[Capitale]Le Quartier Résidentiel

[Conseiller du Feu]

TOSHIO

Le vieux Hong a bien du mal à reprendre ses esprits.

-Ils...Ils m'ont posé des questions sur vous... Vos activités... Vos amis... Votre courrier. Je ne comprenais pas de quoi ils parlaient, alors, je ne leur ai rien dit. Ils m'ont tranché des doigts, coupés avec un couteau... Tranche après tranche.

Toshio sent que Hong est retenu au chevalet par des cordes.

[Toshio Okumura]

*Toshio essaye de défaire les nœuds retenant les cordes.*

-Ce sont des représailles de la part des gens que j'ai rencontré hier soir. Aucun doute là dessus. J'ai été pour ma part condamné à mourir brûlé vif, le sort réservé aux traîtres, de la bouche de Sun Deng Hill.

Ils auraient pu tenter de me tuer, mais non. Ils veulent que moi et les personnes auquel je tiens souffrent pour avoir refusé leur offre.

[Conseiller du Feu]

TOSHIO

Toshio est aveugle et les nœuds sont bien faits. Il n'arrive pas à la défaire.

-Ces gens... Ils sont puissants... Et dangereux... Vous les connaissiez ? Et vous les avez défiés ? Comment allons-nous nous en sortir ?

Il déglutit en voyant que Toshio n'arrive pas à défaire les nœuds.

-Ils ont déposé le couteau qu'ils ont utilisé pour moi sur la table... Ça pourra couper la corde.

Le couteau en question est toujours couvert du sang du domestique et juste à côté du plateau où ils ont déposé les restes de leurs "opérations"... Mais ça, Toshio ne peut que le deviner. La masse froide en forme du couteau et quelques petites taches chaudes dans un plat.

[Toshio Okumura]

-Non. Même si je me doutais de l'existence de courants conspirationnistes, je n'en savais pas plus. Je n'ai fais que rejeter leur offre de mettre à la place de Sun Deng Hill une femme qui n'a jamais fait ses preuves et qui est portée disparue. Si ils ont pu créer ainsi de fausses preuves que toute l'administration considère comme valable, alors ils doivent être bien intégrés dans le système. Il faut quitter la Nation du Feu, au moins la capitale dans un premier temps.

*Toshio saisit le couteau, et ne fait que peu de détail de ce qui se trouve à coté, restant concentré sur ce qui peut se passer à l'extérieur de la cellule. Il entreprend ensuite de détacher son domestique.*

-Je peux me battre, j'ai déjà triomphé de plusieurs gardes. Vous pouvez marcher?

[Conseiller du Feu]

TOSHIO

Toshio entreprend de couper les liens qui retiennent Hong. Ca lui prend un peu de temps. Hong tombe dans les bras de son maître.

-Vous avez tué des gardes ? Ha... S'ils nous mettent la main dessus, il vont nous abattre.

-Je peux marcher, oui. Mes mains sont fichues mais ils n'avaient pas encore attaqué mes orteils.

Par contre, Hong est secoué de tremblements. Le choc d'être passé sur le chevalet. Ca pourrait éventuellement l'empêcher de bien marcher. Mais bon, Toshio a le ventre cramé, je le rappelle.

[Toshio Okumura]

-Alors il ne faut pas leur laisser le temps d'organiser leurs défenses et agir au plus vite. Nous sommes trop en infériorité pour nous le permettre.

[Conseiller du Feu]

TOSHIO

Hong frotte ses poignets comme pour faire passer la douleur. La marque des cordes s'est imprimée dans sa chair.

-Allons-y, alors !

[HRP: Tu peux reprendre Hong]

[Toshio Okumura]

*Toshio hoche la tête et se tourne, faisant face à la porte. Il pose son oreille contre celle-ci afin de capter les sons provenant du couloir, et entrebâillera légèrement la porte pour lancer un scan de la zone afin d'évaluer le meilleur chemin à suivre si il n'entend que personne ne s'y trouve.*

[Conseiller du Feu]

TOSHIO

Pas de bruit qui pourrait indiquer la présence d'une patrouille ou d'un garde isolé... Et pas de tache de chaleur ni à sa gauche ni à sa droite.

Bref, c'est désert.

[Toshio Okumura]

*Toshio guide Hong en direction des gardes assommés/tués (on sait pas) précédemment, en prenant soin de ne pas s'exposer grâce à ses sens aiguisés. Il va avoir besoin des yeux de Hong pour trouver d'éventuelles clefs sur les corps des gardes afin de pouvoir retirer les menottes, passer les grilles qui le séparent de la prison, et pourquoi pas libérer quelques prisonniers au passage pour occuper les gardes.*