Le Centre-ville

[Maalik]

- ... et l'Ambassade des tribus, pour un permis de travail.

Maalik se penche discrètement vers sa mère même si Sally semblent bien trop occupée par ses pensée pour remarquer quoi que ce soit.

- Elle fait ça tout le temps !?

-...Je verrais bien. En attendant, faut que je me trouve un boulot. Je suppose, soit un basique, soit un en concordance avec mes capacités et compétences.

A la limite je pourrai toujours la pistonner pour un poste dans la police, avec un cv de presque-manteau blanc devrait pas y avoir trop de problème à la faire prendre. A la limite le hic c'est qu'elle a l'air d'aimer parler, et si elle bosse dans un secteur proche de chez moi ça risque d'être tendu pour moi... Et puis je suis pas sûr que un endroit strict comme la police l'intéresse vu les rapport qu'elle a eu avec son père et les manteaux blancs.

- Ah ! Désolée, je suis facilement distraite par mon flux de pensées. L'habitude d'être seule, je suppose.

- Oui je vois ça ! lâche Maalik en rigolant. T'inquiète pas, les usines et l’académie sont pas trop loin l'une de l'autre. Tu devrais avoir le temps de faire une bonne partie de tes projets demain. [ah moins que je me trompe, merci au MJ de me confirmer ma conjecture sur la localisation de l'académie et des usines]

- Tiens, j'y pense, mais tu travaille dans le département de la Justice, donc c'est lié aux forces de l'ordre de type police, je suppose ? Tu sais comment fonctionne le recrutement ?

- Hmm normalement si je ne dis pas de bêtise il faut faire des études à l'école de police. Vu que je ne suis qu'une fonctionnaire, je ne suis pas passée par l'école mais par l'université donc je ne suis pas super renseignée à ce sujet.

- Quitte à chercher un boulot, autant en prendre un qui pourrait me correspondre. J'ai la condition physique, les capacités et une presque-formation de Manteaux Blancs. Certes, l'armée ne m'allait pas, parce que j'avais l'impression de n'être qu'un robot qui effectue les tâches sans broncher. Mais j'étais franchement motivée par le côté protection, surveillance, et tout le tralala. Qu'en penses-tu ? Qu'en pensez-vous ?

Ah bah j'avais tout faux.

Maalik lui répond l'air génée :

- Là comme ça tout de suite je ne serai te dire. Il faut attendre de voir ce que va dire l'ambassade des tribus à propos de ton départ, il ne faudrait pas que le recrutement d'une ancienne recrue des manteaux blancs dans la police de Republic City soit source de problèmes diplomatiques. Après si il n'y a pas de problème il se peut que la police fasse une exception vis à vis de ton cv qui est, disons le, assez intéressant.

- D'ailleurs, qu'est-ce qui t'a motivé à travailler dans la Justice ? Ton père ?

- Gagné !

[Le Tribun]

SALLY / MAALIK

*Aleda se contente de manger jusqu'à ce qu'elle tique sur la volonté de Sally de tenter la police.*

-Impossible pour l'instant. Tu n'es pas citoyenne de Republic City. Tous les travaux de fonction publique ici te sont dès lors interdits.

[Maalik]

-Impossible pour l'instant. Tu n'es pas citoyenne de Republic City. Tous les travaux de fonction publique ici te sont dès lors interdits.

- Ah mais oui où ai-je la tête... Bienvenue dans le monde magnifique de l'administration Sally, tu vas presque en regretter ton père... lâche Maalik accompagné d'un rire gêné.

Elle se replonge dans son assiette tout en s'adressant à sa petite cousine :

- Si tu comptes rester ici il va falloir remplir les formulaires nécessaires, et je préfère te prévenir tout de suite : ça risque de prendre un petit peu de temps avant que tu sois autorisée à travailler ici.

[Erenia]

« ……………………………………………………………………. »

Bug…………………………………………………

Erenia pense intérieurement : « Bordel ça ai-je suis souillée à vie. »

Elle sort en courant à l’extérieur pour mieux vomir.

« Oui, tu as raison Amarok. Allons n’’importe où qu’ici. Oui, oui les hôtels là-bas c’était très bien. On trouvera un moyen de gagner de l’argent en travaillant où je sais pas pour payer, dit-elle en bafouillant. Et puis tu y seras mieux, il y aura peut être même des coiffeurs là-bas ?.. Qui c’est ? Et puis pour Jin, il y aura surement des trucs brillant. »

[Le Tribun]

ERENIA

*Amarok blêmit en entendant ce que le tenancier ose sous-entendre concernant la relation qu'il peut avoir avec sa soeur. Heureusement qu'elle sort de ce sinistre établissement avec précipitation, parce que le sang chaud d'Amarok avait commencé à tourner. Oui, ses poings s'étaient serrés et il s'apprêtait à refaire le portrait du tenancier. Dehors, il aide Erenia à se redresser en lui passant son bras sur l'épaule et en grognant.*

-Tu veux que je lui casse la gueule à ce sale proxo ?

*Il jette un regard menaçant vers la porte de l'établissement. Le tenancier ne les a pas suivis dehors. Il a autre chose à faire. Jin passe la tête et gémit.*

[Sally]

J'affaisse les épaules en entendant les paroles couplées de ma tante et de ma cousine.

- Et comment on fait pour devenir citoyenne ? J'peux travailler nulle part tant que je suis pas citoyenne ? Même hors fonction publique ? Je croyais qu'un permis de travail suffisait...

Je suis partagée. Entre ma déception quant à la montagne de paperasse qui m'attend avoir de réellement pouvoir m'émanciper du Pôle Sud et surtout, de mon padre, et mon émerveillement face à la bouffe que je suis en train d'engloutir.

Entre deux bouchées à moitié avalée, je déclare :

- 'Tain c'est vraiment bon ce truc !

Puis mon esprit retourne sur les mauvaises nouvelles.

- Vous pensez que ça prendra combien de temps, tout ça ? Parce que je veux pas non plus abuser et rester chez toi, Tante Aleda, pendant une plombe sans avoir de revenu pour ne serait-ce que rembourser ma présence. Je déteste être passive et me sentir inutile.

Je soupire, faisant rouler mes épaules machinalement, comme si j'en pouvais plus de rester assise sans bouger aussi longtemps, mais poursuit sur ma lancée, un sourire provocateur et amusée sur les lèvres :

- D'ailleurs Maalik, tu bosses dans la paperasse, tu dois aimer ça, nan ? Si tu kiffes, j'te laisse faire la mienne sans soucis !

[Erenia]

Erenia mit une main sur le bras de son frère.

- Vas-y laisse tomber, on se tire. On ne va pas s’attirer des ennuis pour ce connard. Ça n’en vaut pas la peine. Je suis fatiguée…. J’ai juste besoin qu’on trouve un endroit tranquille et qu’on se pose…., dit-elle avec un visage au trait tiré presque larmoyant. En plus j’ai mal au pied, se sent-elle obligée d’ajouter pour dédramatisé un peu le moment qu’ils sont en train de vivre en faisant un semblant de sourire.


Puis elle ajoute.

- Sois un peu patient Jin. On va bientôt trouver un endroit pour se reposer, dit elle en lui caressant la tête qu'il vient de sortir.

[Le Tribun]

MAALIK / SALLY

*Aleda lève une main pour signifier aux deux jeunes femmes que, décidément, elles s'emballent facilement.*

-Commençons par l'évident, et le rapide. Si ton intention est de travailler rapidement, je pense que la meilleure chose à faire est de rencontrer ton cousin Inuk, qui a des entrées à l'usine. Je sais qu'ils cherchent des ouvriers pour travailler à la chaîne. C'est un travail difficile, mais à ta portée. Rien ne pourra te sembler plus pénible ici qu'un entraînement militaire du Manteau Blanc. Quand tu auras ta promesse d'embauche, on se rendra au Bureau d'Immigration pour signer ton permis de travail. Ça suffira pour l'instant. Si tout se passe bien, tu pourras commencer à travailler fin de semaine.

*Elle fait un clin d'oeil à sa petite-nièce.

-Ca sert d'avoir un mari avocat, n'est-ce pas ?

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ERENIA

*Amarok soupire vers le haut, faisant voler la mèche de cheveux qui pend savamment et avec style sur son front. Il desserre les poings et dit sur un ton plus calme.*

-Bien. Tu te sens en état de guider ou bien tu veux que je prenne en charge la suite ?

[Maalik]

- D'ailleurs Maalik, tu bosses dans la paperasse, tu dois aimer ça, nan ? Si tu kiffes, j'te laisse faire la mienne sans soucis !

Marre de cette couverture, à chaque fois la famille en abuse quand c'est pas de papa qu'ils abusent. Elle va pas s'y mettre non plus...

- Ahahahah... Pas tellement tu sais, c'est pas ce qui me plaît le plus dans ce boulot. Et malheureusement il faut que ce soit toi qui t'en charge, c'est une démarche personnelle. Certes je pourrai t'aider, mais il faudrait quand même que tu sois là pour signer, réclamer et remettre les documents, donc ça resterai quand même très pénible pour toi.

La mère de Maalik les arrête alors dans leur discussion :

-Commençons par l'évident, et le rapide. Si ton intention est de travailler rapidement, je pense que la meilleure chose à faire est de rencontrer ton cousin Inuk, qui a des entrées à l'usine. Je sais qu'ils cherchent des ouvriers pour travailler à la chaîne. C'est un travail difficile, mais à ta portée. Rien ne pourra te sembler plus pénible ici qu'un entraînement militaire du Manteau Blanc. Quand tu auras ta promesse d'embauche, on se rendra au Bureau d'Immigration pour signer ton permis de travail. Ça suffira pour l'instant. Si tout se passe bien, tu pourras commencer à travailler fin de semaine.

Elle fait un clin d'oeil à sa petite-nièce.

-Ca sert d'avoir un mari avocat, n'est-ce pas ?

La jeune femme soupire.

- Au moins ça te conviendra provisoirement. Le temps que toutes tes demandes se fassent.

[Sally]

- Ahahahah... Pas tellement tu sais, c'est pas ce qui me plaît le plus dans ce boulot. Et malheureusement il faut que ce soit toi qui t'en charge, c'est une démarche personnelle. Certes je pourrai t'aider, mais il faudrait quand même que tu sois là pour signer, réclamer et remettre les documents, donc ça resterai quand même très pénible pour toi.

Je soupire en haussant les épaules, un demi-sourire aux lèvres.

- T'inquiète, j'm'y attendais.

Aleda lève alors une main pour prendre la parole.

-Commençons par l'évident, et le rapide. Si ton intention est de travailler rapidement, je pense que la meilleure chose à faire est de rencontrer ton cousin Inuk, qui a des entrées à l'usine. Je sais qu'ils cherchent des ouvriers pour travailler à la chaîne. C'est un travail difficile, mais à ta portée. Rien ne pourra te sembler plus pénible ici qu'un entraînement militaire du Manteau Blanc. Quand tu auras ta promesse d'embauche, on se rendra au Bureau d'Immigration pour signer ton permis de travail. Ça suffira pour l'instant. Si tout se passe bien, tu pourras commencer à travailler fin de semaine.

Elle ponctue sa phrase d'un clin d'oeil qui m'est destiné, alors que mes yeux s'écarquillent et que mes lèvres s'étirent en un large sourire.

-Ca sert d'avoir un mari avocat, n'est-ce pas ?

- Au moins ça te conviendra provisoirement. Le temps que toutes tes demandes se fassent.

Je ne prête pas vraiment attention à ce que Maalik dit, complètement abasourdie par ce qu'on vient de me dire.Serrant les poings, je me retiens de sauter de joie, pour ne pas tout faire tomber sur la table.

- Mais... Mais... MAIS C'EST GENIAL !

Des étoiles dans les yeux, je me rends tout de même compte qu'on est pas seules. Je lève une main qui se veut coupable, sans pour autant vraiment ressentir de culpabilité, et à l'adresse des tables environnantes, lâche d'un air amusé :

- Haha, désolée.

Puis je refocalise mon attention sur Aleda.

- Travailler à l'usine, ce serait super ! Attends-attends-attends, ça veut dire que je vais 1) passer du temps avec mon cousin, 2) j'vais pouvoir traîner à l'usine, 3) et donc assembler des satomobiles, puis tout ça pour 4) gagner de l'argent ! C'est super cool ! Et d'ici la fin de la semaine !

J'attrape une de ses mains d'un air enthousiaste et infiniment reconnaissant.

- Merci-merci-merci-merci milles fois Tante Aleda ! (Je lui rends sa main puis m'enfonce dans mon siège et poursuit : ) Je suis tellement heureuse d'être ici, si vous saviez. Même l'administration me fait pas peur ! J'ai hâte de commencer à réellement faire partie de Republic City. Oh ! Et peut-être qu'après je voyagerais ! M'enfin, ça, c'est pas pour tout de suite.

Ma tête bascule en arrière, rêveuse. Lorsque je la rebaisse, j'alterne le regard entre ma tante et ma cousine, souriante.

- En tout cas, tout ça c'est grâce à vous. J'vous remercierais jamais assez.

Puis j'hausse les épaules, et termine mon plat.