Sam 9 Juin 2012 16:18
*La méditation du moine est bientôt interrompue par une voix claironnante.*
- Bien le bonjour, belle endormie ! Ne comptez pas sur moi pour vous réveiller par un doux baiser sur votre crâne poli, vous avez trop de poils aux pattes. Allons, ouvrez vos petits yeux et accueillez avec le sourire votre coursier préféré.
Sam 9 Juin 2012 17:29
*Hài ouvre un oeil. Malgré ses années de pratique en méditation, il lui arrivait toujours de s'assoupir plutôt que d'être constamment attentif à ce qu'il l'entoure. S'ensuit alors un réveil dans une situation pour le moins embarrassante. Toujours. Cette fois, pas d'exception. Hài prend alors un air innocent, se gardant bien de rappeler à son interlocuteur son retard, de peur que la rumeur de sa somnolence se propage plus vite qu'un lémurien à qui on aurait volé son litchi.*
- Hem. *toussote, puis s'incline devant l'homme*
Bonjour, bonjour... Hé bien, je suis fort aise de vous trouver ici mon ami. *essaye maladroitement de dissimuler un bâillemment.*
-
Je ne vais pas vous importuner avec les formalités d'usage. Et je ne vous embrasserai pas non plus, j'en ai peur. Non pas que votre, heu... moustache me répulse, non, mais... Hem... *Voyant qu'il s'empêtre tout seul dans des palabres pour le moins incompréhensibles, même pour lui, Hài change de sujet rapidement*
-
Bref, j'ai un travail pour vous. Il faudrait que vous remettiez ce message à l'un de mes amis que je n'ai pas revu depuis fort longtemps. Un certain Reave Yière, résidant au Royaume de la Terre. Vous le reconnaîtrez aisément. C'est l'armoire à glace qui se cache derrière un pot de fleurs. *tend la missive cachetée.*
-
Bien entendu, interdiction formelle de l'ouvrir... En outre, n'auriez-vous pas, par le plus grand des hasards, quelque chose pour moi ?
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Invité le Sam 9 Juin 2012 20:06, édité 1 fois.
Sam 9 Juin 2012 18:12
*Vayneck regarde la missive tendue mais ne s'en empare pas tout de suite. Il lisse sa moustache, un sourire faussement innocent aux lèvres.*
- Hmmmm... C'est que... Je suis fort occupé ces derniers temps. Mes prestations sont réputées, vous savez ? Discrétion assurée...
*Il prend le parchemin scellé et taquine le nez du moine du bout du rouleau.*
- Livraison en mains propres sous trois jours, assurance vol et dégradation...
*Il sort de sa veste un autre parchemin et hausse les épaules avec un air désabusé, une lettre dans chaque main.*
- La vie a un coût mon brave monsieur !
Sam 9 Juin 2012 20:05
*Hài caresse longuement sa barbe. Bien évidemment, Rien n'est plus gratuit dans ce monde. Seuls quelques Nomades de l'Air faisaient encore preuve de générosité désinterressée, et encore, ils ne crachaient pas sur l'argent lorsqu'on leur en proposait. Mais qu'importe, Hài avait parcouru le monde, et il savait comment les affaires fonctionnaient.*
- Cela va de soi. Donnant donnant, n'est-ce pas ?
*Hài farfouille dans sa tunique, et en sort finalement une petite bourse, contenant quelques yuans seulement. Comme tous les moines, il avait renoncé à toute possession terrestre, et n'était par conséquent pas riche.*
*Il agite la bourse*
*Voyant que Vayneck reste impassible, tenant fermement les deux parchemins, même devant le cliquetis des pièces de monnaie, Hài soupire. Il cherche un peu plus profond dans les replis de tissu orangé , et ajoute quelques pièces. Vayneck ne lève toujours pas le moindre sourcil.*
- Vous êtes bien difficile en affaires, aujourd'hui, char ami. Pour quelqu'un dont les tractations sont parfois douteuses...
*Le visage de l'homme s'assombrit, et il commença à ramener les lettres vers l’intérieur de son grand manteau.*
- Heu, je voulais dire chaleureuses, oui c'est ça, chaleureuses !
*Vayneck sourit à nouveau. Hài soupire profondément une fois de plus, et tire un rouleau beaucoup plus grand des pans de sa tunique. Il le déplie, cette fois, les yeux du marchand s'illuminent.*
- Bien sûr, il ne s'agit que d'un prototype, mais je pense que vous en tirerez un bon prix auprès d'un collectionneur. Je ne pense pas qu'on puisse en faire véritablement usage de toute façon. Il s'agit d'un planeur spécial que j'ai appelé "biplan". Comme vous le voyez, il a deux paires d'ailes. Je ne l'ai jamais construit, mais théoriquement, il vole.
*Hài replie alors le parchemin et le tend à son interlocuteur, avec la bourse de cuir.*
- Alors, marché conclu ?
Dim 10 Juin 2012 16:07
*Vayneck, qui se tient en haute estime, se trouve blessé dans son amour propre par les propos accusateurs du moine. Cependant, il abandonne son air offusqué lorsqu'il voit apparaître les précieux plans du biplan.*
- Noble moine, vous n'êtes pas aussi brut de décoffrage que vous ne le laissez croire. L'affaire est entendue.
*Il tend d'une main le courrier qui lui revient à Hài, l'autre mettant de côté la lettre destinée à un certain ressortissant du Royaume de la terre. Puis il se saisit promptement de sa rétribution et demande*
- Quelques menus détails sur le lieu où je puis trouver le destinataire de ce mot doux ? J'ai bien en tête votre description d'un fleuriste carré d'épaules, mais le Royaume de la terre, c'est vaste... Comptez un jour de plus pour la livraison si vous ne pouvez pas m'en dire davantage.
Dim 10 Juin 2012 21:59
*Hài s'empare du parchemin qui lui est destiné, et le fait promptement disparaître dans les pans de sa tunique, comme s'il avait peur que quelqu'un puisse lire à travers.*
-
Ma foi, vous pourrez trouver le fleuriste à Omashu il me semble. Vous devriez le localiser facilement, il vous suffit de suivre les pots cassés. Je vous souhaite un bon voyage mon ami ! Et encore merci pour vos services inestimables.
*Hài ramasse son bâton et s'éloigne du temple après avoir salué Vayneck.*
Lun 30 Juil 2012 21:32
Un oiseau en provenance du Pôle Sud arrive au Temple Austral par une calme matinée :
Aux Sages Cykl et Hone,
J'espère que ce message vous trouvera en bonne santé, et que les Esprits vous sont favorables,
Je me permets de vous écrire ce message afin de vous faire part d'un phénomène que les prêtres du Temple de l'Avatar ont pu observer du haut de leur montagne, mais que le reste de mon peuple n'a pas pu observer avec précision, étant donné que son origine se situe par-delà votre archipel.
Il s'agit d'un rayon lumineux qui s'est élevé vers le ciel pour l'illuminer comme en plein jour. Je ne vous rappellerai pas en quelles circonstances il a été possible d'observer un phénomène semblable. Cependant, je souhaiterai que vous me confirmiez par retour de messager que cela correspond bien à ce que je crains être.
Que les Esprits veillent sur vous,
Cordialement, Kaya Iluak, Matriarche du Poisson-Lune et Chef du Pôle Sud.
Lun 27 Aoû 2012 02:29
Aux abord du Lac des Esprits.
*La jeune demoiselle a terminée sa méditation et part maintenant gaiement vers les sentiers descendants pour trouver, l'histoire d'un moment, une personne à aider dans cette paix onirique qu'est la vie des enfants de l'air. On la trouve maintenant après quelques minutes de marche, assise sur le côté du chemin, jouant calmement à sa flûte l'Hymne aux Esprits.
Elle est là, se croyant seule, comme une âme en peine cherchant à se réconforter en aidant quelqu'un, ou serait-ce à l'aide de quelqu'un ? C'est en fait peut être elle qu'elle aiderait ... C'est en réalité sûrement pour elle, un moyen de se sauver. Comme si elle dévouait sa vie, à offrir le bonheur qu'elle désire vivre.
Son interprétation n'est ni particulièrement triste ni vraiment mélancolique ... elle n'a en fait aucune émotion ni aucun sentiment. Elle est juste une douce musique sortant d'un morceau de bambou, mais libre à ceux qui entendraient cette mélodie d'y apercevoir quelque chose.*
Ven 31 Aoû 2012 20:50
*Momoyo esquice tout d'abord un sourire en sentant la petite brise atteindre son visage, puis ouvre les yeux pour observer cette jolie fleure que le barbue bien gentil venait de lui offrir, levant la tête elle reconnaît "Brise tout", l'homme qu'elle admirait il y a quelques années de ça.*
Pauvre petite fleur, bien jolie mais maintenant forcé à l'exil loin de son environnement natal. Bien gentil de votre part de me l'offrir mais bien cruel de l'arracher à sa vie calme de belle plante. Elle en avait cependant peut-être envie, mais lui avez-vous seulement demandé ?
*De par cette petite question à peine dissimulé, la ravissante maître de l'air s'assure de l'identité du beau barraqué et essai de juger s'il est toujours le tendre pacifiste qu'elle admirait secrètement.*