par Sally » Mer 16 Mai 2018 14:18
L'homme incline son képi et repart. Je le salue, un sourire léger sur les lèvres. J'l'aimais bien ce type, moi !
Je me tourne vers l'immeuble de ma tante. Déjà : c'est grand. Ensuite : c'est de la brique. J'aime bien. Je fronce néanmoins les sourcils. Je reconnais dans le style architectural une légère influence des tribus de l'eau, comme de la Nation du feu. Je me doute qu'une ville comme Republic City mélange toutes les cultures et par définition, tous les styles. Je souris alors, ravie de faire partie de cette ville populaire et cosmopolite.
-Dis, tu n'as pas envie d'enlever ton énorme manteau ? On n'est pas au Pôle Sud ici, tu vas mourir de chaud !
Je baisse les yeux vers ma tante, puis observe ma tenue et lâche un rire gêné.
- Haha, ouais, t'as raison.
Sur ces mots, je défais mon manteau et l'enlève, non sans un pincement au coeur. C'est étrange. Je l'ai toujours avec moi et c'est ce qui me relie au Pôle Sud. Je me sens nue sans ma capuche. Mon visage trahit une expression de nostalgie et d'appréhension, alors que je passe mon gros manteau sous mon bras.
En dessous, j'ai la tenue traditionnel des Tribus du Pôle Sud (Vous voyez la tenue de Korra dans la saison 4 ? Bah voilà ! Comment ne pas s'éterniser sur une description vestimentaire). En passant une main dans mes cheveux, je m'assure que mon bandeau est toujours en place. Je déteste quand mes cheveux me tombent dans les yeux. D'ailleurs, ses derniers frôlent tout juste mes épaules.
Mais passons à la suite !
Je suis Aleda, les mains dans les poches, le sac sur le dos et le manteau coincé sous le bras, d'une démarche nonchalante. Je l'imite et salue l'homme dans la loge d'un léger sourire et un coup de tête. Puis je fronce les sourcils. Pourquoi il reste planté là-dedans ? Hm, ça me paraît pas très confortable ce truc.
- Etrange.
On arrive près d'une porte métallique à deux battants, mais au lieu de pousser les battants, ma tante appuie sur un bouton et attends. De nouveau, je fronce les sourcils.
Décidément, y'a plein de trucs que j'ai à apprendre sur cette ville et sa technologie.
Mon regard survole le dessus de la porte, et j'aperçois une aiguille qui bouge et se rapproche de zéro. Je plisse les yeux et amorce un mouvement de recul. Je me doute que ça ne va pas exploser une fois le zéro atteint, mais je me sens prête à bondir à n'importe quelle menace. Je me tourne vers ma tante, essayant de ne rien laisser paraître.
- Dis moi, ça fait combien de temps que tu vis ici ?