[Mer] De Republic City à Xining

[Solnorr]

De Republic City à Xining : Mer agitée.

Organisateur : Mécène de la troupe de Solnorr : Amina Sato, enfin elle paie pour les voyageurs de la troupe, mais il n'y a pas forcément qu'eux à bord.
Type de voyage : par mer, voilier équipé d'un moteur à charbon. Il y a l'électricité à bord (alternateur et batteries).

Lieu de départ : Republic City, Le Port.
Lieu d'arrivée : Xining, le port aussi.
Durée du voyage : aucune idée !

Participants au voyage : De sûr on compte Solnorr, Gocca, la troupe de danseurs du jeune homme et un majordome de la famille Sato, homme de main pour les bagages etc. Le RP est ouvert à qui veut faire un voyage, le bateau n'est pas obligé d'être réservé à mon groupe de PNJs... à vous de vous manifester avant le départ imminent !

Informations complémentaires :

Contexte RP : la troupe part pour une tournée dans le monde entier, première fois pour eux, et ils sont assez enthousiastes malgré le léger accrochage avec un aubergiste le jour du départ.
Rp précédent le voyage

Si j'ai fait une bourde n'hésitez pas à me le dire, chers modo/admins, merci d'avance !

[Le Tribun]

*Le bateau transportant la troupe démarre quand la mer est étale. Propulsé par la vapeur, le navire atteint rapidement sa vitesse de croisière. Le port de Republic City s'éloigne rapidement tandis que le bateau vire au nord.*

[HRP: Je te laisse prendre l'initiative de ce RP, sauf si tu veux que je le fasse.]

[Solnorr]

Solnorr se réveilla dans la soute, balloté par le navire. Il dormait aux côtés de son bison, dans la fourrure confortable. Alors que le bestiau dormait encore d'un sommeil résonnant dans tout le bateau, le jeune danseur remonta à l'air libre du pont pour respirer un peu et finir de se réveiller. La mer était un peu agitée et il du se couvrir car la fraicheur le surprit.

Sacha était montée dans les gréements un peu plus tôt, défiant à la fois les lois de la physique et celles du vertige et du mal de mer, et se tenait à présent à la proue, observant les vagues et l'horizon. Solnorr ne savait trop quoi faire, se réveillant à peine, et c'est un haut-le-cœur qui lui indiqua le bastingage le plus proche où il se précipita, changeant de couleur à chaque pas pour s'approcher toujours plus d'un vert-pâle des plus ragoutant. Sur ledit bastingage il fut allégrement reçu par un vague espiègle d'eau salée qui lui passa toute envie de vomir et fini de le réveiller.

Maintenant bien alerte et trempé, le danseur de l'air pris quelque minutes pour se sécher intégralement avant de penser à quelque chose qui pourrait lui éviter le mal de mer. Il eut alors l'idée de se placer sur un coussin d'air stable qui lui éviterai les mouvements du bateau et qui donc résoudrait son problème. Content de son idée, il se plaça au milieu du pont principal non loin du caillebotis, et se concentra. Au bout d'un moment il sauta légèrement et retomba sur son coussin d'air avant de flotter dans les air... et de voir le bateau avancer sans lui. Dans son dos, sans qu'il ne le remarque, la porte d'entrée de la dunette arrivait à la vitesse précise de 12 nœuds, vitesse de croisière de l'embarcation, et engouffra le génie qui vint finir sa course involontaire sur le panneau en bois séparant la cuisine du reste de la salle à manger du bateau.

Le fracas de l'improbable acrobatie du jeune homme ne passa pas inaperçu, non plus que ses jurons et cris de surprise (ou douleur ?). Notre danseur se leva finalement tant bien que mal pour découvrir un cuistot furieux et une petite partie de l'équipage qui vint à la dunette pour comprendre ce qui s'était passé.

[Le Tribun]

Tout en se faisant traiter de tous les noms d'oiseaux par le cuistot, Solnorr se retrouve rapidement au centre d'un attroupement de matelots et de passagers.
Si ces derniers ont l'air plutôt intrigués, voire amusés, par la situation, les marins semblent plutôt fâchés par les dégâts occasionnés.
Ils vont devoir réparer rapidement pour rendre les quartiers habitables (et surtout étanches) avant l'heure du repas. Avec la mer un peu remontée, personne n'a envie de manger les pieds dans l'eau.

Mais le pire dans tout ça c'est l'air consterné qu'il peut apercevoir sur le beau visage de Sacha.

[Solnorr]

Le jeune danseur se relève et s'époussette :
Dé... désolé les gars, je... je n'avais pas pensé à tout.
Penaud et gêné par sa bêtise il ne sais pas trop où se mettre alors il sort simplement un peu de la dunette pour retrouver Sacha qui affiche une tête ébaubie. A savoir ce qui lui donne cette expression entre la bêtise du gamin ou l'incommensurable propension de Solnorr à agir de manière improbable.

DAns le doute le danseur affiche un léger sourire face à elle.

[Le Tribun]

Solnorr

Sacha roule des yeux au ciel.

Franchement, je sais pas qui est le plus grand danger public entre Gocca et toi !

Mais la pseudo remontrance est suivie d'un sourire taquin. C'est qu'elle aimerait ça ?
Sur le pont arrière, Gregorio est en plein débat avec le capitaine et le majordome. Il n'a pas l'air à son aise. Après s'être incliné, il vient vers le duo.

Bon, on ne peut pas dire qu'il soit ravi mais tout est arrangé.
Je ne sais pas à quoi tu pensais Solnorr...une nouvelle idée d'acrobaties ? A mon avis tu devrais laisser la voltige à Sacha, elle a l'air plus douée que toi. Surtout pour les atterrissages !

Finalement, l'ambiance est plutôt décontractée. Après tout, il ne s'agit que de quelques planches de bois.

Oh à propos...tu es de corvée vaisselle ce soir. Pour t'excuser auprès du cuistot.

Tâche de ne rien casser...

Toujours ce même sourire, si efficace pour transformer le maître de l'air en tomate mûre.

[Solnorr]

Solnorr regardant Grégorio avec des yeux de chats n'obtint rien de plus qu'un haussement de sourcils de la part du vieux et une remarque moqueuse de Sacha, Mais bon, s'était Sacha, alors il rougit, comme à son habitude.

Il serait de corvée. Bon au moins il pensera à autre chose qu'avoir le mal de mer... qu'il n'avait plus d'ailleurs à l'instant.
Il décida de retourner sur le pont, histoire de ne pas rester enfermé trop longtemps et de rattraper le malaise.

Il s'avança simplement sur la poupe pour aller voir la mer au loin et admirer un peu l'étendue, bien agrippé au bastingage.
Il en profita pour réfléchir et compter un peu. Une vaisselle pour un tel équipage devait être... volumineuse. Et sale, les marins ne sont pas des enfants de cœur.
Il sentit un léger haut le cœur rien qu'à y penser. L'eau devait être un dans un drôle d'état lors de ces vaisselles. Enfin bon ! un joyeux moment qui l'attendait.
Dans ces pensées, il ne faisait pas trop attention autour de lui, mais se demandait bien pourquoi ils avaient choisit le bateau comme moyen de voyage.
Il savait bien qu'il n'avait pas le pied marin pourtant.

Quelle tête en l'air.

[Le Tribun]

Absorbé dans ses pensées, Solnorr ne voit pas le temps passer. Le navire net arde pas à s'engager sur le fleuve qui lui permettra d'atteindre le Temple Boréal dans les plus brefs délais.
Une fois l'embouchure franchie, le navire se stabilise et les vagues disparaissent, pour le plus grand bonheur de Solnorr.
Le vent est chaud et porte jusqu'au navire les senteurs de la terre qui les entoure. La journée s'annonce superbe.

La cloche du dîner retentit. Au menu ce midi : un truc ressemblant à de la soupe, avec des morceaux de tailles et couleurs variées qui flottent dedans.
On ne peut pas tout à fait dire que c'est bon, mais ce n'est pas mauvais non plus et très consistant.
Pendant l'intégralité du repas, le cuistot se tient près de la porte et fixe Solnorr intensément, les sourcils constamment froncés.
Des fois qu'il lui vienne la mauvaise idée de lancer une bagarre de nourriture peut-être ?
En comptant l'équipage et les passagers, le navire transporte une cinquantaine de personnes. Solnorr va bien s'amuser !

Je me demande à quoi ressemble Xining !

Sacha n'a pas décollé les yeux de l'horizon depuis le départ, et il a presque fallu l'arracher des gréements pour l'asseoir à table.
Elle est très excitée par ce voyage et compte bien en profiter au maximum pour découvrir de nouvelles choses.
Et surtout, de pouvoir admirer d'autres forêts que celle constituée de building de Republic City.
Elle avale sa tambouille rapidement, pressée de retourner contempler les berges pour tenter d'apercevoir l'un ou l'autre animal.

[Solnorr]

Solnorr, l'air morne, vit Sacha sortir après le repas pour retourner sur le pont apparemment.
Lui se dirigea vers la cuisine ou le bourru cuistot mécontent lui expliqua que la pile de monstres en porcelaine était à laver et sécher avant la fin de la soirée.
Il avait une idée pour aller plus vite mais avant ça il devait tout laver. Heureusement, il y avait une grande bassine et il était agile.

Une heure et demi. Il avait fini de tout laver, y comprit les gamelles plus grandes que lui. Et il fallait encore tout sécher.
Solnorr sourit alors, fier de son idée pour tout sécher très vite. Il avisa les assiettes et le reste sur sa gauche, nettoya l'évier et prit une immense inspiration avant d'attraper une assiette et de commencer à souffler dans l'évier. l'assiette passa sous le jet d'air, d'une main à l'autre, de mouillée à sèche en moins d'une seconde. Content de lui il fit passer les assiettes de plus en plus vite en s'efforçant de garder le flux d'air constant.
il lui fallut en tout deux heures pour cette vaisselle des plus impressionnante qu'il avait faite. Le cuistot vint jeter un coup d’œil et fut apparemment satisfait du travail.

Solnorr était liiiiiiibre !
Il sortit sur le pont en cherchant Sacha des yeux, elle était à la proue tribord, lorgnant encore dans l'obscurité.
S'approchant d'elle lentement, il lâcha juste un :
Xining c'est beau. c'est aussi très grand et plein d'étrangers. Un peu comme Republic City mais en plus.... Maitres de l'air. Et sans les immeubles.
Il finit sa phrase en s'installant à côté d'elle sur le bastingage, il avait moins le mal de mer la nuit, il voyait moins loin et se laissait mieux balancer par le bateau.

[Le Tribun]

Sacha ne répond pas et continue de fixer l'horizon, au point que Solnorr peut en venir à se demander si elle l'a même écouté.

Tu sais ce que je préfère dans les voyages ?

Elle se tourne vers lui, une lueur d'excitation scintillant dans ses yeux.

L'imprévu.

Elle inspire un grand coup.

On a beau répéter la même chorégraphie jour après jour, on ne peut jamais vraiment savoir quelle sera celle de demain. Le monde, c'est pareil.
La vie est une danse. Un subtil mouvement d'oscillation d'un pied à l'autre. Un déséquilibre permanent. Un moment d'inattention et...

Elle claque des doigts et fait apparaître une petite flamme. Elle qui serait totalement insignifiante à Republic City, au milieu de l'éclairage urbain, éclaire la nuit d'encre qui entoure le navire comme un phare.
Elle l'éteint bien vite mais son empreinte subsiste sur leurs rétines. Un fantôme du passé. Éblouissant et éphémère.

Tu vas rendre visite à ta famille ?