Le Centre-ville

[Le Tribun]

DAIDAI

*C'est ma foi une excellente idée.

Amarok termine de déjeuner, prend ses affaires, et se rend au port. Apès avoir payé la traversée en ferry, le voilà au Temple de l'Air.*

[Riyu]

Le fait qu'il me sourit me fait plaisir intérieurement. Il a l'air d'aller beaucoup mieux. Peut-être qu'un jour, il pourra reprendre une vie un peu plus normal que maintenant... et que je m'habituerai à son état... Moi, le sourire que je tente est de loin pas convaincant. La discussion avec maman à l'instant me pèse encore beaucoup. J'aimerais beaucoup dire à Itok que j'ai l'intention d'aider maman à retrouver papa, mais j'ai pas envie que ça le stresse. Alors je fais tout pour me taire. À la place, ne sachant pas vraiment quoi lui dire, je me penche et lui fais un câlin.

Je l'aime beaucoup mon frère, et je suis réellement heureuse de pouvoir le tenir dans mes bras comme je le fais, alors j'en profite.

[Le Tribun]

*Itok se laisse faire mais on peut dire qu'il n'a pas vraiment le moral. Il vient quand même de brutaliser sa petite sœur.*

[Riyu]

Le câlin dure une petite minute, pendant laquelle je profite du moment de tendresse qui m'est accordé. Je ne sens pas le retour d'Itok, mais je m'en fiche, ou plutôt, je mets ça sur le compte de la fatigue. Ensuite, je le lâche et lui adresse un dernier sourire forcé.

Je viendrai te voir une autre fois si je peux. Je me réjouis de te revoir dans la famille, à la maison.

Puis, le cœur serré, je sors de la chambre, songeant à l'avenir.

[Le Tribun]

*Itok sourit et embrasse sa sœur. Yue quitte ensuite la chambre d'hôpital avec sa mère. Ils prennent le tram pour rentrer chez eux.

Akida garde le silence et semble très mélancolique.*

[Riyu]

Je reste aussi bien silencieuse pendant le trajet, ruminant sans cesse toute cette histoire. Où va mener cette nouvelle décision d'aller chercher papa ? Va-t-on le retrouver ? Dans quel état ? Beaucoup de questions qui angoisse la jeune adolescente que je suis.

En arrivant dans la maison où Koda et Huan nous héberge, je commence à espérer qu'ils ne s'étendront pas sur le sujet, parce-que j'en ai assez d'une part, et d'autres part, si ce que maman a dit est vrai, ils vont nous dire de changer d'avis, et j'aurais le doute en moi qui va grandir encore, pour me torturer, je n'ai pas besoin de ça. En gros, j'espère ne plus entendre parler de tout ça.

Après, vu que le voyage était exprès pour ça, ça va sûrement venir sur la table... aller Yue courage, abrège tes réponses et ça devrait aller...

C'est sur ce conseil intérieur que je pousse la porte d'entrée.

[Le Tribun]

*Yue et Akida entrent dans l'appartement. Koda et son mari s'iqnuiètent de voir leur état. Akida explique ce qui s'est passé. Ils sont très choqués. Ils demandent ce qu'elle compte faire ensuite. Elle répond qu'elle ne sait pas encore mais qu'en tout cas, elle va prendre soin de son fils.

Les jours qui suivent, Akida et Yue se rendent régulièrement à l'hôpital. Itok semble aller de mieux en mieux.

Au bout d'une dizaine de jours, il peut quitter l'hôpital et revenir à l'appartement où ils ont préparé un lit pour lui dans la chambre qu'occupe Yue.

Le jour venu, ils prennent le tram pour se rendre à l'hôpital. Itok les attend dans la salle d'attente avec une infirmière et ses affaires. Son visage s'illumine quand il voit sa petite sœur.*

[Riyu]

Je reste silencieuse le temps du repas, je n'ai pas grande envie de m'étendre sur le sujet. Je détecte bien évidemment que maman ne dit pas toute la vérité sur nos intentions, et je comprends alors qu'elle veut les cacher. Très bien, je ferai de même.

Mon moral s'améliore au fil des visite auprès d'Itok qui guérit petit à petit. Quand je le vois à sa sortie d'hôpital, je sens une petite joie m'envahir, qui s'agrandit quand son visage s'illumine en me voyant. ça me dessine un joli sourire sur le visage.

Salut Itok, je suis contente que tu reviennes dans la famille.

[Le Tribun]

*Itok répond par un sourire timide et prend la main de sa sœur.*

[Riyu]

Je me laisse totalement faire, me sentant plus légère dans ce moment de tendresse. Je souris sincèrement. J'observe maman pour voir si son moral s'est amélioré aussi ou non.