ne pas se faire reconnaître aux temples de l'air le tracasse, c'est d'autant plus vrai dans sa propre nation. Il a beau réfléchir il ne trouve aucune justification qu'il pourrait offrir si ils se faisaient attraper pour expliquer que, tout enlevé qu'il est, il se promène a son aise.

Une fois que les détails d'apparence seront réglés, ils pourront y aller.

[Conseiller du Feu]

HOUKA

-Attendez.

*Masho s'éloigne et fouille dans un tiroir. Il en sort une paire de lunettes de soleil.*

-Pouvons-nous y aller maintenant ?

*Houka peut sentir de l'impatience dans le ton du shinobi.*

[Houka]

Il attrape les lunettes et les glisse sur son nez, il les ajuste d'un geste de main aux allures prétentieuses. Un hochement de tête en guise "d'allons-y", il laisse le shinobi avancer et lui emboîte le pas. Tant pis pour son déjeuner, il a bien comprit que Masho n'aurait pas la patience pour cela et de toute manière son estomac reste un rien noué de la déferlante d'événements qui lui est arrivée en plein visage ces derniers jours.

Dans les rues il se retient d'entamer quelconque conversation, avançant calmement pour n'éveiller aucun suspicion.

[Conseiller du Feu]

HOUKA

*Masho mène Houka dans une petite ruelle isolée où il n'y a pas beaucoup de passage. Il frappe à la porte d'une maison minable selon un code prédéfini et attend qu'on vienne lui ouvrir.*

[Houka]

Ses iris rouges se posent sur la porte et l'attente semble durer une éternité, après quelques secondes seulement, durant lesquelles personne sans capacité de téléportation n'aurait eut le temps d'ouvrir, il pousse un soupire. Il ouvre la bouche, se préparant a parler, avant de se souvenir de l'accord qu'ils avaient fait entre eux de "ne parler que si cela s'avérait nécessaire" et choisit donc de se taire.

Il a bien envie de demander combien de temps cela va encore prendre, si il n'aurait VRAIMENT pas eut le temps de prendre un truc a manger avant de partir, qui est la personne qui va les recevoir, etc... Mais il se retient, tant bien que mal, ses lèvres se crispant pour empêcher le flot de parole d'en sortir.