[Capitale]Le Quartier Résidentiel

[Kasen]

*Kasen se relève et essai calmement de faire une flammèche dans ses mains.*

Ooooh punaise.

*Le résultât est inattendu, non seulement une gerbe de flamme qu'elle qualifierait de magnifiquement crée sort de ses mains mais elle le maîtrise encore mieux qu'elle ne pouvait le faire le matin même, elles étaient comme un petit coeur battant. Ce feu qu'elle a crée est parfait. Il est beau, clair, doré, chaud, brillant, illuminant même. Il est chétif mais ... c'est un feu ! Un vrai Feu ! La joie la submerge et la chaleur des flamme la rend si joyeuse qu'elle en perdrait presque le contrôle, si seulement elle n'avait pas très justement dans l'idée de conserver ce feu ... Son Feu !*

Il est là ... il est à moi ! C'est le mien, c'est bel et bien mon feu. Un vrai Feu.

*Pleurant presque de joie alors qu'elle est à peine vêtu, si elle n'avait pas sa boule de feu dans les mains, la maid qui vint leur annoncer que le dîner était prêt à servir aurait pu se poser quelques questions une fois de plus, mais bon.*

Oh heuu, merci

[Shloka]

V.6

*Satsuki s'éloigna pour laisser les deux jeunes gens ensembles. Peu de temps avant que la maid n'arrive Shloka parlait avec Kasen. Heureux d'avoir pu l'aider et qu'elle soit aussi heureuse de pouvoir créer une simple flamme alors que pour lui c'était devenu... banal. Une sérieuse méditation s'imposerait ce soir même pour le jeune homme*

Félicitations Kasen ! Tu y es arrivée ! Je savais que tu avais un énorme potentiel mais là, je suis sincèrement heureux pour toi. J'espère que cela va t'aider !

*Puis réalisant que Kasen était dénudée partiellement Shloka pensa lui faire la remarque mais alors même qu'il allait le faire. Une de servantes de la famille entra leur indiquant que le repas était prêt. Shloka devint à nouveau rouge comme une pivoine et commença à se dire que sa tante allait venir lui parler sans nul doute quand Kasen ne serait pas avec lui. Il redoutait déjà ce moment. Sa tante était aussi chaleureuse qu'elle pouvait être glaciale.*

Très bien, nous arrivons.

*Shloka et Kasen arrivèrent dans la salle à manger. Une table avec six couverts étaient dressés même si il n'y avait que la Tante de Shloka pour le moment dans la pièce qui commença à discuter avec eux en attendant son mari*

Ah Shloka ! Tu tombes bien, ton oncle va arriver mais nous avons un invité qui vient manger chez nous. Un officier de la garde. Lui et ton oncle n'arrêtent pas de parler dans le petit salon depuis deux heures et... *S'arrêtant après avoir remarqué Kasen, Satsuki Fei se leva* Bienvenue dans ma demeure, c'est un honneur que de recevoir des amis de mon neveu. Je suis navré d'avoir failli à la politesse la plus rudimentaire lorsque je vous ai rencontrée.

*Puis elle retourna à sa place alors que son mari arrivait accompagné d'un autre homme tout aussi ventripotent que lui et de la même tranche d'âge*

Et alors, là je lui ai dit, mais c'est pas de la fourrure que je vous ai échangé mais bien votre femme.
Ah ah ah, elle est bonne Kierei !

*Les deux hommes s'installèrent alors que Shloka et Kasen prenaient place*

Bonsoir mon oncle

ah tiens, bonsoir Shloka. Il faudra que nous parlions toi et moi sous peu mais ça peut attendre. *puis se tournant vers Kasen* Bonsoir c'est un honneur que de rencontrer une amie de mon neveu mais veuillez m'excuser, je dois m'entretenir avec l'officier.

*Satsuki s'adressant aux deux jeune gens leur expliqua*

Depuis le vol, hier soir, on a envoyé un officier pour l'enquête et le hasard a voulu que lui et Kierei se connaissaient. Du coup, c'est l'ambiance tous le temps.

*Puis la cousine de Shloka entra dans la pièce, l'air orageux comme si elle devait déverser un trop plein de colère*

Bonsoir Nelliel, comment vas-tu ?

*le regard lancé à Shloka pouvait signifier "ne me parle pas ou je t'égorge dans la minute" mais après un bref instant il redevint normal*

Shloka ! Que fais-tu à la capitale ?

*Les conversations n'eurent pas le temps de continuer qu'on apportait le plat: du komodo aux herbes avec des légumes. Shloka conversa avec sa tante alors que Kasen avait pour Homologue une fille de son âge qui était le produit type de la capitale, le repas se termina dans une bonne ambiance mais Shloka dût quitter la table lorsque son oncle le mandata une fois l'officier parti*

[Kasen]

*Après avoir bien mangé et bien bu, bien profité de l’hospitalité des Fei disons clairement. Kasen fait signe à une Soubrette de venir, lui donne le papier qu'elle a entre les mains en lui murmurant quelque chose discrètement alors que Shloka était parti avec son oncle.*

Pourriez-vous m'indiquer les toilettes s'il vous plait ?

*Elle suit maintenant la jeune femme et disparaît une fois le mur franchi. Ce qui advint exactement ? Personne ne le saura totalement, tout le coté epic de cette fulgurante et discrète fuite . . . Pas très doués les gardes si on peut se permettre, une nuit ils se laissent avoir par un voleur, le lendemain une femme aux cheveux rose ressort à toute vitesse le temps de récupérer ses vêtements et son animal ... on a vu mieux comme service de sécurité.*

[Gutenplud]

* Wenjin entre chez ses parents, le repas est servis. Tous à table ! Une fois commencé, Il se lance. *

_ Père, mère, je dois vous parler.
# Mais fait mon fils, qu'est-ce qui te chiffonne ? #
_ Je vais quitter la capitale.
# Quoi !? Mais tu viens d'arriver. #
# Ce que ta mère veut dire c'est que nous espérions que tu restes et que tu t'installes. #
_ Je compte me rendre au temple de l'air Boréal.

* À ces mots son père se tait et écoute sérieusement les propos de son fils. *

# Pourquoi, tu n'as pas déjà suffisamment voyager ? #
_ La question n'est pas là, je veux m'y rendre pour compléter ma formation de maître de l'air.
# Quoi !? Mais enfin chéri dis quelque chose. #

* Après un petit instant de blanc, Manchu sort de son silence. *

# Si c'est ton choix alors suis-le. #
# QUOI !! #
# Mais tu es sûr que tu ne vas pas le regretter ? #
_ Ce n'est pas en suivant les pas d'autrui qu'on arrive à tracer son propre chemin. C'est ce que tu me répétais sans cesse.
# Mais…mais…mais… qu'est-ce qui vous prend tout les deux !? #
_ Mère, vous serez toujours avec moi. Juste ici.* Dit-il tout en apposant sa main sur le coeur. * Mais je dois suivre ma propre voie.
# Je ne sais pas, il faut que je réfléchisse. La nouvelle est si soudaine. #

* L'air abattu et quelque peu déçu, elle se lève et monte dans sa chambre. *

_ Mère !

* Crie-t-il en se levant pour la rattraper. Mais son père pose sa main sur son épaule pour le retenir.*

# Laisse là, tu dois lui donner le temps de digérer tout ça. Ta mère a toujours été plutôt maman-poule avec toi. Tu sais, pendant que tu étais parti ça a été dure pour elle, le moindre retard de tes lettres et elle s'imaginais le pire. Je crois que c'est elle qui n'a pas coupé le cordon, elle te voit toujours comme son bébé. Quand comptes-tu partir exactement ? #
_ J'ai rendez-vous demain, pour un bateau à louer, mais je ne sais pas quand est-ce qu'il appareille. Mais tu comprends, c'est important pour moi qu'elle me soutienne dans mes choix.
# Je comprend bien mais tu dois patienter, elle t'aime plus que tout, tu le sais. Mais tu dois lui donner le temps de comprendre tes choix. Allez, va te coucher mon fils, la nuit porte conseille. #

* Wenjin peine à s'endormir, il ne cesse de penser à l'air abattue qu'avait sa mère en sortant de table. Il arrive tout de même à s'endormir, mais d'un sommeil agité. Il cauchemarde, c'est la première fois qu'il voit la déception sur le doux visage de sa mère. *

* Habitué à dormir la fenêtre ouverte, Une puissante lumière vient inonder sa chambre. Avec son sommeil agité, il se réveille en sueur, et se précipite vers la fenêtre pour y observer l'étrange phénomène. Son père déboule dans la chambre et le rejoint. *

_ Père, vous voyant ce que je vois.
# Hélas, oui. #
_ J'en avais seulement entendu parler, des rumeurs, un ancien cataclysme.
# Crois-moi, elle annonce rien de bon… Que les esprits nous viennent en aide. #

[Shloka]

V.7

*Shloka suivit son oncle dans une petite pièce non loin de la salle à manger*

Shloka c'est un plaisir de te voir mais que fais-tu à la capitale ?

Et bien j'ai fini mon entraînement chez grand-père Irhoku et je suis donc ici pour suivre les cours au dojo de feu.

Et bien, et bien, ainsi tu as réussi à faire toutes les épreuves que mon père t'a imposé. Je suis impressionné, je suis désolé mais Menchi est absent, il a dû partir en mission au pôle nord.

Ce n'est pas grave, je l'ai rencontré tout à l'heure. Il était tout aussi surpris de me voir ici que moi. Nous avons discuté et j'ai appris pour le vol. C'est le renard qui a fait le coup d'après ce que j'ai entendu.

*Kierei martela la table de son poing à l'évocation de ce nom*

Oui il a volé quelque chose au dessus des bains... ça m'ennuie fort d'ailleurs mais nous avons envoyé l'un de nos hommes en repérage dans la ville basse pour obtenir des renseignements.

Et bien mon oncle vous êtes rapide ! Il s'agit d'Harima le jardinnier, non ?

Exact ! Mais bon ne parlons pas de choses qui fâchent, raconte-moi ce que tu as fait depuis ton arrivée à la capitale.

*Shloka raconta tout ce qui lui était arrivé depuis son arrivée à la capitale sans oublier de détails mais il pouvait voir le regard de son oncle changer quand ce dernier apprit les différentes altercations de Shloka avec les forces de l'ordre*

Bon si je sais que tu as voulu agir pour le bien d'autrui mais sais-tu ce que je fais devoir faire maintenant ? Je ne peux pas laisser ton nom rester sur des dossiers qui pourraient mettre ma société en danger, tu comprends ? Bon heureusement que j'ai des contacts mais à partir de maintenant, tu laisses les gardes faire leurs boulots, d'accord ? Je sais que ce ne va pas être facile pour toi mais tu dois le faire. Notre nom doit rester vierge de ce genre de souillure. Regarde ton oncle Tobei, il a de nombreuses tares, que ce soit avec les femmes ou l'alcool et pourtant ça reste secret et il arrive à être élu au conseil des 500 ! Nous oeuvrons tous pour le futur de notre famille et vu que tu en es l'héritier, tu dois paraître irréprochable. Bon ceci dit c'est pas pour faire comme mon père que je t'ai fait venir ici. J'ai reçu une lettre de mon père pour toi, il m'a dit de la joindre avec le colis du royaume de la terre. C'est pour toi apparemment.

Pour moi ? Merci mais qu'est-ce ?

ça je l'ignore, le paquet est dans ta chambre mais dans le doute, lis la lettre avant de l'ouvrir. Bon je te laisse je dois règler quelques affaires à mon bureau.

*Shloka sortit de la pièce et se rendit aux cuisines et en y arrivant il entendit la vieille Takea chanter*

Bonsoir Takea

Bonsoir Shloka, tu vas mieux ? Mon mari m'a averti que tu étais fatigué à cause de tes blessures alors je t'ai cuisiné un bon bouillon pour te recinquer.

Merci beaucoup

*Shloka bût le bouillon, profitant de l'arôme et se rappelant qu'il considérait Takea et Mitsurugi comme des grands-parents supplémentaires*

Mitsurugi est déjà à la forge ?

Oui mais il m'a donné ceci qui vient de ta part *la vieille femme posa le paquet de viande de croco-tigre sur la table de travail* Bon comment veux-tu le préparer ?

Et bien, j'ai promis de faire goûter du croco-tigre au miel à mes amis pour demain midi.

Bon c'est pas tout ça mais je m'y mettre alors on n'as pas toute la nuit !

*Shloka partît alros que la vieille Takea se mit à préparer des larges portions de viande de croco-tigre au miel pour le lendemain ainsi qu'une tarte aux pommes bien dorée afin de faire plaisir à Shloka et ses amis*

*Shloka arriva à la forge avec plusieurs idées en tête. Il arriva devant Mitsurugi qui réparait quelque chose*

Ah te voilà ! Alors ça va mieux ? J'ai regardé ton armure. Ton épaulière gauche est foutue, en même temps du cuir pour les épaules c'est pas l'idéal... La jambière gauche c'est pas mieux, le métal était bien travaillé mais mal régulé. Je te donne dix impacts avant qu'il n'explose face à un trop gros choc. Bon heureusement le poitrail a bien enduré le choc.

Oui ça va mieux. Je sais, c'est pour ça que je suis passé chez Mashito Kayabura

Tiens donc, tu connais la boutique "le guerrier" toi ?

Bien sûr c'est là que mon adversaire avait acheté son armure. Je me suis fourni chez lui pour réparer tout ça, d'ailleurs, je pense changer entièrement les épaulières et les jambières.Tu peux t'en occuper ?

Pas de problèmes, et toi tu vas faire quoi ?

J'ai envie de forger un peu pour me détendre, j'ai un ami qui a besoin d'un sabre pour suivre le cours demain

Vu qu'on est un peu plus de 21h, si tu ne veux pas te coucher trop tard tu n'auras le temps que de faire la lame grossièrement. Je m'occuperais des détails comme le pommeau et les gravures, d'accord ? Histoire que tu sois frais et dispo pour demain

Merci beaucoup Mitsurugi

Ah ah, je t'en prie, c'est mon travail quand même !

*Mitsurugi attrapa le haut de l'armure et retira patiemment les rivets des épaulières droites et gauches. Puis il sortît les épaulières achetées plus tôt dans la journée par Shloka et les attacha à son armure. Le travail n'était pas difficile mais assez long. Puis il fît de même pour ses jambières alors que Shloka travaillait à la forge *

*Shloka sortît un petit bloc d'acier qu'il plaça dans une cuve en terre cuite qu'il porta sur le lit de flammes avec des pinces longues en métal. Il usa de sa maîtrise pour faire grandir ou diminuer les flammes par moment au lieu d'utiliser le soufflet à côté de lui. Mitsurugi faisait de même, ce soufflet avait beau être là depuis longtemps, pas besoin de s'en servir pour eux mais ils l'utilisaient de temps à autre pour éviter que le matériel se dégrade.*

/ah le travail de la forge, il n'y a que ça de vrai !/

*Puis il sortit la cuve en terre cuite du lit de flamme et la plaça dans la première partie de l'établi. Il sortît un marteau et commença à former la lame. Il la travailla pour qu'elle soit bien plus large que celle de son épée. L'apparence devînt grossièrement celle d'un sabre. Satisfait, Shloka tira sur un levier qui amena de l'eau dans la première partie de l'établi. Shloka vît la fumée qui se forma et patienta avant de saisir la grosse lame d'acier avec ses pinces et de la remettre dans les flammes. Il attendit que la lame redevienne rouge pour la retirer et la déposer sur l'enclume. Là, il travailla avec précision pour la forme de la lame. Usant de son marteau mais aussi de d'autres instruments pour cela. Finalement le travail de Shloka fût fini. Même si Mitsurugi devait trouver ensuite une garde, une poignée et s'occuper des détails comme les gravures sur le côté, il restait à Shloka le temps de vite nommer cette création*

Et bien, comment vais-je t'appeler ? Hum... Itade Kyogaku ! La blessure surprise ! Voilà un nom parfait pour cette arme ! Mitsurugi,je peux te laisser le reste ?

Pas de soucis, elle sera prête demain. Et qu'est-ce que c'est que ça ?

*Un pilier de lumière apparût dans le ciel comme de nul part et la tension devînt palpable très rapidement*

Bon sang, c'est la même saloperie qui a détruit l'île blanche !

Que faisons-nous ?

Va vite avertir ton oncle !

Très bien !

*Shloka partît immédiatement pour trouver sa tante devant le bureau de son oncle, inquiète, elle était avec Nelliel alors que Kierei faisait les 100 pas dans son bureau. Il était très nerveux. Shloka décida de souhaiter la bonne nuit à sa Tante et à sa cousine pour vite aller chercher Kasen. Ne la trouvant pas dans la chambre des invités, il se décida de chercher Kasen dans le reste des chambre des invités mais les trouva vide. Il demanda à une maid où elle était passée et celle-ci expliqua que l'invitée lui avait remis une lettre. Shloka demanda qu'on lui donne cette lettre et la maid lui remit la lettre de Kasen qu'il ouvra et lût directement*

"Shloka, c'est très heureuse et redevable que je t'écrit cette lettre.
En effet, grâce à toi j'ai maintenant ce que j'étais venu chercher à la capitale.
Maintenant que faire penses-tu ? Eh bien je retourne à mon entraînement solitaire.
Oui, la grande ville ne me plait pas vraiment et hormis la nourriture, elle n'a que peu
à m'offrir. Ta cousine était bien gentille, mais que ce soit elle ou la jeune fille que tu
vas voir cet après midi, je ne suis pas vraiment une fane de ce genre de personnes.

Tu me comprendras peut-être, ou pas, dans tous les cas j'ose te demander ce service :
Pourrais-tu emmener le sac que j'ai laissé aux écuries à ma soeur, Ibara Wanko, dont je
t'ai parlé plus tot. Elle se trouve quelque part sur Hosho j'ai cru comprendre pendant
nos petites courses.

Je te remercie car je sais que tu accepteras, de le faire sans attendre plus d'un mois,
quoi qu'elle n'est plus vraiment à une semaine près.


Infiniment reconnaissante, te souhaite de réussir.
Kasen"

/Bon sang ! J'espère qu'il ne va rien lui arriver. Sois heureux dans ce que tu entreprends Kasen mais j'aurais voulu passer plus de temps en ta compagnie... Comment pourrais-je te retrouver ? Mais oui bien sûr ! Sa soeur ! Bon j'ai un mois pour amener le sac, bon d'abord faut que j'aille le chercher/

*Shloka descendit, ignorant la maid qui fût très surprise de son comportement, fonça vers l'écurie où il trouva un sac qu'il monta dans sa chambre. Dans sa chambre, il vit aussi le fameux paquet ainsi qu'une lettre posée dessus. Il déposa le sac et ouvrit la lettre*

"Mon cher petit fils, depuis de nombreuses années, j'ai des amis au royaume de la terre. Si j'aime notre nation, j'ai dans ma jeunesse eu la chance de pouvoir le visiter et de m'y faire des amis. Je t'en parlerais plus à une autre occasion. Je ne doute pas que tu sois rentré dans le dojo et c'est pourquoi je joins à cette missive, trois pages d'explication sur l'usage de ce qui se trouve dans le colis. Vois-tu, notre style martial repose sur un équilibre fluide entre la lame et nos mouvements. Mais que faire si l'on est désarmés ? Et bien, mon père était l'un des rares à avoir trouvé la solution mais il n'avait pas à l'époque tout ce qu'il fallait pour réaliser son oeuvre et pour ma part, j'ai découvert cela bien trop tard. J'ai dès lors passé la commande à un vieil ami et le temps que la lettre arrive et que je reçoive confirmation, il a fallu des années. J'ose espérer que cela sera à ta taille car j'ignore si ça l'est mais entraîne toi avec cela à présent. Continue à nous rendre tous fier comme tu le fait.

Ton grand père"

*Shloka ouvrit la boîte et vit quelque chose qui le sidéra. Deux gants mais pas de simples gants en cuir non. Des gants en métal. Lequel Shloka ne pouvait le dire avec certitude mais l'acier était présent. Il prît le premier et remarquant qu'il s'agissait de celui de la main droite, le mit. Il sentît du cuir alors que ses doigts atteignaient le bout du gant. Il remua les doigts sentant le poids du métal recouvrant le gant initial. Il pût admirer le travail couche par couche au niveau des phalanges en métal pour s'assurer que le mouvement restait fluide et direct. Il fût même surpris que cela fonctionna aussi bien. Il remarqua les bouts pointus à ces doigts de métal. Un peu comme des griffes mais trop petites pour blesser. Puis Shloka aperçut un petit bouton vers le bout du gant. Il l'enclencha et les griffes grandirent de deux bons centimètres. Il réappuya et les griffes reprirent leurs apparences initiales. Il testa le second gant, qui fonctionna exactement comme le premier. Rassuré, il les remit en place et prit la peine de lire les pages annexées par son grand-père.*

/Alors, gants de défense du dragon. Nom sympathique. Blabla, technique de défense en cas de désarmement, technique de combat rapproché pour paralyser son adversaire. Il y a un fil en fer dans la paume ? Et bien, c'est pas seulement des gants pour faire jolis qu'il m'a envoyé. Technique de combat rapproché avec maîtrise du feu ? Ouah, il a vraiment tout pris en compte là. Tiens donc Faiblesses... Entretien régulier nécessaire, utiliser seulement de l'huile de lotus....Nettoyer bien le gant si il y a du sang dedans, c'est comme pour l'eau, ça peut rouiller... Logique, jusque là. Bon oh les plans si je dois changer ou réparer... Oh purée, il n'y a pas que trois feuilles.... Il y en a au moins cinq de plus rien que pour ça. Bon au moins, je sais que je peux les améliorer si besoin. Bon résumons, j'ai des gants qui me permettent de ne plus penser à protéger mes mains durant un combat... Avec les réparations faites à mon armure, ça va être assez pratique pour le combat. Sans compter qu'ils ne sont pas trop lourds... Néanmoins je vais avoir un petit temps d'adaptation... Oh je réfléchirais à tout ça demain/

*Shloka rangea le colis sur une étagère et se coucha. Inquiet pour Kasen et son cousin*

[Gutenplud]

* Le jour se lève, Wenjin, encore secoué par la discussion d'hier puis par l'étrange phénomène de cette nuit, est tout sauf concentré sur son entraînement matinal. La cervelle en ébullition, il finit par se rabattre sous une longue douche chaude pour apaiser ses nerfs à vif. La matinée est déjà bien entamée, mais quelqu'un l'attend. Il descend au salon, son père est seul, même avec la colonne de lumière de cette nuit, sa mère n'est pas sorti de sa chambre. La maison est silencieuse et fade, elle semble avoir perdu sa joie de vivre. Wenjin pose la main sur l'épaule de son père, et attrape, dans la corbeille de fruits qui trône sur la table, une pomme. Après deux petites tapes successives sur l'épaule, il quitte, toujours en silence, la compagnie de son parent. Pour se diriger, l'air préoccupé, vers le port où l'attends son rendez-vous. Sur le chemin, il ne peut que croquer dans la juteuse pomme pour adoucir son esprit, par le goût sucré de sa chair croquante. *

[Shloka]

Chapitre VI: Des nouvelles rencontres et des combats

VI.1

*Shloka se lève très tôt. Il a très peu dormi et n'est que peu en forme mais il décide tout de même de s'habiller pour descendre en bas. Takea passe à ce moment-là*

Viens avec moi, je vais te préparer ton petit déjeuner

D'accord

*Shloka suit Takea et arrive dans la cuisine où cette dernière lui prépare une crêpe aux fruits*

Alors, ton amie est déjà réveillée ?

Elle... elle est partie durant la nuit... Elle m'a laissé une lettre.

Oh Shloka... je suis navrée, que s'est-il passé ? Vous vous êtes disputés ? *Takea s'attriste un peu pour Shloka à l'entente de la nouvelle*

Rien de tout ça, la vie citadine ne lui convenait pas, c'est tout... Elle m'a demandée de rejoindre Hosho dans un mois pour rencontrer sa soeur et lui remettre quelque chose... J'ai donné ma parole et je le ferai mais je vais d'abord me focaliser sur mon entraînement avant d'y aller...

*Shloka mange sa crêpe et boit un verre de jus de fruits*

Merci beaucoup Takea, j'y vais.

*Shloka remonta, pris le paquet de son grand-père et se dirigea vers la forge. Il déposa le paquet et partît vers les bains. Il s'installa dans l'eau après s'être déshabillé et médita un petit moment avant de sortir de l'eau. Il s'essuya remit des vêtements "civils" le temps de rejoindre la forge. Une fois sur place, il mit son équipement au grand complet, l'armure, les bottes, les épaulières, les gants du dragon,... Puis il prit sa lame et le sabre qu'il avait forgé pour Kuro avec Mitsurugi, il admira le fin travail de maître de Mitsurugi sur les gravures le long de la lame, le choix du pommeau et du fourreau puis il sortit dehors vers la salle d'entraînement. Pendant une bonne heure, il s'entraîna à diverses choses, le combat à deux armes puis la maîtrise du feu, des attaques de corps à corps avec ses griffes et finalement des enchaînements avec son épée. Il prit une serviette et s'essuya avant d'aller à la cuisine*

Takea ? *personne ne répondit. Shloka écrivit qu'il avait pris son repas sur un bout de papier et remercia Takea*

/Bon quand faut y aller, faut y aller/

*Shloka sortît de la demeure, deux lames dans son dos avec son sac ainsi qu'une armure fraîchement réparée ainsi qu'une paire de gants originales, du croco-tigre au miel dans son sac à dos avec une tarte aux pommes et son habituel barda dans lequel on trouvait pas mal de choses intéressantes*

/Je me demande quelle heure il est ? Le soleil vient à peine de se lever depuis peu. Parfait j'aurais du temps avant le cours de maître Kyoshiro. Comment vais-je annoncer à Kuro le départ de Kasen ?/

*Shloka réflechissait alors qu'il se dirigeait vers le dojo*

Suite

[Conseiller du Feu]

Cahaya et Lin

*L'équipe avait laissé Cahaya faire son travail... Y a pas à dire, elle semblait compétente. Néanmoins, il gardait un oeil sur elle, si elle disait s'être fait agressé par les deux hommes, l'idée de se venger pourrait lui traverser l'esprit.

Tout le monde prit ainsi place dans deux véhicules, Lin, Cahaya et le corps inanimé de Kame dans un véhicule, et le vil compatriote de Kame avec quelques gros bras dans un autre véhicule.

Il fallait partir à l’hôpital le plus proche pour s'occuper de tout ce beau monde.

Des hommes restaient sur place pour terminer de gérer l'incendie.

[HRP: L'hopital n'est pas loin de la place centrale, je vous laisse y poster en premier, des soldats seront là et devraient s'occuper de vous pour l'interrogatoire et tout le tintouin, autres détail intéressant, vous verrez la grande lumière en arrivant à l'hopital comme ça tout est plié !]

[Gutenplud]

* Wenjin rentre paisiblement du port, la maison semble vidée de ses locataires. Il se rend au salon, en quête de compagnie, mais lui aussi est vide. Il aperçois une feuille, dont le coin se relève par la brise légère qui règne dans la demeure. Pensant à première vue qu'il ne s'agit que d'un vulgaire bout de papier, son attention se porte sur les lignes noirs qui le parcours. Convaincu qu'il s'agit de mots et de phrases, il l'empoigne et commence à parcourir le message, un message laissé par son père juste après le départ de Wenjin. *

" Wenjin, juste pour t'informer que je rentrerai demain soir. Avec l'événements de cette nuit, j'ai repris contacte avec des anciennes connaissances pour grappiller quelques informations. Prend soin de ta mère, en mon absence.
Je t'embrasse aussi fort de je t'aime."

/ "Aussi fort que je t'aime", la situation doit vraiment l'inquiéter pour qu'il me parle ainsi. /

* En effet, Wenjin est surpris de ce soudain sentimentalisme. Manchu n'est pas un père froid et distant, mais sa condition de moine lui a toujours fait intérioriser ses sentiments. Le jeune homme sait que son père l'aime profondément, il a appris à lire à travers son apparence zen et détaché. Mais aujourd'hui, cette homme si calme au demeurant, fait étalage de ses sentiments enfouis et Wenjin sent presque de la peur dans ces mots. Son écriture traduit l'inquiétude de son auteur. Impuissant face à cette angoisse, il décide de la seule chose qu'il peut maîtriser, "prendre soin de sa mère". Il s'affaire à la cuisine, un bon repas met toujours du baume au coeur et les goûts de sa mère en matière de cuisine n'ont aucun secret pour lui :

- Un thé épicé,
- Du Rhino Komodo grillé au chili
- Un bol de riz sauce épicé
- Bananes flambés au Rhum

* Wenjin, dispose le repas sur un plateau puis monte vers la chambre. À sa porte, il frappe…… sans réponse. *

_ Mère ! Votre repas est prêt, je vous est fait votre plat préféré !

* Toujours le silence, il dépose le plateau devant la porte et s'assoie, le dos accolé au mur. Les yeux vers le plafond, il repense à ces doux moments, de sa jeunesse, où lui et sa mère jouaient ensemble. Ces moments magiques, qu'on regrette parfois si éphémères. L'un comme l'autre, ils se parlent en silence, l'un rêve à ces doux moments passés ensemble, et l'autre… et bien, Wenjin ne voit pas à travers les murs. Finalement, sachant qu'elle n'ouvrira pas la porte tant qu'il est présent, et que le repas commence à refroidir, il redescend doucement les marches. Arrivé en bas, il entend le bruit de la porte restée close, jusqu'à maintenant, et un petit sourire se dessine. Il lui apporte tout ceux dont elle aurait besoin, mais se doutant qu'elle souhaite sortir de sa chambre, il décide d'aller se balader pour la laisser seule et lui donner du temps pour réfléchir.

Le voilà ainsi vagabondant vers la place centrale. *

[Gutenplud]

* De retour du Dojo, Wenjin rentra tranquillement chez lui, il alla directement se coucher, non sans passer devant la porte de sa mère toujours close. La nuit fut bonne, et ce n'est qu'au petit matin qu'il immergea des bras de Morphée. Il descendis, pour préparer le petit-déjeuner, mais arrivé au salon une surprise l'attendait. Celui-ci était déjà prêt et disposé sur la table. Dérouté, il aborda la cuisine et y trouva sa mère de nouveau rayonnante. Il commença à s'approcher doucement, mais il en faut plus pour surprendre cette femme. *

# Alors, bien dormis. #

* De nouveau préoccupé, il espérait pouvoir lui donné des explication. Pour la rassurer. *

_ Mère, je ……

* Mais il n'eut aucunement le temps de continuer. En effet, Niña lâcha ses ustensiles de cuisine, se retourna et vint l'enlacer avant que celui-ci ne continu. La scène ne dura qu'un instant et Wenjin sut que la seule réponse était le silence, et l'enlaça lui aussi.

# Assez bavarder, va t'asseoir, le petit-déjeuner est prêt. #

* Il s'exécute mais l'embrasse tendrement la joue juste avant.*

* Étant donné que c'était le dernier jour avant son départ, ils la passèrent en discutant, se baladant, mais toujours tous les deux. Ce n'est que le soir, que Manchu rejoignit la danse. Ce fut d'ailleurs une magnifique soirée, celle d'une famille unie et heureuse. Et après une bonne nuit de sommeil, le jour J était là. Pour ce départ au aurore, les adieux furent pleins d'émotions, jusqu'au seuil de la maison, un gros câlin et un signe de la main. *

*Direction le port pour une nouvelle aventure. *