Ba Sing Se

[Conteur de la Terre]

Vous êtes soudain frappés par le silence de mort qui règne au dehors... comme si la troupe avait stoppé tout mouvement.

# ... rien.

# J'étais pourtant persuadé d'avoir entendu un bruit.

# Sûrement un morceau de plafond qui a dégringolé dans la flotte, on est dans l'ancien système d'évacuation des eaux là : cet endroit tombe en ruine.

Après une bonne minute de palabres qui vous paru durer des heures, le groupe reprend finalement la marche.

[Javeldose]

Nathanaël V.Speen

* La troupe inconnue reprit sa marche. Quand elle parut enfin assez éloignée, le marchand était déterminé à tenir ses délais. *

Nathanaël : on sort. Il se retourna en glissant sa sorte de rebec non loin de la gorge de son compagnon. Un problème avec ça ?

* Ils finirent par sortir de l'enclave rocheuse. Nathanaël glissa dans son dos et sous sa bure son instrument, tandis qu'il rangea son archet dans sa longue et noire chevelure, avant de reprendre sur ses épaules ses deux cartons de marchandises. *

Nathanaël : le Jasmin Fleuri. En avant.

[Kawa Ishi]

[Ba Sing Se : Souterrains]
[RP en coopération avec Laor et Javeldose]

On sort.

*A peine le peloton s'était-il éloigné que l'autre joyeux luron donnait ses ordres à Ishi. Et en le menaçant qui plus est. Visiblement l'endroit dans lequel ils se trouvaient depuis un petit moment commençait à lui taper sur les nerfs. Le bretteur, qui avait jusqu'alors la main posée sur la poignée de son sabre, avança celle-ci et d'un mouvement vers l'extérieur fit s'ouvrir la brèche précédemment creusée. Ils sortirent et reprirent leur route. Ishi s'était alors légèrement caressé la gorge de sa main droite, gorge qui aurait put mal finir si son protégé avait été d'encore plus mauvaise humeur. Il referma son poing puis, au bout de quelques secondes, relâcha la pression qui résidait en son sein. Une fois le calme retrouvé il empoigna les effets du commerçant qui lui avaient été confiés et lui emboita finalement le pas.*

Le client n'attends pas, hein?

*Les deux hommes poursuivirent donc leur chemin à travers la terre et l'eau, évitant les zones aux allures suspectes et les endroits ragoûtants. Le salon de thé était toujours la destination à atteindre et devais maintenant se faire proche. Heureusement, Ishi n'avait aucune envie de recroiser les fils du serpent, et encore moins de mourir en si désagréable compagnie.*

Je pense que nous ne sommes plus très loin. Dépêchons nous!

[Conteur de la Terre]

Vous finissez par rejoindre la section la plus récente du système d'évacuation des eaux... après quelques minutes de marche, vous voilà enfin au dehors :



Soulagés, vous prenez la direction du salon de thé... mais quelque chose vous chiffonne : il devrait faire nuit à une heure pareille, pourtant on y voit comme entre chien et loup.

Vous comprenez ce qui se passe lorsque vous quittez enfin les bas fond : à l'horizon, une lueur intense beigne les cieux.

Inutile de vous dire que la ville entière est en pleine ébullition.

[Laor]

[Affreux retard. Désolé ! ]

Atka se massait la nuque. Demain elle irait acheter un billet de train pour Hai Oukoku. Toutes ses affaires avaient déjà été envoyée à la demeure familiale la veille. Aujourd'hui il était resté quelques histoire de paperasses, deux-trois documents qu'elle avait voulu récupérer au campus en main propre pour se rassurer. A son appartement il n'y restait plus qu'un vieux matelas propre, que le médecin offrait au prochain locataire, suffisant pour la nuit qu'il lui restait à passer à Ba Sing Se. Demain c'était le dernier jour du bail et Atka partait pour le Pôle Sud en laissant derrière elle un petit deux pièce impeccable que le propriétaire trouverait bien vite à relouer à un autre étudiant.

La guérisseuse avait prévu de manger un morceau en ville et de profiter pour retrouver des amis au Jasmin fleuri avant de partir. Atka était dans le monorail pour rejoindre le salon de thé, cependant le crépuscule qui s'attardaient étrangement n'indiquait pas grand chose de rassurant. Les maitres de la terre qui faisaient avancer le monorail semblaient ralentir. Le rougeoiement du ciel était de mauvaise augure. Par chance la navette se stoppa à l'arrêt prévu par la demoiselle. Mais le reste de la ligne ne serait pas desservie plus avant. Les rues étaient en ébullitions, les gens paniquaient visiblement. Atka héla une personne qui la dépassait en vitesse.

« Hey ! Qu'est-ce-qu'il se passe ? Un incendie s'est déclaré ? »

[Javeldose]

Nathanaël V.Speen

* Les deux hommes étaient en marche vers le salon de thé, dans lequel ils pourraient enfin déposer leur colis. Les relents des égouts s'étaient rapidement estompés, mais le chant de l'eau croupissante qui s'évacuaient au travers des grilles rouillées envahissait encore l'atmosphère. Nathanaël préférait ça aux pétarades des machines à vapeur et des services de locomotion des maitres de la terre. L'ambiance était finalement agréablement calme et relaxante.

C'en était anormal. Même à cette heure-ci, la ville haute est plus animée d'habitude. La nuit plus présente aussi, à cette époque de l'année.

C'est lorsqu'il leva les yeux au ciel, timidement visible entre les imposantes structures défiant les hauteurs, qu'il comprit. *

Nathanaël : ok... ça craint du cul...

* Combien de temps étaient-ils restés sous terre ? Depuis combien de temps le couvre-feu avait été donné ? Avant qu'il n'eut même le temps de se poser ces questions, l'écho des sirènes de la ville se firent entendre. *

Nathanaël : ...


* Il hésitait. Pour une fois, il n'était pas au centre de l'affaire...



Mais il tourna la tête vers Kawa, son "escorte", les yeux rivés aux cieux. Il hésitait ! *

Nathanaël : tu n'es que marchand mon gars... garde ça en tête...

* Cet instant lui parut une éternité. *

Nathanaël : et merde ! grommela-t-il avant d'envoyer un coup de genoux à son équipier qui lâcha son carton, lequel vint s'empiler sur l'épaule de Nathanaël. Tu m'attends là, je reviens en vitesse.


* Le marchand démarra la course la plus rapide qu'il put avec sa cargaison, deux cartons en équilibre sur son épaule gauche, et un sur son épaule droite, en direction du Jasmin Fleuri. *

[Kawa Ishi]

[Ba Sing Se : Souterrains]
[RP en coopération avec Laor et Javeldose]

[HRP : Bienvenue Laor, on attendait plus que toi.]

*Les égouts enfin derrière eux et la menace d'une rencontre hasardeuse écartée, Kawa et son compagnon de voyage n'en restèrent pas moins troublés. Alors que le ciel devrait, à cette heure-ci, revêtir son manteau de nuit il n'en était rien. Comment cela était-il possible? Kawa avait déjà assisté à des phénomènes mystérieux, comme ceux où la nuit tombe pendant quelques minutes en pleine journée, mais jamais dans le sens contraire.*

Qu'est-ce qui se passe, bon sang?

*Alors que cette pensée effleura son esprit une odeur de brûler vînt s'insinuer dans son nez. L'odeur était âpre, assez désagréable pour que Ishi se frotte les sinus pour tenter d'annuler cet effet si particulier. Il rouvrit alors les yeux, espérant voir ce qu'il espérait. Mais non. La lumière qui s'élevait dans le ciel était encore là. Peut être le séjour dans les souterrains les avaient-ils rendus plus réceptifs à la luminosité, ne serait-ce qu'un instant. Mais il n'en était rien et il apparaissait clairement, au bout des longues secondes qui s'étaient écoulées, que ceci était annonciateur de mauvais présage.

Mais tandis qu'une résolution nouvelle, quand à l'identification de ce trouble, ce faisait naissante en lui, un mouvement attira l’œil d'Ishi. Le marchand lui envoya un sévère coup de genou. Le guerrier n'eut le temps que de tourner la tête et de pivoter légèrement son corps avant l'impact. Ce manant, ce traître l'avait eut par surprise, l'impact laissant s'échapper de la bouche du blesser un gémissement de douleur.*

Uhaaaa! Espèce de ....

*Et il s'écroula, inconscient, sur le sol. Ishi eut juste le temps d'entendre les pas de son nouvel agresseur en train de fuir, ou du moins de courir. Le voilà maintenant gisant sur le sol, inconscient et livré à lui-même, tandis que Ba Sing Se vivait un moment sombre.*

[Conteur de la Terre]

Laor

La personne semble plongée en pleine épouvante.

Vous ne comprenez donc pas???

Une lumière en pleine nuit! Cette direction! C'est comme dans les anciens écrits!

Pointant du doigt la lueur

Cette lumière, c'est l'Île blanche! l'île maudite qui a disparue il y a deux cents ans!


TOUS

La panique est en train de s'emparer de la ville... si ça continue l''armée sera déployée afin de maintenir l'ordre.

[Laor]

« Quoi ? Qu'est ce que c'est que ce délire ...»

/Mais c'est n'importe quoi ! Depuis quand l'île Blanche est maudite ?! /

Au contraire les cours d'histoire dont Atka se rappelait faisaient état d'un lieu neutre et garant de paix. De plus à cette distance des côtes cette lumière pouvait être tout et n'importe quoi. Comment ces gens pouvait-il savoir qu'il s'agissait de l'île blanche disparut il y a deux siècles alors que Ba-Sing-Se est en plein continent. La même folie semblait s'être emparée des gens alentours. A chaque minute la panique montait d'un cran. Les moyens de transport étaient inondés de monde et incapable de faire leur usage. Résonner les gens était peine perdue ils ne l'écouteraient pas.

Le plus important était de se sortir de cette cohue ou elle risquait de finir piétinée et broyée par la marée humaine en transe. Ses amis devaient être pris dans cette foule inutile de tenter de les retrouver ce soir. Elle n'avait qu'à espérer qu'ils aillent bien. Elle avisa les bâtiments sur sa droite et se faufila dans les rues parallèle à l'artère principale non sans jouer des coudes ou du maigre fouet aqueux pour se frayer un passage.

« Il me faut atteindre un endroit calme, là où les gens seront moins fous. »

Ne sachant où se rendre elle opta en fin de compte pour le Jasmin Fleuri. Si les tenanciers étaient encore là ils auraient peut être quelques nouvelles moins abracadabrantes. Avec beaucoup d'efforts elle arriva devant la devanture. Atka trouva porte close et volet fermés. La jeune femme tenta se jeter un œil malgré tout à travers la vitre mais réussit à rien voir. Pour éviter de se faire bousculer d'avantage, la guérisseuse tenta d'atteindre l'arrière cours, peut être il trouverait-elle un employé par encore devenu fous comme le reste de la ville.

« Il y a quelqu'un ? Houhou ! »

[Javeldose]

Nathanaël V.Speen

Laor : il y a quelqu'un ? Houhou !

* Un nain de jardin virevolta près de la fille de l'eau, et s'encastra dans les volet en bois et vitre de l'arrière cours. *

Nathanaël : on se casse le cul pour être à l'heure, c'est pas pour trouver porte close !!

* Nathanaël souleva sa cargaison et la déposa, délicatement bien qu'il était énervé, sur la table dominée par la fenêtre à présent... comment dire... ouverte. Puis il referma le volet.

Bon, ça servait pas à grand chose vu que y'avait un gros trou dedans, mais bon, c'était pour la forme. *



Nathanaël : mm ? Il remarqua enfin la jeune femme, assez... étonnée, ou autre chose. L'enseigne est fermée, adressez vous à la concurrence. Ils le méritent bien ces poltrons.

* Il extirpa de sous sa bure son étrange rebec, et dégaina de sa manche son archet qu'il garda le long du bras. Il s'apprêtait à rejoindre son camarade. *

@Laor : plus roleplay que ça, tu meurs mais comme on t'attendait, maintenant que tu es là, on va en profiter.