Le Centre-ville

[Zora]

Zora et Valoo n'avaient pas tout à fait compris le discours. Cette fois-ci, ce fut Valoo qui prit la parole.

Euuuh... Vous pouvez revenir au paragraphe sur la douleur et tout ça ? Non parce que certes, c'était un peu relou de se lever pour aller au porc, mais avant de parler de "douleur" il y a un monde !...

Assez maladroitement formulé, mais l'idée était là. Restait à obtenir une réponse compréhensible.

[Nérarion]

[spoiler]

NERARION / GUNNERS

-En tout cas moi j'ai rien entendu ...

*Hutch et Starsky tournent la tête pour tomber un type avec des lunettes de soleil et qui semble bien métallisé, mais il a quand même l'air sympa. Tous les types habillés d'une manière émo-Goth sont pas forcément mauvaises, on est pas dans un manga que diable !*!

Gros moment de bug!
Statsky... rassure moi y avait pas de truc bizarre dans notre alcool de bison?

Parce que je vois un mec façon surfer d'argent juste devant moi... et... je sais pas ça semble bizarre

J'avance le bras et touche l'individu du bout du doigt histoire de voir si c'est bien là quoi... une résistance au bout de mon doigt!

Ho putin c'est bien là!
T'es qui toi!

Oui l'alcool est un inhibiteur mais pas seulement de timidité, de tact et de politesse aussi, mais avec ma trogne de beau goss comment m'en vouloir?!

Edit de Pix: Je me suis mal exprimé, par métallisé je voulais dire qu'il a une tenue de cuir noire qui possède de nombreux anneaux de métal ... D'un autre coté, vous êtes tellement beurrés que ça passe x)

[/spoiler]

Au son de la voix inconnue, Starsky se pétrifia. Quelqu'un qu'il ne connaissait pas venait de le voir pisser contre un mur... L'horreur absolue.
Attendez... Absolue, vraiment ? Mais qu'est-ce qu'il raconte ; non il s'en foutait de ça ! Alors c'était quoi ce malaise ?

Décidant de faire comme si de rien était, il se passa une main dans les cheveux puis s'étira.

Toi aussi tu essaies de te vider du volant pour pouvoir prendre de l'alcool ?

/ Oh punaise, ça tourne... /

[Le Tribun]

DARKDOG

*Le vieillard hausse des épaules.*

-Bah ! Faites donc comme vous voulez ! Tant que c'est efficace et que je n'ai pas de problème avec la police ! Il serait capable de venir me trouver des embêtements avec tout ce remue-ménage !

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ZORA / BENEDICT

*Wedge tourne la tête vers Zora, puis Valoo, puis Zora, puis Valoo.*

Oh non ... Ne me dîtes pas que.

*Il se redresse et se retourne vers le miroir.*

-Ils sont pas au courant ?

*Wedge, apparemment très mécontent sort de la pièce en furie. Un silence pesant s'installe. Plus personne ne comprend vraiment ce qu'il se passe, la porte s'ouvre deux nouveaux, un agent à l'air contrit s'avance vers Zora et Valoo.*

-Détachez-les !

*S’exécutant le plus rapidement possible. l'agent libère les deux frères, il se redresse. D'un mouvement sec de la tête, Wedge intime à son agent de sortir de la salle le plus rapidement possible. Quoiqu'il se passe, c'était assez grave pour mettre le patron de la police en colère. L'agent s'éclipse en un éclair.*

-Suivez-moi.

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ZORA

*Wedge guide Zora et son jeune frère vers une petite salle qui a l'air nettement moins formel, moins froide, presque chaleureuse.*

-Installez-vous.

*Bigre ! Un moelleux canapé ! Bien mieux que les chaises dures de la salle de tout à l'heure. Même le ton de l'officier était bien moins violent. Il parlait presque avec un ton normal, nonobstant son agacement apparent.*

-Café ? Thé ?

*Wedge qui leur servait le café maintenant ? Hé bien ! On y croit plus !*

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BENEDICT

*Sinon ... Comment dire... Muraka est seul.

Le temps passe ... On l'aurait pas oublié ?*

[Zora]

Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Là, les deux étaient perdus. De quoi qu'il cause lui ? Pas au courant de quoi ? Il vaudrait mieux qu'il s'explique, et fissa.

-Café ? Thé ?

Zora répondit pendant que Valoo, grimaçant, caressait l'emplacement où devait se trouver son estomac.

Nos estomacs n'ont pas encore repris leurs places initiales depuis qu'on a tenté de les remplacer par des rochers. dit-il avec un regard signifiant "tu vois de quoi je parle ?"
Nous nous contenterons d'un peu d'eau pour rincer le sang qu'on a dans la bouche, et un billet pour l'hôpital une fois que vous nous aurez expliqué la raison pour laquelle notre traitement a si soudainement changé. S'il vous plaît bien sûr.

Certes, cette courtoisie n'était pas des plus franches, mais avec ce qu'ils avaient pris dans la tronche depuis ce matin, et ce qu'on les faisait tourner en bourrique depuis qu'ils s'étaient réveillés, fallait pas s'attendre à bien mieux...

[Le Conteur Blanc]

NERARION / GUNNERS

*L'étrange personnage ne répond pas tout de suite à l'interpellation de Hutch, il regarde Starsky qui pisse, il acquiesce en silence avant de se redresser tranquillement.*

-Moi, je suis juste ici pour le tourisme, je dois avouer que c'est une super ville ! Mais on fera pas mieux que les tavernes de la Nation du Feu ! Là bas, on sait faire de l'alcool qui envoie du paté !

*Il se gratte la tête alors que Starsky tente de communiquer. Et soudain.

Il tend le doigt.*

-OH UN OURS ORNITHORYNQUE !

*Hutch et Starsky se retournent de concert, mais y a rien... Ils reviennent sur leur copain.

Mais y a plus rien...*

[Nérarion]

Suite à l'exclamation de surprise et au doigt tendu de leur mystérieux interlocuteur, Starsky et Hutch se retournent de concert.

OH MON DI... *Rien*

Euh, mais attends... Y a jamais eu d'ours-Ornithorynque à...

Malgré son taux alcoolémie tout azimut, le fils de l'eau prouvait qu'il parvenait encore à voir des pensées cohérentes en mobilisant toute sa volonté. Enfin... autant que faire se peut.
Starsky se re-retourne vers l'endroit maintenant vide qu'occupait le sieur en manteau noir et à anneaux métalliques. Puis se tourna vers Hutch.

Kiki, j'crois qu'on s'est fait couillonner... Surement une réplique sortie d'un autre temps, d'un autre lieu, mais qui paraissait tellement appropriée à leur situation...

[DarkDog]

Kayo avait donc carte blanche,il s'installa donc devant le magasin et attendit,malheureusement la rue était vide et la chose la plus intéressante qui s'y passait était un chien qui dormait.
Plusieurs heures étaient maintenant passer et toujours rien à l'horizon le maître de la terre allait s'assoupir quand des jeunes gens arrivèrent en courant vers lui.

ARRETEZ VOUS MAINTENANT hurla kayo.

[Le Tribun]

ZORA

-Très bien.

*Wedge ouvre un placard, en sort deux verres qu'il remplit avec le robinet, il les pose sur la petite table face à eux. Il se redresse et va se faire un petit café. Une fois ce dernier servi, Wedge s'installe dans un fauteuil en face d'eux.*

-Oui il est prévu qu'on y aille après ... A l’hôpital.

*Il se racle la gorge.*

-Le... Enfin, un ami de votre père vous y attend surement. J'ai passé quelques coups de fil.

*Wedge boit une gorgée de son café et pose la tasse, il se penche vers eux en joignant les mains. Il regarda chacun des deux sans sourciller. Il maintint le silence un petit instant. Prit une longue respiration et attaqua.*

-Voilà, je suis désolé de vous l'apprendre de manière aussi abruptes et dans des conditions pareilles... Mais ... Vos parents ont eu un accident un peu plus tôt dans la matinée.

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DARKDOG

*Les gamins se figèrent devant cet homme dont la voix forte englobait toute la ruelle. Ils se regardèrent un instant, l'air bête. Celui qui semblait être le chef de la bande dépasse ses petits camarades.*

-Quoi ? On veut juste aller chercher des sucreries ! On a rien de fait de mal !

[DarkDog]

-Quoi ? On veut juste aller chercher des sucreries ! On a rien de fait de mal !

Kayo était sceptique mais il ne pouvait pas les empêcher de rentrer dans la boutique.

Ok pas de souci vous pouvez rentrer.

Kayo espérait juste qu'il n'avait pas fait d'erreur en laissant rentrer cette bande de joyeux lurons.

[Zora]

-Voilà, je suis désolé de vous l'apprendre de manière aussi abruptes et dans des conditions pareilles... Mais ... Vos parents ont eu un accident un peu plus tôt dans la matinée.

A cette annonce, le sang de Zora ne fit qu'un tour. Toute cette mise en scène était déjà louche, l'isolement en plus plutôt que d'aller à l'hôpital. Non... Non, tout sauf ça !

Que s'est-il passé ? Comment vont mes parents.

Il s'était levé, presque sans s'en rendre compte. Les verres d'eau avait gelé, preuve que Zora était particulièrement troublé et tendu. Il se rapprochait du bureau.
Valoo aussi avait apparemment eu la même réflexion puisqu'il s'enfonçait dans son siège, les larmes aux yeux, terrorisé à l'idée d'une vérité qu'il ne voudrait pas entendre.

Répondez s'il vous plaît. Comment vont-ils ?

Une violente envie monta en lui, celle d'attraper ce mec par le col et de le secouer et l'écraser contre le mur jusqu'à ce qu'une réponse sorte. Toutefois, une petite voix au fond de sa tête lui intima de se retenir. Cela ne ferait que compliquer davantage les choses, et cet homme n'était surement pas responsable de ce que les deux frères s'apprêtaient à entendre.