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Voilà donc nos deux aventuriers en herbe qui se baladent le long des quais. Heureusement, le centre d'accueil n'est pas du genre compliqué à trouver.
Il suffit de suivre le mouvement de foule, aussi se laissent ils entrainer au rythme plutôt lent de la file qui avance. Moment qu'Amarok met à profit pour regarder d'un œil expert ce qui se passe autour d'eux.
Il a beau vouloir faire autre chose que suivre les traces de son père, il n'empêche que les bateaux c'est quand même vachement son truc. Et ici, toutes ces activités aussi banales que de décharger des caisses prennent une toute autre tournure que chez lui.
On est loin des maitres de l'eau s'envoyant des cageot entiers de poissons gelés. Tout semble étrangement plus...normal. Hors de question évidemment pour les locaux de faire de même avec leur propre maitrise, aussi tout ce beau monde se retrouve-il à user de grues et autres chariots.
Bon évidemment, il faut bien revoir les standards de taille à la hausse, on est quand même dans la capitale de la Nation, pas dans son petit village paumé, et les grues, tout comme les bateaux, tiennent plus du géant de métal que du petit échafaudage en bois.
Mais au final on s'y retrouve, et ce décor presque familier rassure notre pêcheur qui ne perd pas une miette du spectacle.
Quand arrive leur tour au guichet, la tension monte d'un cran. C'est qu'ils sont loin de se fondre dans la foule, avec leur tenues on ne peut plus "Tribus", et Hosho est encore tapi au fond de pas mal de mémoires.
L'officiel leur jette un regard qui en dit long mais ne dit rien. Ils ont de la chance, le seigneur du Feu semble savoir discipliner son personnel.
Ça risque d'être une autre paire de manche si il se rendent dans des coins plus éloignés ou avec des habitants lambda, mais on verra bien à ce moment là.
Ils se présentent chacun à leur tour et répondent à toutes les questions d'usage, mais la partie "durée du séjour" pose comme un léger problème...