Omashu

[Kiel]

Si le visage de Xin n'avait pas été aussi calme et relâché, sa pokerface aurait été visible.

*Ma description avait l'air un peu romancé ceci dit.*

-On va dire ça. Non, il n'est pas citoyen du royaume de la Terre. Mais avec ce qu'il s'est passé ici, il a peut être réussi à se mettre à l'abri. Vous savez où pourraient aller ceux qui ont tenté d'échapper à tout... ce chaos ? Une ville, un village peut être. L'endroit qui semble le plus plausible pour ceux qui tenterait de fuir la violence et chercheraient un endroit un peu plus... paisible on va dire.

Il avait envie de partir de cet endroit. Non pas qu'il n'appréciait pas l'aide de l'officier, il était un homme charmant et altruiste. Mais Xin était un peu embarrassé. Ce qui heureusement ne se voyait pas à l'extérieur. Investir des heures dans les méditations s'étaient révélé payant.

[Conteur de la Terre]

*L'officier fait des gros yeux.*

-Je ne sais pas exactement ce que vous imaginez mais tout ce que vous me demandez là est totalement hors de ma portée. Les gens ont fui dans toute la campagne environnante, à pied ou en train. Il y a au moins une dizaine de camps de réfugiés à la sortie de la ville. La criminalité a augmenté dans les campagnes avec des gens qui pillent les réserves de nourriture... Je sais que ce n'est pas un concept aisé à comprendre pour un Nomade de l'Air mais... C'est la guerre. Je ne peux rien pour vous.

[Kiel]

La réponse se révélait être très insatisfaisante. Et ce n'était pas la faute de l'officier. Même si sa dernière phrase le fit tiquer, cela restait un soldat. Son pragmatisme était tout à son honneur.

-C'est moi qui m'excuse, je vous prend de votre temps alors que vous êtes occupé à gérer une crise. Je ne vais pas vous déranger plus longtemps et je vous remercie de m'avoir accordé du temps. Bon courage pour la suite.

Il s'inclina et partit sans aucune forme de procès. Trouver ces personnes allaient être ardu désormais. Comment s'y prendre sachant qu'il n'avait plus aucune piste ? Il n'était pas enquêteur ! Il soupira, se demandant ce qu'il ferait si jamais il était prit entre deux feux.

*J'irais sans doute me réfugier dans les camps ou bien dans les villes environnantes. Voire, loin d'ici. Mais Ba Sing Se est une grande ville, trop grande pour être fouillé.*

Il se gratta la barbe tandis qu'il revenait à son bison.

*J'irais visiter ce salon de thé, à défaut de trouver cette personne, je profiterai du meilleur thé de Ba Sing Se. Et je pourrais aller voir des amis. Il faudrait que je sois plus sociable, il parait que ça fait plusieurs saisons que je ne les ai pas vu.*

[Conteur de la Terre]

*L'officier s'éloigne et Gencive observe Xin d'un air intrigué mais placide dans l'attente de sa décision.*

[Kiel]

-Gencive, on part pour Ba Sing Se.

Il caressa la bête, avant de monter dessus et de gueuler.

-TAYO TAYO !

Mot poétique dans la langue du Bison. En fait non, mais Gencive aimait qu'on gueule ce mot et ça l'encourageait à décoller. Cela allait prendre du temps avant d'y arriver.

-Quoi que attends, je me demande si je pourrais trouver ma chance dans les camps de réfugier. Si jamais on en trouve un Gencive, on ira là bas. Sinon, cap sur Ba Sing Se.

[Conteur de la Terre]

*Gencive décolle et Xin survole la ville. Il s'est éloigné de quelques kilomètres quand il aperçoit les premiers camps de réfugiés. Il en compte facilement trois dans son périmètre de vue.*

[Kiel]

Xin demanda à Gencive de se poser sur le premier camp le plus proche. Il voulait voir la misère du monde de ses propres yeux. Même s'il savait qu'en bon nomade de l'air, il allait devoir aider ces pauvres gens au mieux. De toute façon, il n'avait aucune piste et se presser était une mauvaise solution. De toute façon il avait tout le temps qu'il voulait. Kek.

[Conteur de la Terre]

*Comme à Omashu, la descende de Gencive provoque une petite panique dans le camp avant qu'on identifie clairement que l'assaillant potentiel est un Nomade de l'Air, donc une personne inoffensive.

Il se pose à une certaine distance du camp. Immédiatement, des enfants accourent pour observer de près Gencive, un animal que la plupart d'entre eux n'ont jamais vu aussi près de toute leur vie.*

[Kiel]

Avec beaucoup de patience et de douceur, Xin laissera les enfants jouer avec Gencive qui comme à son habitude de Diva, aimait qu'on l'acclame et qu'on s'occupe de lui. Et les enfants étaient le genre de personne joyeuse et enthousiaste qu'il aimait bien côtoyer. Il les délaissa ensuite, les laissant entre les mains de Gencive pour s'approcher du camp et observer ce qu'il se passait. Il y avait bien quelqu'un qui gérait tout ça, ou du moins, un responsable. De toute façon, s'il ne trouvait rien, il allait quérir des renseignements sur la situation du camp, et s'il pouvait aider, au mieux de ses capacités.

[Conteur de la Terre]

*A la place d'un responsable, c'est un groupe disparate de plusieurs adultes en vêtements civils qui s'avance vers Xin pour observer ce qui se passe avec leurs enfants. Un couple échange quelques mots à voix basse en le désignant.*