Les logements et lieux de vie

[Azaruk Noji]

* La situation des deux jeunes gens était devenue beaucoup plus compliquée. Toute l'assemblée présente dans l'hôtel ou presque s'était présenté à eux pour arrêter le combat . Azaruk savait que cette idée était une erreur. Il allait probablement le payé de sa carrière. De plus le Pôle Nord était mis à mal dans ses relations avec sa tribu sœur à cause de lui. Le chef de Guerre et Torruuk ne lui pardonnerai jamais cet affront de les avoirs affaiblis politiquement devant le Sud. Mais alors qu'il s'apprêtait à ranger son arme, son supérieur eut une réaction inattendue. Il les autorisa à combattre.

Le garde connaissait assez son supérieur pour savoir que c'était un test et que l'issue de tous cela déciderait aussi bien de son sort que de celui d'Amarok. Le pauvre pêcheur risquait sa vie bien plus qu'il ne le pensait. En tant que soldat le jeune Noji s'était préparé à l'éventualité d'une exécution ou d'un long emprisonnement dans les geôles froides et insalubres qu'on réservait aux prisonniers. Mais était-ce le cas pour Amarok ?

Le combat débuta et après un bref salut de circonstance, Amarok commença à bouger. Il jaugeait son adversaire. Bonne stratégie lorsque l'on connait pas son potentiel offensif et défensif. Il tournait autour du garde comme pour le forcer à bouger. Azaruk laissait une bonne distance entre lui et le pêcheur pour lui permettre une esquive facile mais faisait en sorte de toujours regarder son adversaire dans les yeux pour éviter une attaque par derrière. Après quelques instants, l'attaque fut lancée. Une offensive frontale au niveau de la taille sur le côté gauche. Il avait une bonne logique guerrière. Il était plus simple d'attaquer un ennemi droitier sur le côté où il était le plus faible.

Néanmoins cela ne serait pas si facile. Il avait décroché son sabre de sa ceinture pour une bonne raison. Certes le sabre était dans sa main droite mais sa main gauche tenait fermement son fourreau. Un sacrifice nécessaire pour parer cette attaque. Il l'élança à la rencontre de la lame d'Amarok qui se figea dans le bois en l'entaillant de moitié. Quelle tristesse de gâché ainsi un ornement pareil. Mais cela lui permit de lancer sa contre attaque à droite. Il lança son sabre au niveau de l'épaule mais avec le plat de la lame, il avait fait une promesse au maître de ce jeune épéiste. De plus les débris des lances détruites tout à l'heure jonchaient le sol ce qui rendait l'appui des pieds moins simples.*

Testons un peu ton esquive et ton équilibre Amarok...

[Conseiller du Feu]

Les officiels

*La tension n'a jamais été une chose agréable et certains ne sont pas capable de la supporter, c'est par exemple le cas de Domros Khan qui, malgré son apparence indifférente envoie rapidement un sous-fifre chercher une personne bien précise. Le combat vient de commencer dehors et c'est déjà mal partit. Il y a clairement des disparités entre les deux opposants, qu'elle soient au niveau de l'expérience, de la volonté ou tout simplement des chances. Parce que mine de rien, la chance jouera beaucoup tout de même si l'on observe les débris de lance. Domros s'incline avec déférence et s'éclaircit difficilement la gorge.*

...

*Aucun son ne sort de sa bouche, le chef de la garde arrive et il se détend visiblement.*

Et bien. Je savais que vous aimiez l'animation cher Domros bien que je me serais attendu à des jeunes filles, je suis étonné. Cependant ce divertissement n'est-il pas un peu ennuyeux pour nos cher dignitaires ? Soldats. Veillez à ce qu'il n'arrive rien à ces chenapans, au point où ils en sont laissons-les terminer.

Amarok et Azaruk

*Le chef de la garde semble prendre le partit de votre combat tout en vous jetant un regard très dur à tous les deux. Cela se paiera cher c'est certains, mais il vous offre en échange un espace pour votre combat et semble malgré tout curieux. Après tout, on apprend toujours de ses pairs et sa propre expérience peut peut-être s'enrichir d'une possible déculottée. Possible parce qu'après tout, seul le temps et les protagonistes pourront vraiment décider de ce qu'il se passe.*

Ayez tout de même l'amabilité de ne pas vous tuez l'un et l'autre. C'est une fête, c'est un moment joyeux...

*Bah oui, logique il ne peut pas tout apprécier non plus. Il aurait clairement préféré que ça se termine sur un banc de sable avec des épées en bois et les encouragements d'une foule venue voir le divertissement. Mais il ne risquera pas le petit doigt d'un de ses hommes pour arrêter cette bagarre futile.*

[Atiscomin]

Magena secoue la tête. Voir Daisuke et Azaruk partir pour jouer à kikalaplusgrosse était déjà désolant. Le fait qu'ils aient choisi le moment où ils retrouvaient les dignitaires des différentes nations était stupide. Et le fait que le chef de guerre cautionne cela... Bon il s'agissait d'une personne de haut-rang donc Magena ne le dit pas à voix haute, mais elle le pensa très, très, TRÈS fort:

Les hommes, tous des a-bru-tis!

Ah mais elle l'avait chuchoté finalement... Bon c'était toujours mieux que de le brailler dans l'assemblée. Elle se pencha d'ailleurs vers Yuuna pour lui expliquer gentiment deux-trois choses.

-Tu vois Yuuna, c'est pour cela que tu dois être une femme forte quand tu grandiras. Si ce sont eux qui dirigent... on court à notre perte.

Elle disait cela sans réelle animosité, au cas où le chef l'entendrait, car la place de la femme au sein de la tribu... eh bien... On n'a pas vu de MLF dans Avatar en tout cas. Y'a bien Lin Beifong et Asami qui font belle figure, au moins au début, mais deux femmes dirigeantes c'est pas une tribu. Ou une petite tribu alors. Bref ça suffit pas.
Et pour le coup, la soeur du Sud là, elle paraît bien plus civilisée. Encore dans le Nord les beaufs, comme quoi on n'a rien inventé!

Par contre Magena espérait que, par magie, l'Avatar et Lyanna puissent l'entendre. Oh oui, pitié. Entendez ses paroles.

Bon, la jeune femme avait fait son petit coup de gueule, elle ne pouvait pas trop intervenir cela-dit. Elle lança un regard à Korra qui n'avait pas l'air très encline à intervenir. Quoique?

Elle doit penser que ce ne sont pas ses affaires

Satanée étiquette! Ceux qui ne la respectent pas foutent le boxon, et celles qui la respectent se retrouvent impuissants.

Bon... Quelqu'un doit se retrousser les manches sinon on va rester à jamais une nation d'imbéciles.

Faisant alors montre de son insolence joviale qui lui était coutumière, elle finit par l'ouvrir, et bien haut cette fois:

-Ne devrait-on pas les arrêter pour leur mettre une paire de claques, qu'ils filent droit? Nous sommes les seuls à s'entretuer, c'est quand même la grande classe.

Première fois que l'on vit une Magena sarcastique. Pour dire.

[Daisuke]

-H16-

Evidemment, il s'attendait à ce que son coup soit paré. Mais pas avec un fourreau. Alors qu'il s'attendait à se faire repousser, le coup sec surprend Amarok comme si il avait tapé dans un mur.
Bien que la frappe soit peu puissante, la lame est apparemment suffisamment aiguisée que pour entailler le bois et s'y enfoncer légèrement.
Suffisamment pour déstabiliser le pêcheur encore peu habitué à se battre. La contre-attaque en revanche ne se fait pas attendre.

Au vu du peu de temps donné pour réagir, il fait la seule chose qui lui passe par la tête en cet instant. C'est à dire déloger son épée de là façon Roi Arthur s'appuyant sur le rocher.
Sauf qu'en guise de rocher, il y a Azaruk. Poussant de toute ses forces, il récupère son arme et retombe en arrière pour se prendre un grand coup de sol dans le dos.

Gahrf !

Ca coupe moins qu'un coup de sabre, mais c'est quand même vachement dur en fait par terre.
Pas le temps de compter les pavés, Amarok se relève pour voir ce qu'il en est de son opposant et reprendre une position de combat plus conventionnelle.
L'entraînement avec Lyanna lui aura au moins appris une chose : si tu as mal, c'est que tu ne souffres pas encore assez et que tu peux aller plus loin.

[Azaruk Noji]

*Amarok ne se laissa pas prendre par la contre-attaque d'Azaruk. Il avait des reflexes s'était bien pour un futur épéiste. Il avait été surprit et bloqué par le fourreau mais il reprit assez vite son esprit pour s'en sortir. L'épéiste qu'était le garde royal ne pouvait qu'approuver une telle action. Puis le fait qu'il se serve du propre corps de son adversaire comme appui pour retirer son épée...Intuitif. Lyanna lui avait donc apprit à suivre son intuition avant tout dans un combat. Le pêcheur avait assez de force pour déstabiliser le garde qui dû reculer et pour éviter de tomber planta son sabre au sol et prit appui sur ce dernier pour reprendre son équilibre.

Amarok lui tomba au sol, il avait mit trop de forcer dans son action et avait perdu son équilibre. Dans un vrai combat, Azaruk aurait profiter de ce moment de faiblesse pour frapper mortellement son ennemi. Pourtant il le laissa se relever et reprendre une bonne position. Cette action avait eut des conséquence sur les deux combattants. Amarok avait dû se blesser légèrement au dos. Concernant Azaruk, il sentait des muscles de son dos et certains de sa jambe qui le faisait souffrir. Il avait dû se les froisser peut-être pire. Il était temps pour le garde de passer à l'attaque. Il posa les yeux sur son fourreau, la dernière action l'avait presque cassé en deux. Mais inutile de faire dans le sentimentalisme.

Le regard qu'il jeta sur le pêcheur se fit plus froid et concentré il commença à se rapprocher doucement de son adversaire , puis soudain il accéléra son allure et jeta son fourreau à la tête du pêcheur pour lui boucher la vue. Puis effectuant un ou deux pas de côté il lança son attaque sur le flanc gauche du fils de l'eau, attaquant toujours avec le plat de son sabre. Comment allait s'en sortir ce paysan ?*

[Ermite des vagues]

Azaruk/Amarok

Préférant ignorer tout ce qui pouvait bien se passer dans l'hôtel, le chef de guerre ne loupa pas une miette du combat qui se déroulait devant lui. Et devant le chef de la garde, qu'il salua d'un hochement de tête. Kharstak lui en était plutôt reconnaissant de ne pas avoir voulu arrêter le duel de ces deux là. Il ignorait s'il avait agi dans ce sens pour éviter un incident diplomatique, mais c'était très bien ainsi.

D'autant que le spectacle était plutôt appréciable. Le pêcheur, cet Amarok, malgré sa colère, se débrouillait plutôt bien. Le militaire avait déjà pû juger de ses capacités, en suivant les leçons que lui avait donné Lyanna avant leur départ, et pendant le voyage même, et il avait fait des progrès. C'était prometteur. Même s'il n'aurait pas du faire le poids face à Azaruk. Malgré sa jeunesse, il était déjà garde royal, et un élément sur lequel Kharstak savait qu'il pouvait compter. Il était en plus discipliné et respectueux.

Et là, le chef de guerre remarquait bien qu'il n'y allait pas à fond, le garde royal parait les attaques de son adversaire, et lorsqu'il contre-attaquait, il le faisait du plat de sa lame, pour ne pas le blesser, et lui laissa même le temps de se relever. Une attitude noble, qui confirma les soupçons de Kharstak. Azaruk cherchait surtout à le juger, plus qu'à lui mettre une raclée.

Mais bon, il restait qu'ils allaient l'entendre, une fois que ce combat serait terminé.

[Daisuke]

-H17-

Apparemment, Azaruk reprend lui aussi ses marques avant de se lancer à l'assaut à son tour.

Glups.

Il a l'air bien décidé à passer aux choses sérieuses. Aussi prêt que possible à le recevoir, Amarok se tient campé sur place mais pas trop fermement tout de même pour pouvoir bouger.
Il desserre un peu les doigts sur le manche de son arme et sent une légère tension dans son épaule droite. Sa petite cabriole manquée de tout à l'heure risque de se faire sentir une fois l'adrénaline retombée.
Au moins, il aura retenu une chose de sa première attaque : avec cet adversaire, il faut s'attendre à tous les coups tordus et imprévisibles.
Aussi, le jeté de fourreau le surprend déjà moins que la parade. Avec son bras gauche, il repousse le projectile pour le balancer au loin, ce qui ne lui laisse plus qu'une main sur l'arme pour parer l'attaque.

Même si le garde ne se donne pas à fond, le pêcheur n'est pas à son avantage. Manquant de pratique, il n'arrive pas à mettre suffisamment de force pour correctement bloquer le coup.
Plutôt que de s'arrêter sur une parade désastreuse, il dévie la lame d'Azaruk vers le haut, la laisse glisser sur la sienne et se baisse pour l'éviter. Sans se vautrer par terre cette fois.
Tant qu'on y est, autant tenter de riposter. Profitant du mouvement, il fait un tour sur lui-même pour tenter de porter un coup sur la droite d'Azaruk.
Il entend presque le commentaire de Lyanna, qui aurait apprécié sa pirouette. Détourner la force au lieu de la contrer, une de ses premières leçons.

[Azaruk Noji]

*Le coup sur la gauche porté par Azaruk rata sa cible. Amarok dévia la lame avec une méthode peu conventionnelle. Il l'avait dévié par le haut l'intuition encore et toujours. Cela surprit le garde qui laissa le temps nécessaire au pêcheur de se placer pour sa prochaine attaque. Une offensive par la droite. Il voulait le désarmer et en finir pour ce combat ? Il avait du cran ce petit, maintenant Azaruk comprenait pourquoi Lyanna l'avait prit comme élève. Il irait loin après un bon entrainement et il était assez entêté pour ne pas abandonner au premier échec. Le garde en avait fini pour son jugement. Il était temps d'en finir avec ce combat.

Alors que le jeune Amarok s'était décalé d'un demi tour sur la droite, Azaruk fit de même si la gauche pour se placer dans l'axe des côtes. Il savait que la lame le toucherait mais son armure arrêterait un coup trop puissant. En plus en le frappant comme il le souhaitait, il perdrait vite sa force et la lame le toucherait moins vite. Il lança un regard souriant à Amarok, comme un symbole de félicitations puis dans le même temps il plaça sa lame à la perpendiculaire des côtes d'Amarok et le frappa violemment aux côtes. Le choc allait sûrement lui couper le souffle assez longtemps pour que le garde puisse jouer son dernier coup . Il reprit son sabre à une main et plaça le côté tranchant sur la peau du cou du pêcheur.

Il sentit la lame d'Amarok touchée son armure, la découper et faire une légère entaille sur sa peau. Il réprima une grimace de douleur et regarda Amarok. Il était vaincu et devait s'en rendre maintenant compte. *

-"Voici une leçon que nôtre maître m'a apprise un jour...Il faut parfois savoir se mettre un peu en danger si l'on veut gagner...Tu t'es bien battu Amarok....Je m'excuse d'avoir été insultant envers toi. Tu n'es pas inutile.."

*Il relâcha son emprise et s'empressa de faire compression sur sa blessure. Il jeta un regard vers Lyanna et Magena ainsi que son chef. Il allait passer un sale quart d'heure !! *

[Conseiller du Feu]

Amarok et Azaruk

*Le chef de la garde ne prête qu'une attention très fugace à Magena. Après tout il a bien expliqué qu'il n'interviendrait pas. Il n'était pas assez idiot que pour causer un incident diplomatique et se mettre deux épéistes à deux par dessus le marché. Cela serait trop pénibles à gérer. Il fut content de voir le combat se terminer aussi joliment, on ne pouvait pas vraiment désigner de vainqueur selon lui. L'un était légèrement blessé mais l'autre serait mort la gorge tranchée, il avait beaucoup apprécier l'idée du fourreau-bouclier et les initiatives de l'autre épéistes.*

C'était un beau combat !

*Il se tourna vers le chef et s'inclina, mu d'un profond respect*

Vous pouvez être fier de vos soldats, ces deux-là ont réussi à me surprendre. Je souhaiterais les amener dans un des baraquements si vous me le permettez. L'un d'eux saigne et j'aimerais leur toucher un mot.

*Il jette un oeil à la blessure et attend patiemment la réponse du chef, espérant que ce dernier lui permettrait d'emmener des deux fauteurs de troubles. Il ne voulait pas les jeter en cellule mais un petit sermon s'imposait ou, au moins, une petite mise en garde quant à la bonne attitude à observer durant les festivités.*

[Daisuke]

-H18-

Avant de savoir si son attaque a réussi, un coup violent fait presque se plier le pêcheur en deux. Coup suivi d'une épée un peu trop proche de sa gorge pour son bien.
Cette fois on dirait que c'est fini. Etrangement, Azaruk sourit. Il semble satisfait de la performance malgré ce combat quelque peu rapide et désordonné.
Les yeux dans les yeux, les deux adversaires se regardent un instant en silence avant que le garde ne se mette à s'excuser d'avoir insulté Amarok.
Ce dernier garde le silence, ne bouge pas d'un pouce et ne montre aucun signe qu'il ait bien enregistré les derniers mots d'Azaruk.
Sûrement ceux-ci se fraieront-ils un chemin dans son esprit plus tard. Pour le moment, ce dernier est plutôt occupé à autre chose.
Peut-être aurait-il dû être content d'avoir réussi à blesser Azaruk, mais ce n'est pourtant pas le cas.
Les dés étaient pipés depuis le début. Il savait bien qu'il n'avait aucune chance de l'emporter, tout au plus pouvait-il faire de son mieux.
Et il n'y a aucun mérite à retirer d'avoir touché quelqu'un qui ne se battait pas à son maximum. Y en-a-t-il même un à tout simplement blesser quelqu'un ?

Comme Azaruk se tourne vers les spectateurs bien involontaires du duel et rengaine son arme, le pêcheur avise à son tour les regards plutôt désapprobateurs.

Là c'est sûr, on va encore se faire taper sur les doigts. Et cette fois c'est ma faute.

Il a un petit sourire en pensant qu'au final son professeur de sabre aura déteint sur lui pour quelque chose.

On va finir par faire un concours de celui qui fait la plus grosse bourde au pire moment.

Pour le coup, le duo venait de placer la barre très haut. En pleine fête censée célébrer la paix, se donner en spectacle devant tout ce beau monde relève de l'exploit.
Ou de la bêtise pure, allez savoir.
Il salue le chef de guerre, lui lance un regard qui, il l'espère, sera interprété comme une demande de pardon, et s'apprête à suivre l'officier apparemment chargé de tenir le baton.