[Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étrangers

[Toshio Okumura]

-Ce serait un honneur. Je pense que vous ne reconnaitrez pas ma voix. Mais je me présente quand même. Shion Eikô. Nous nous étions déjà rencontré lorsque je n'étais qu'un môme.

-Le fils Eikô?

*L'ancien militaire rassemble quelques uns de ses souvenirs et revoit vaguement un gamin aux cheveux bruns pas mauvais dans la maîtrise du feu.*

-Oui, je vois. Quel âge as-tu maintenant, la vingtaine? Ton père n'a que ton nom et tes péripéties au dojo à la bouche quand on se voit, même si c'est beaucoup moins régulier depuis ma... mésaventure.

*Le jeune homme guide dans un premier temps l'aveugle via la voix, puis le reprend de temps en temps afin de ne pas trébucher partout.*

-Que faites vous ici Amiral?

*Le vétéran affiche un léger sourire.*

-Cela fait bien longtemps que je ne suis plus vraiment Amiral... Je pense à quitter le pays quelques temps, histoire de changer d'air, et de faire retomber un peu la pression. Mon comportement lors de mon Agni Kai n'a pas fait l'unanimité.

*Puis l'aveugle change de sujet, histoire de prendre des nouvelles de son ancien collègue.*

-Comment se porte ton père depuis le temps?

[Shion]

-Cela fait bien longtemps que je ne suis plus vraiment Amiral... Je pense à quitter le pays quelques temps, histoire de changer d'air, et de faire retomber un peu la pression. Mon comportement lors de mon Agni Kai n'a pas fait l'unanimité.

Apparemment, j'suis pas le seul....

-Vous savez, je vous respecte toujours autant, d'où le titre que je vous donne de manière honnorifique.

-Comment se porte ton père depuis le temps?

-Ahem... Mal je suppose?

J'en venais quand même au fait.

-Moi non plus mon dernier Agni kai n'a pas fait l'unanimité. Je quitte également le pays. Mais pas pour m'exiler. Pour trouver des réponses.

Je disais tout cela sur un ton... Vague, qui en disais long sur mon état.. J'étais perdu, et ça s'était ressenti au niveau de ma voix.

[Toshio Okumura]

-Vous savez, je vous respecte toujours autant, d'où le titre que je vous donne de manière honnorifique.

/Au moins une partie de la jeunesse a gardé le respect des soldats.../

-Comment se porte ton père depuis le temps?

-Ahem... Mal je suppose?

*Un petit air d'inquiétude apparaît sur le visage de l'aveugle.*

-Ah? J'espère que ce n'est pas trop grave...

-Moi non plus mon dernier Agni kai n'a pas fait l'unanimité.

*L'ancien militaire réfléchit quelques instants.*

-Ah, oui, c'est ainsi que les jeunes du dojo doivent nommer leurs petits duels... attention à ne pas déformer le sens premier de ce terme. Celui qui perd un véritable Agni Kai est marqué physiquement et mentalement à vie, avec des conséquences sur son clan.

/Si il est capable de mal aller uniquement parce que son fils perd quelques combats.../

-La défaite n'est pas une fatalité Shion Eikô. Sans défaite, il n'y a aucune progression. Même les plus braves ont un jour mordu la poussière.

-Je quitte également le pays. Mais pas pour m'exiler. Pour trouver des réponses.

*L'ancien amiral reprend un visage rayonnant.*

-Et tu as bien raison. Ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse? La Nation du Feu a beau être très développée, elle ne détient pas toutes les vérités.

*Il prend un ton compatissant. Après tout, c'est à cet âge que l'on se pose des questions existentielles et que l'on cherche à mieux se connaître.*

-J'espère que tu trouveras les réponses à tes questions, jeune homme.

[Marvan]

*Volodia suit le soldat jusqu'à la caserne, encore frêle sur ses jambes. Chaque pas semble lui peser, et être à la fois une délivrance. Peut-être qu'enfin quelqu'un va prendre soin d'elle! Elle ne peut s'empêcher de faire quelques plans sur la comète, tout en freinant son imagination débordante afin de n'être pas déçue.*

/S'ils m'offrent du pain et une nuit au chaud, j'aurais déjà de quoi être heureuse./

*Elle arrive et rencontre Jiao, qui lui prend doucement la main. Sa peau est douce et chaleureuse ; tout ce dont elle a besoin alors qu'elle vient de passer des heures dans une chaloupe chavirant sous le vent. Face à l'offre de nourriture, Volodia hoche la tête vigoureusement, la gorge trop sèche pour articuler grand chose.

A défaut de parler, elle écarquille grand les yeux et dévore la pièce du regard. Quelques personnes sont présentes, et ne semblent pas lui accorder une grande attention. Apparemment, découvrir une jeune vagabonde sur les quais ne les tracasse pas plus que cela.*

/ Tant mieux.../

*Elle emboite donc le pas à Jiao, qui se dirige vers la cuisine.*

[Shion]

-Ah, oui, c'est ainsi que les jeunes du dojo doivent nommer leurs petits duels... attention à ne pas déformer le sens premier de ce terme. Celui qui perd un véritable Agni Kai est marqué physiquement et mentalement à vie, avec des conséquences sur son clan.

L'ex amiral reprit la parole sans que je ne puisse rien dire.

-La défaite n'est pas une fatalité Shion Eikô. Sans défaite, il n'y a aucune progression. Même les plus braves ont un jour mordu la poussière.

-Je quitte également le pays. Mais pas pour m'exiler. Pour trouver des réponses.

Là, il sourit.

-Et tu as bien raison. Ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse? La Nation du Feu a beau être très développée, elle ne détient pas toutes les vérités.

-C'est bien ce que j'ai découvert.

-J'espère que tu trouveras les réponses à tes questions, jeune homme.

-J'espère aussi. Histoire que je prouve que ce duel contre Yukari n'était pas vain. Autant être franc avec vous, j'aurai préféré que ce ne soit pas un Agni Kai. Mais pour le coup, j'ai tout perdu. Honneur, famille, patrie. J'ai des réponse à aller chercher. Je les trouverai. Et je reviendrai ici à ce moment là. Non pas pour prouver que j'avais raison, et que Yukari avait tort. Non. Aucun de nous deux n'avait raison, cet Agni Kai n'aurai jamais du avoir lieu. J'ai été stupide et j'ai commit l'erreur de ne pas me confier à Yoichi, et ça m'a coûté cher.

Je marquais une pause.

-Je sais que vous êtes très à cheval sur tout ce qui touche à l'honneur. Mes principes n'ont pas changés, je resterai franc et fidèle envers mes convictions. A mes yeux, mon honneur est toujours présent. Dans le sens où je me suis résignémoi même à quitter ma famille, sans que mon père ne le sache. Afin qu'il n'ait pas en plus à être couvert de honte avec moi dans sa demeure, ou pire encore, ne pas vivre avec le poids de m'avoir chasser du domicile. Peu importe ce que les gens vont penser de moi après ça. J'ai des réponses à chercher, et des choses à récupérer...

Nous arrivions près de l'accueil, que je venais de quitter.

-Nous voilà arrivés. Je suis content d'avoir pu parler de ce qui vient de m'arriver. Je me sens plus léger, même si vous devais avoir honte pour moi. Mais peu importe. PEut être que nos chemins se croiseront de nouveau!

Je partais, sans rien attendre de plus. J'avais un pôle à retrouver et pour ça je devais re-retrouver des capitaines qui avaient l'air costauds.

[Toshio Okumura]

-J'espère aussi. Histoire que je prouve que ce duel contre Yukari n'était pas vain.

/Un instant... Yukari est le prénom de l'un des maîtres du Dojo? C'est elle qu'il a affronté? Ce n'était pas un simple entraînement vu comment il en parle...

-Autant être franc avec vous, j'aurai préféré que ce ne soit pas un Agni Kai. Mais pour le coup, j'ai tout perdu. Honneur, famille, patrie. J'ai des réponse à aller chercher. Je les trouverai. Et je reviendrai ici à ce moment là. Non pas pour prouver que j'avais raison, et que Yukari avait tort. Non. Aucun de nous deux n'avait raison, cet Agni Kai n'aurai jamais du avoir lieu. J'ai été stupide et j'ai commit l'erreur de ne pas me confier à Yoichi, et ça m'a coûté cher.

/C'est à n'y plus rien comprendre... Un Agni Kai avec un maître du Dojo?/

-Je sais que vous êtes très à cheval sur tout ce qui touche à l'honneur. Mes principes n'ont pas changés, je resterai franc et fidèle envers mes convictions. A mes yeux, mon honneur est toujours présent. Dans le sens où je me suis résigné moi même à quitter ma famille, sans que mon père ne le sache. Afin qu'il n'ait pas en plus à être couvert de honte avec moi dans sa demeure, ou pire encore, ne pas vivre avec le poids de m'avoir chasser du domicile. Peu importe ce que les gens vont penser de moi après ça. J'ai des réponses à chercher, et des choses à récupérer...

/Oho... je comprends... on déshonore sa famille et ensuite on cherche à échapper à ses responsabilités.../

*La main de l'ancien amiral glisse lentement vers la garde de son sabre.*

/Non... je pourrais dégainer mais pourquoi faire après tout? Je n'ai pas besoin d'une mauvaise publicité avec le nombre de témoins potentiels... Surtout que je ne peux pas me permettre de déplacer un corps ici.../

*Sa main retombe.*

-Nous voilà arrivés. Je suis content d'avoir pu parler de ce qui vient de m'arriver. Je me sens plus léger, même si vous devez avoir honte pour moi. Mais peu importe. Peut être que nos chemins se croiseront de nouveau!

-Un instant, mon garçon.

*Mais Shion est déjà loin. Et n'est pas reconnaissable parmi les centaines d'âmes qui fourmillent sur le port.*

/Hmpf.../

*Dans l'agitation du port, les mots que marmonnent Toshio ne sont audibles que par ce dernier.*

-Tu es chanceux, Shion Eikô. Dans d'autres circonstances, peut-être aurais-je tranché dans l'une de tes jambes avant de te traîner par les cheveux jusqu'à tes responsabilités.

*La dernière phrase du jeune homme résonne dans la tête de l'ancien militaire.*

-Peut être que nos chemins se croiseront de nouveau!
-Peut être que nos chemins se croiseront de nouveau!
-Peut être que nos chemins se croiseront de nouveau!

/Il vaut mieux dans ton intérêt que cela n'arrive pas.../

*Toshio soupire. Ses priorités ont été revues. Il aura marché bien inutilement aujourd'hui...*

/Nous avons des choses à nous dire, Eikô père.../

*Il se dirige donc vers le Dojo, soupirant d'avance de devoir repasser par la ville basse... au moins cela fera travailler les jambes.*

[Kiel]

A peine arrivé au port qu'il nota les édifices, des statues si grande qu'elle rendrait n'importe quel humain ridicule. Une fierté ridicule qui frisait l'absurdité. Posant ses coudes sur le bord du bateau, il admira cependant le port qui s'approchait lentement. L'air marin lui donnait l'impression d'avoir traversé le monde tandis que les mouettes, rieuses, promettaient un bon repas et un vrai lit. Kiel avait observé l'équipage et ses voyageurs à bord durant tout le trajet, s'instruisant des coutumes et des dernières rumeurs. Des récits de voyages et des faux exploits destiné uniquement à gonfler l'orgueil de ceux qui narraient. Lorsqu'il toucha les premières marches menant au quai, Kiel eut un petit frisson qui lui parcouru l'échine. Le voilà dans un pays étranger. Il huma les odeurs qu'il pouvait attraper et dévorait des yeux tout ce qu'il percevait. Ses oreilles percevaient le moindre son et son cerveau assimilait tout ça à la fois. Que devait-il faire à présent ? Le jeune homme n'en avait aucune idée mais il se hasarda à suivre les voyageurs qui semblaient avoir l'habitude de s'arrêter dans cet endroit.

[Conseiller du Feu]

SHION / KIEL

Les deux jeunes hommes avancent chacun l'un vers l'autre. Shion, plongé dans sa recherche d'un navire, et Kiel, dans sa recherche des douanes.

Ils passent l'un à côté de l'autre.

Vont-ils se parler ?

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MARVAN

Jiao revient après quelques minutes avec un bol de ragoût dans lequel flottent des morceaux de viande et qui dégage une forte odeur épicée. Avec cela, elle amène à Volodia des morceaux de pain et de l'eau. De la nourriture militaire, et ce qui reste probablement du dernier repas qui a été cuisiné ici.

Jiao s'assied en face de Volodia

-Alors, petit, que faisais-tu seul sur ce quai ?

Elle croit que Volodia est un garçon. Son aspect est tellement androgyne qu'on peut facilement se tromper.

[Shion]

Non. Parce que J'avais déjà perdu assez de temps et que je devais trouver un navire au plus vite.

[HRP: Rien contre toi Kiel, c'est juste la mentalité de mon perso à ce moment présent]

[Kiel]

Poussé par la curiosité, Kiel leva les yeux sur la personne qui s'approchait de lui. D'apparence froide, une aura de distance, un regard perçant. Qui ne transperça pas le jeune maître de l'air. Ses yeux avaient décri une courte halte sur le jeune garçon qui s'approchait, feintant un réflexe que possédait tout les humains lorsque quelque chose de nouveau s'offrait à leur champ de vision. Très vite, il le détailla. Vêtement, peau, cheveux, yeux. Et quels yeux ! Froid, aussi puissant qu'une épée, aussi impénétrable qu'un bouclier. Un solitaire, froid et endurci pour quelqu'un de son âge. Pas pour Kiel. Si le garçon en face de lui pouvait tromper n'importer qui, il ne pouvait pas tromper le maître de l'air qui s'était attardé sur ses yeux. Il avait parfaitement brisé la glace du marron de ses yeux, lisant à travers cette brèche. Plus que de la solitude, il y lisait une douceur voilé, et un trouble. Ce même trouble qui tourbillonnait à l'intérieur, dansant, pavanant ses reflets d'ombres. Kiel en avait vu plus d'un, en avait aidé quelque uns, quand ils se montraient conciliant. Ce n'était pas de sa nature d'aider un inconnu, mais cette idée devint de plus en plus séduisante au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient. Quelque chose, une intuition peut être, l'intimait de s'y intéresser. Et ce n'était pas le jeune homme qui était de son goût, car étrangement, il ne sentit aucune pulsion briller pour lui.

*Hop.*

D'une main, il amassa de l'air au sol, à l'endroit où il allait poser le pied. Le temps ralentit pour Kiel qui calculait précisément le moment où il poserait le pied à terre, et celui où ils se croiseraient. Ils se croisèrent, il referma le piège sur le jeune homme bardé de vêtements sombres. Il marcherait dedans, tomberait à la renverse, vers l'arrière. Et Kiel le rattraperait avec souplesse, au dernier moment, juste avant que sa tête ne touche le sol.

-Ça va ? Rien de cassé ?

Il y avait comme de la nonchalance dans sa voix. Une habitude à perdre.

[HRP : Tu m'excuseras aussi ]