La Toundra

[Iluq]

*J'incline la tête en entendant la question de Shu. Autant savoir qui fait quoi dans ce puits, afin que notre surveillance soit plus efficace.*

[Guru givré]

ILUQ

*Le contremaître se lance dans une explication technique mais néanmoins pédagogique pour que les jeunes Loups Blancs puissent connaître les points critique du travail et comment s'adapter.

En gros, ils devront principalement surveiller la pompe à balancier et les canalisations qui sortent du puits pour partir au dépôt.

Je ne travaille pas sur une plateforme pétrolière, j'ai juste mes connaissances de géologie de base de l'université, ne vous attendez pas à plus de détails.*

[Iluq]

*Je prends note de ces informations, et puis je suppose qu'on arrive au puits ?*

[Iburi]

*...*

-ENOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORME ! TU PARLES ! Pratique pour le consentement.

*Il se frotte les yeux.*

-Par contre, la vache, ça fais mal aux yeux quand tu parles.

*C'est étonnant.*

[Guru givré]

ILUQ

*Effectivement, Iluq et Shu arrivent au puits. Le contremaître sonne un rassemblement et en profite pour présenter son équipe aux Loups Blancs. La présence des soldats semble les mettre mal à l'aise, et ils jettent souvent des regards inquiets à Iluq.*

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IBURI

*Le renard prend un ton perplexe.*

-Consentement ? Bons esprits, j'espère que tu n'es pas un de ces malades de furries qui pètent un câble quand ils voient un animal anthropomorphe. Je parle et je suis kawaii. La ressemblance s'arrête là. Du calme les Deviants, je suis pas un modèle pour fanarts. Contentez-vous de Zootopie.

*Il semble s'offusquer quand Iburi mentionne sa couleur de RP.*

-Bah, écoute, oui, je parle en blanc. Toi, t'as bien les cheveux bleus. Est-ce pour autant que je dis que tu me fais mal aux yeux ? Chacun ses défauts mon enfant, pas besoin d'enfoncer le clou.

[Iluq]

*Pendant que le contremaître nous présente à son équipe, je ne peux m'empêcher de remarquer que les hommes semblent particulièrement mal à l'aise en notre présence. Ils me jettent des regards inquiets à moi, plus spécifiquement. Je suis si impressionnant que ça ? Et encore, je n'ai même pas encore enlevé mon casque pour révéler mes cheveux blancs. Si on me laisse parler, je me présenterai directement, comme le veut la politesse.*

-Je suis le soldat Iluq Tikaani des Loups Blancs. Je serai chargé de votre protection et de la surveillance du puits jusqu'à nouvel ordre.

*Et je laisse Shu se présenter tout seul vu que c'est un grand garçon. Enfin, il est très petit, surtout comparé à moi, mais vous m'aurez compris.*

[Yura]

*Les explications de sa mère laissent Yura bouche bée. A son image d'hommes et de femmes aux cheveux blancs s'ajoute en plus des sortes d'hommes-bêtes dégoulinants de sang. Elle secoue la tête, sa dernière image la fait grimacer devant l'horreur que cela devait être à l'époque.*

- Une bonne centaine d'années ? Les Enfants existaient encore à l'époque de l'Avatar Aang !?

*Elle lève les yeux vers le plafond de la tente, un doigt sur la bouche en signe d'interrogation.*

- Les histoires mentionnent-elles les raisons pour lesquelles les Enfants de l'Hiver avaient un aussi grand contrôle sur ces espèces d'Hommes-Bêtes ? Parce que je ne vois pas pourquoi des humains obéiraient à de tels ordres sauf s'ils y sont tenus par une de nos lois traditionnelles.

*Ses yeux se détachent du haut pour se poser sur sa mère. *

- En parlant nos lois et traditions, ce sont les Enfants qui en sont à l'origine ?

[Iburi]

-Non mais t'inquiètes galinette, je parlais de consentement de manière factuelle. Une façon de dire que nos interactions ne seront pas basées sur des interprétations subjectives de comportements à interpréter que nous pourrons baser notre relation naissante sur de bonnes bases se concentrant avant tout sur la conversation et le partage.

*Iburi se frotte les cheveux.*

-Hé ho, ils sont très bien mes cheveux. Et moi c'est pas un choix. Mais t'inquiètes, je surligne du coup.

[Guru givré]

ILUQ

*A son tour, Shu prend la parole.*

Je suis le soldat Shu Rask du Loup Blanc, comme mon collègue, je suis affecté à votre protection et à la surveillance du puits. N'hésitez pas à venir nous rapporter tout comportement qui vous paraîtrait suspect.

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YURA

*Yura, c'est une vilaine. Yura, elle laisse même pas répondre sa mère. Mais comme je suis généreux, je vais répondre à tout. Pour cette fois. Par contre, pour l'histoire de son père, elle attendra le prochain post. J'ai un peu la flemme de faire ça maintenant.*

-Tu interprètes trop ce que je dis, ma fille. On raconte que des Enfants naissaient encore à l'époque de l'Avatar Aang. On raconte. Peut-être que c'est le cas, peut-être que ça ne l'est pas. En tout cas on n'a pas entendu parler de ce genre de naissance depuis ce temps-là.

*...*

-Si je me souviens bien, ces Hommes-Bêtes étaient une Tribu de guerriers qui avaient juré allégeance aux Enfants et qui les ont suivis dans le néant. Ils se sont battus pour eux jusqu'au bout. Tu sais, le fanatisme, ça peut aller très loin.

*...*

-Quant à nos lois et à nos traditions, je suppose que les plus anciennes remontent à ce temps-là. Mais je dirais surtout que l'essentiel date de la période qui a suivi la chute des Enfants et la fondation du Conseil Tribal.

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IBURI

*Le renard porte une patte à sa poitrine.*

-Ah, ça va, tu me rassures. Il est important pour notre relation naissante que les choses puissent être claires entre nous, que nos paroles soit surlignées ou pas. Tiens, on t'a déjà dit que tu parlais avec la même couleur que l'Avatar ?

[Iluq]

*Je tente de sourire, oubliant un moment qu'en général, ça passe mal. Et vu comment ils ont l'air de stresser en me regardant, je me dis que ça ne va pas arranger mon cas. Donc, je souris une seconde, avant de me rembrunir et d'écarter un peu les mains à la place.*

-Nous sommes là pour vous aider. Nous ne voulons pas vous causer d'ennuis. Faites votre travail comme si nous n'étions pas là.

*Franchement, blanchir était vraiment la dernière chose dont j'avais besoin. J'ai l'impression d'être une ménagerie de l'étrange à moi tout seul.*

Comme si un esprit s'était penché sur moi à ma naissance en disant : "Toi mon gars, tu vas souffrir !"