Le quartier industriel

[Le Tribun]

*Tysh se lève se fait craquer son dos.*

-Rien à dire pour le moment, si ce n'est que tu peux toujours t'asseoir sur le "mademoiselle" et le vouvoiement.

*Retrouvant un semblant de sourire, il tapote aimablement l'épaule de Tsao.*

-Tu resteras la petite Tsao à qui j'ai tout appris ... Signons ces papiers et mettons-nous au travail pas vrai ?

*Prit d'un petit rire, il continue.*

-Tu vas voir ce que c'est de gérer la maison ...

[Kanaën]

*Tsao se détend un peu.*

- Je n'espérais pas de simagrées et autres pas de danse hiérarchiques. Cependant, puisque désormais nous travaillerons de concert sur un pied d'égalité, le vouvoiement que je vous donne en ce moment va disparaître également. N'y voyez pas là un manque de respect.

*La jeune femme sort un papier et de l'encre.*

- C'est parti. Posons là les bases de notre accord.

[Le Tribun]

*Armé d'un bic (huhu) l'homme sourit avec mélancolie.*

-Petit oiseau deviendra grand...

*Et il signe.

C'est dans la poche !

Et elle va faire quoi Tsao maintenant ?*

[Kailgon]

- 1 journée plus tard -

Les différents mineurs faisaient la queue pour leur paiement hebdomadaire devant les guichets des suppléants. Encore noircis par le labeur de la journée, les yeux détourés de poussière de charbon par leurs goggles, ils prenaient leur argent et repartaient dans leurs logements de fortunes, ou taudis pour certains. Tenaga recevait sa paie.

Hey, les heures supplémentaires devaient pas être payés doubles pendant les trois jours de fête ?

Il reçu quelques billets en plus, bien loin de comptabiliser ce à quoi il avait droit, mais il ne fit pas de vague. Il n'avait pas reconduit son contrat, et cela expliquait sans doute le visage mauvais de son responsable. Mais peu importait. Il n'aimait pas s'éterniser sur un boulot, ça laissait des traces.

Le soleil d'ores et déjà bien bas dans le ciel. Il retournerait rapidement chez lui se décrasser avant de se rendre au point de rendez-vous fixé par son employeur.

C'était où déjà ?

Le port

[Tenshirok]

[HRP: Bon j’essaie comme toujours de pas faire un raccord trop dégueulasse avec mes absences, tu me diras si ça te plais pas au pire]

J’entrouvre les yeux avant de papillonner en reprenant connaissance, j'étais adossé à une poubelle dans une ruelle sombre avec un mal de crane pas possible et des fourmillements dans les membres, la nuit était tombée et seule la lumière erratique d'un lampadaire en fin de vie me permettait d'en distinguer les contours.

Impossible de me souvenir de quoi que ce soit après mon arrivée au Port, fermant à nouveau les yeux pour me concentrer je n'arrivais qu'a accentuer mon mal de crane si bien que je finis par essayer de frictionner ma tête pour faire passer la douleur avant de sentir un liquide chaud et de distinguer quelque-chose de poisseux sur ma main: du sang.

Non, mon sang, pas étonnant d'avoir quelques pertes de mémoires si je pisse le sang par la boite crânienne!

Mais après un examen un peu plus approfondis je conclus que la blessure n'était pas si grave que cela bien que préoccupante, vraisemblablement causée par une quelconque arme contondante ou potentiellement n'importe quel objet de lourd et de maniable.
J'en profites pour faire un constat du reste de mes blessures et dénombre une dizaine de bleus mais aucune fracture ou d'autres afflictions sévères, je m'en remettrais.

Ce qui me laissait perplexe c'était que mon poignard et le reste de mon équipement était intact, cela excluait donc une agression de délinquant, le fait que je sois en vie exclue également la présence d'un assassin.. La question était donc: Qui était assez doué pour me prendre par surprise et m’assommer? et pourquoi? en tout cas ce n'était pas en restant avachit contre cette poubelle que j'allais obtenir des réponses, je tente de me lever avant de retomber lourdement sur les fesses dans un éclair de douleur aux cuisses. Ce n'est qu'après plusieurs secondes de persévérance que j'arrive à marcher d'un pas chancelant dans la ruelle avant de jurer à voix basse:

Dès que je retrouve celui qui m'as fait cela, il lui faudra plus que des jambes et des talents d'escrimeur si il voudra échapper à ma lame..

J'arrivais alors dans un grand boulevard et en levant la tête j'essaie de me repérer, je devais trouver un endroit sûr pour retrouver mes forces..

[Le Tribun]

*Fen se réveille donc dans le quartier industriel à la nuit tombée et en plus, il pleut. Ça lui fera les pieds. Pour le coup, oui cette situation était tellement étrange qu'il faudra plus de temps au MJ pour savoir qui aurait pu faire ça. Assomer quelqu'un et le trainer sur plusieurs kilomètres. Faut être motivé et ne pas vouloir que Fen accomplisse cette mission pour Little D.

Enfin, ce qui est fait est fait. Il serait peut-être plus prudent de trouver un médecin quand même. C'est rarement bon signe quand il y a du sang.*

[Tenshirok]

[HRP: Il ne se souvient que du port, mais rien ne dit qu'il s'est fait assommer la bas, je laisse une libre interprétation quand à ce qu'il a fait une fois au port comme rebrousser chemin et le moment ou il s'est fait assommer]

Ma tête commençait à tourner, apparemment j'avais sous-estimé ma blessure et la perte de sang commencait à sérieusement m'affaiblir.. Je tanguais en marchant jusqu’à qu'une main agrippe mon bras, par reflexe j'ai voulu lui faire une clé de bras mais en réalité je ne réussis qu'a lui saisir le bras et à le dévisager.

Monsieur? Vous allez bien?... Mais vous saignez!

Monsieur lambda, tombé à point nommé cela dit, j'en profites pour lui demander d'un croassement:

Médecin... ou est le médecin le plus proche?

Sa moustache finement taillé frémit tandis qu'il rélféchissait en paniquant puis il désigna la 3e rue à gauche dans une centaine de mètres.

Il y a bien un ami qui tiens une herboristerie.. ce n'est pas un medecin mais je vais vous y conduire!

Je me débats pour libérer mon bras en grimaçant avant de secouer la tête:

Non je vais me débrouiller merci pour le renseignement.

Je lui tapotte l'épaule avant de reprendre ma marche jusqu'a distinguer l'échoppe, en m'aggripant au battant de la porte je distingue un homme assez bedonnant et à l'air débonnaire qui me fixe d'un air surpris.

Je crois... que j'ai besoin de me reposer.

Et vlan, trou noir, la seule chose que je verrais jusqu’à mon reveil serait l'air horrifié du vendeur qui se jette sur moi pour essayer de me réveiller.

[Le Tribun]

*Et ce sera le trou noir pour Fen...

Jusqu'à ce qu'il se réveille au fond d'un lit douillet dans une pièce blanche.

Il semblerait qu'une bonne âme l'ait amené à l'hopital.

[Riyu]

*Bientôt il arrive devant l'usine en question. Il en admire la devanture un instant avant de reconnaître la fameuse voiture dessinée.

C'est ça une tato... euh soto... machin truc là ?

Ouais, ça m'en a tout l'air

[Le Tribun]

*Malheureusement, la journée avait été longue et ils avaient presque traversé la ville de part en part. Quand ils arrivent devant l'usine en question, le soleil décroit dans le ciel et des ouvriers terminent leur journée. L'usine était en train de fermer.

Un vigile s'approche des deux enfants.*

-Les enfants, cet endroit n'est pas fait pour vous ! Vous feriez mieux de déguerpir !

*Lacha-t-il d'un air mauvais. Le bougre devait avoir hâte de rentrer chez lui.*