La Citadelle

[Iburi]

*... Bon tant pis, Iburi gardera sa fesse qui le démange, elle était dur en affaire la bougresse ! Iburi garde cependant son sérieux, il négociait sa tranquillité. Mais voilà que la dame évoquait son point de vue. Non faut reconnaître que ça se défend mais bon ... Après on se plaint que je suis pas l'animation et que je fais les trucs dans mon coin. Quand je participe, je me fais engueuler ! Alors hein ! Bon.*

Enquête menée par les manteaux blancs ... Une bande de lopettes qui savent pas se débrouiller dans la Toundra, je parie que je peux mieux faire que ces guignols ...

*Mais chut, ça faut le garder en pensée.*

-Enquête menée par les manteaux blancs ... Une bande de ...

*STOP ! BON SANG STOP ! TU JOUES AVEC TA VIE !*

-Euuh... Non rien.

*Bref, voilà Nauja qui reprend sa plaidoirie ennuyeuse sur le fait que bou c'est pas bien. Néanmoins, il apprend que Karl l'emmerdeur avait été muté.*

AHA ! Bien fait !

*Mais qu'apparemment les meilleurs intentions donnaient les pires mots.*

Les pires mots ? Elle va me tabasser avec un dico ?

*Mmh ... Le voilà face à son destin. Il sentait comme une illusion du choix. Genre on te donne le choix mais il y a un choix qui n'allait pas convenir, mais genre pas du tout. Parce que bon, Iburi ne voyait pas le problème à être un protecteur de la nature et quand même essayer de comprendre ce qu'il s'était passé. Parce que bon, rester en dehors du chemin des hommes, j'aimerais bien l'y voir l'autre ! Ils sont partout !

Un peu plus et il comprendrait Kisa tiens ... Et pour la comprendre cette tarée, faut quand même le vouloir.

Parce que bon, les hommes, ils sont dans leur grandes cités. Mais quid des petits villages proches de la nature ? Elle aura beau dire ce qu'elle veut la fumeuse de cigare, mais les hommes restent des êtres qui viennent de la nature.*

Mmh... D'un autre coté, ils ont du dégager de la scène de crime. Et de ce que j'ai vu, c'était tout sauf naturel. Je peux toujours y retourner dans leur dos, et continuer l'enquête seul. Et si jamais je trouve le coupable avant eux. Bah je pourrais lui faire fermer son clapet à l'autre ! Non mais...

*Iburi se lance alors dans une grande réflexion. Le choix lui était donné et il fallait qu'il le formule de la meilleure des manières, afin de bien se faire comprendre par son interlocuteur, aussi bornée soit-elle ... Le visage de l'ermite se contracte légèrement sous l'effort , ses sourcils se froncent, ses lèvres se pincent ...

Prouuuuuuuuut ... *

-AH ! Ça fait du bien !

*S'exclame-t-il joyeusement avant qu'un contingent de lopettes avec un type débarquent. Ce type lui disait quelque chose.*

Pour sûr je t'ai déjà vu... *

-KEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUWA ?!

*Hurle Iburi.*

-AH NON ! JE SUIS PAS D'ACCORD !

*Hurle-t-il encore.*

-Ah non ! Avec tout le temps que j'ai passé à la soigner, vous allez pas me la casser ! Non ! Je suis pas d'accord !

[Guru givré]

IBURI

Nauja fronce méchamment des sourcils au moment où il commence à vouloir critiquer les Manteaux Blancs. Puis elle plisse des yeux jusqu'à pratiquement les fermer lorsqu'il lâche un vent. C'est alors que le Major Bob et son unité arrive, accompagné du Conseiller Marashi Taka.

Et là, Iburi se met à crier des choses qui interpelle le chef des Manteaux blancs. Le saisissant par le col, elle l'attire violemment à elle, plaquant durement son front contre le sien.

-Comment ça "Avec tout le temps que j'ai passé à la soigner" ?
-Patronne ? Vous voulez p'têt qu'on vous laisse causer en privé ?
-Non, Major Bob. Restez un instant, cela pourrait être intéressant. (A Iburi) Je t'écoute, mon cher.

Marashi, toujours sur son elk, approche sa monture et se penche pour interroger celui qui s'appelle lui-même l'ermite des glaces.

-Tu as donc vu la Femme-Loup ? Aurais-tu la moindre information pouvant m'aider ?

Celui-là, il a l'air un peu plus ouvert, façon "esprit" même s'il est loin de t'arriver à la cheville.

[Iburi]

Oh, une main qui fonce vers moeUUUUUUUUUUUAA...ïeuhh.

*Iburi se retrouve le front collé avec Nauja, de là où il était, il aurait pu discerner les moindres petites imperfection de la peau de la madame qui le fixait avec un regard de prédateur affamé.*

Dis donc, faudrait penser à prendre un peu plus soin de ta peau parce qu'elle est toute abîmée !

*Souriant, le petit bonhomme des glaces porte une attention relative au mec qui s'excite pour un rien (C'est agaçant ces gens-là vous ne trouvez pas ?).*

-Bah expliquer ... Expliquer, y a rien à expliquer, je l'ai trouvée gisante dans la Toundra à deux doigts de se faire bouffer par des chiens Ours garou. J'ai botté le cul des deux bestiaux et j'ai ramené la gamine au Temple de l'avatar pour la soigner.

*Iburi lève les yeux vers le ciel alors qu'il se remémore ce moment de franche camaraderie.*

-Ah ! Quelle poillade ! Par contre, elle a mit vachement de temps à se remettre... Faut dire, elle a prit cher. Je crois qu'elle est encore en convalescence. Mais bon, elle est un peu tarée, du coup, je pense qu'elle est reparti avec ses copinous les loups.

*Iburi tourne la tête... Enfin essaie de tourner la tête vers Marashi, les pieds toujours ballotant dans le vide.*

-Baaaaah ... Des détails pour t'aider, j'en ai pas beaucoup. Mis à part qu'elle aime les loups, d'ailleurs j'ai failli lui exploser le crane ! En même temps faut voir comment elle se fringue. Mais après, même si elle est pas franchement méchante, c'est pas non plus une fille super loquace, du coup je lui ai pas trop fait la conversation. Mais Gondhôl, l'ermite des montagnes qui répare les armures il la connait bien. D'après ce que j'ai compris, c'était une sorte de mentor pour elle. Genre professeur ou je sais pas quoi... Un peu comme quoi, en gros, il est là, il parle, mais on voit pas trop à quoi il sert.

*Il hausse les épaules.*

-En tout cas, il s'est bien occupé d'elle.

*Voilà qu'il termine son récit. Il fronce cependant les sourcils.*

-Donc voilà ! Vous me la cassez pas ! Je suis ptet sympa, mais ça me ferait chier de m'être cassé le cul pour rien !

*Il se fige l'air bête.*

-Mais d'ailleurs ... Vous lui reprochez quoi à la merdeuse ? Etre asociale c'est pas encore un crime non ?

Parce que si c'est le cas ... Je suis pas dans la m... Ah ouais non, ma gueule.

[Guru givré]

IBURI

Nauja relâcha sa prise. Iburi retomba comme une poupée de chiffon sur le traîneau. Elle se releva lentement, remontant ses lunettes sur son nez. Une onde d'anxiété parcourut l'assistance. Mais ce fut Marashi qui intervint. Il dévoila son bras strié de cicatrices blanches.

-Elle a tué nombre des miens, qu'elle a chassé et traqué comme des animaux. Prenant même plaisir à les torturer dans leur agonie quand cela était possible. J'ai été chanceux.

Nauja ne commenta pas cette intervention tandis que le jeune conseiller renfilait sa manche et ses gants de fourrures.

-Major Bob !
-Oui, patronne !
-Avant de commencer votre mission, un détour par le Temple de l'Avatar me semble plus que judicieux. Je vous accompagne. Amenez-moi un elk et faîtes prévenir le Chef du Pôle Sud de cet imprévu dans l'heure. Iburi nous accompagne.
-Tout de suite, patronne !

Lorsqu'on lui apporta ce qu'elle demanda, Nauja tourna les talons et monta en selle d'un saut souple. Elle prit la tête de la colonne et donna du talon, lançant sa monture au galop, donnant ainsi le top départ de la procession. Marashi ne jeta pas un regard à Iburi, il était trop en colère pour ça.

[Iburi]

*Ah ouais quand même. Iburi savait qu'elle devait être tarée la demoiselle... Mais peut-être pas à ce point-là ... *

-Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh...

*Telle fut la remarque d'Iburi au fait qu'on le ramenait au Temple de l'avatar et qu'il serait malgré lui dans l'expédition des manteaux blancs.*

-Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh ...

*Avec tout ça, son enquête sur le village de la pierre bleue prendrait un peu de retard.*

-Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh ...

*Et en plus, c'est limite si on lui en voulait d'avoir sauvé ce qui était une grosse psychopathe, chose qu'il ne savait pas, je tiens à le rappeler. Pourquoi les gens résolvaient toujours leur soucis par le conflit.*

-Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh ...

*Tout ça me met en appétit.*

-Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh ...

Suivantly

[Yukiko]

Réajustant son poncho il descendait les escaliers de l’académie, regardant ensuite de droite à gauche il y avait encore peux de personne qui était dans les rues une chance pour Aren qui n’aimer pas les bains de foule. Il traversa en marchant la ville, ce faufilant à travers les quelques rares passants qu’il y avait à cette heure si.

« Je ne dois pas me retourner, je ne pourrais revenir ici seulement quant j’aurais trouvé ce que l’on m demandé de trouvé… "

Une foi de plus il ce retrouva seul face à la porte, les gardes ne ce posais plus vraiment de question quant il le voyait. Il les salua d’un simple signe de tête et s’engouffra entre les deux battants de la porte…

[Le Conteur Blanc]

*Quelques jours après sa rencontre avec Kaya, Bôro était assis en position du lotus dans une petite pièce de bois, avec une bougie comme seule lumière... Et voilà qu'on frappe à la porte.*

-Mmh ?

-Excusez-moi de vous déranger Maitre Hokai. Mais le jeune disciple qui se fait appeler Aren vient de quitter la Citadelle pour la Toundra.

*Bôro ouvre doucement les yeux et reste un moment silencieux en fixant le mur.*

-Et ?

-Voulez-vous qu'on le suive pour déterminer si il fait un double jeu avec les sourciers.

-Inutile.

-???

-Si il y avait lieu d'avoir un doute sur lui, sois assuré que Nauja lui a déjà collé plus d'homme qu'elle n'en a probablement collé sur moi.

*Il se lève et se retourne.*

-J'ai un autre travail pour vous ...

[Javeldose]

Nathanaël V.Speen

Message précédent

* Pourquoi pensait-il que ce pays était merdique ? Sans doute parce qu'il maitrisait le feu, bien qu'il tentait de garder cela discret. En fait, il appréciait plutôt le climat. Il n'appréciait que peu la chaleur. Pour lutter contre le froid, une simple couche de vêtement suffit. Pour lutter contre la chaleur, une fois qu'on a tout retiré, il ne reste que l'inconfort, la transpiration, les halètements. Il aimait bien ce paysage gelé. *

Nathanaël : je suppose que sans le commerce, il ne me reste que le combat.

* Il gratouillait toujours sur ses cordes grinçantes quand il arriva au niveau des gardes. *

Nathanaël : j'aimerais entrer. Mais vous devez avoir l'habitude.

[Guru givré]

Les gardes se regardèrent puis se tournèrent vers le type à l'air fin comme du gros sel.

-Pourquoi tu veux entrer dans la Toundra, l'ami ?
-Et seul qui plus est ?
-Tu m'as tout l'air de venir du Port de la Lune, au vu de l'odeur de poisson que tu te traînes.
-Ah ben ouais, c'est ça ! La plupart des étrangers font cette erreur commune !
-Tu n'as pas besoin de passer par les portes pour te faire enregistrer. Le capitaine de votre bateau s'est vraisemblablement déjà chargé de transmettre vos identités à l'administration.
-Tu es libre de circuler mais si tu tiens absoooooolument à sortir dans la Toundra, rejoins une caravane. Bonne journée !

Et sur ce, les gardes reprirent l'inspection d'un chargement de choux très suspect.

[Javeldose]

Nathanaël V.Speen

Nathanaël : hé ben ils ont pas l'air vifs ces deux là.

* En fait, en y réfléchissant, il est vrai que la formulation pouvait prêter à confusion. *

Nathanaël : nan nan, vous avez pas compris. J'aimerais entrer, entrer en garnison. Je vais pas me pointer comme une fleur à la caserne.

* Il n'était pas en présence de gradés, mais il se disait que, la nuit tombant rapidement aux pôles, payer un verre à deux soldats permettrait de rencontrer un sous-officier à la taverne ou à la salle des gardes (sait-on jamais). Nathanaël était un archer. Son corps à corps se basait surtout sur sa maitrise. Son style de combat peu conventionnel qui consistait à user de son arc comme d'un bâton lesté à deux mains était incomplet, et visiter les styles de combat des tribus du pôle nord avait été bénéfique, eux qui usaient de lances, principalement. Si les tribus du pôle sud utilisaient des techniques de combat similaires, alors peut-être pourrait-il compléter son style. *

Nathanaël : même si vous finissez pas votre service tout de suite, on peut causer. J'ai pendant longtemps travailler dans le Nord. Autant en apprendre sur le Sud, pour le temps que je vais y rester...