[Capitale]Place Centrale

[Flamme]

Flamme (172) A faim !

Flamme arriva tandis que Lyanna frissonnait devant l'officier et qu'elle parla du malheur qu'elle avait attiré sur Flamme. Mais l'enfant ne lui en tenait pas rigueur le moins du monde. Lui dire aurait été inutile, elle savait bien que la rancune de Flamme ne se dirigerait probablement jamais contre elle.

- Lya... Suis-moi. Vite. J’ai une presque-bonne nouvelle.

Flamme agrippa le pantalon de Lyanna et le tira vers la direction recherchée, à savoir l'échoppe vidée qui était peut-être leur meilleur espoir de manger. Sa voix était faible mais plus par discrétion que véritablement à cause de la fatigue, même si sa voix aurait été faible malgré tout.

[Conseiller du Feu]

GWLA / FLAMME

*L'officier reste à écouter les remontrances de Lyanna auxquelles il ne sait pas et ne veut de toute façon pas répondre. Flamme arrive ensuite pour écarter la jeune femme de ce cortège funèbre. L'officier recouvre le corps d'Azaruk et ordonne que le convoi se mette en branle.

Sauf si Lyanna a quelque chose à ajouter.*

[Gwlaglus]

Et le pauvre officier ne montra aucune réaction face aux paroles de Lyanna, même lorsqu'elle avait sous entendu que le Seigneur du Feu souhaitait peut-être la guerre entre leurs deux peuples. Au moins, il ne l'avait pas interrompu, c'était déjà ça.

Flamme débarqua alors, presque impatient de lui montrer quelque chose. L'enfant évoqua une presque bonne nouvelle, et Lyanna se força à lui sourire malgré la trace des larmes sur son visage.

-D'accord, je te suis, fit-elle, alors que l'enfant tirait déjà sur son pantalon.

Elle se tourna une dernière fois vers l'officier, et s'inclina légèrement face à lui :

-Je suis désolée si je vous ai importuné...mais merci...

Elle n'arriva pas à en dire plus, son regard de nouveau posé sur le corps de son ami d'enfance, que le drap recouvrait de nouveau. Puis, le cœur lourd, elle suivit Flamme, en direction de l'échoppe.

[Flamme]

Flamme (173) Pour la survie

Flamme indiqua son ventre en faisant des cercles, signe de nourriture, puis pointa le sabre de Lyanna pour lui dire d'être prête à l'employer au besoin. Puis l'enfant partit en tête vers l'échoppe l'air de rien, en jouant la comédie, donnant l'air de chercher et de ne pas savoir où aller. Vu qu'à tout moment, une crasse pouvait leur être faite, autant prendre ses précautions. Et pis aussi ça l'amusait ! Même si la pauvre chose était fatiguée par cette journée et son tour de tout à l'heure auquel Lyanna semblait être passée à côté. Flamme lui raconterait plus tard. D'abord... SE NOURRIR !

Et donc, si tout allait bien, Flamme allait pouvoir fouiller l'échoppe et chercher quelques fruits cachés sous les meubles qui auraient échappé à l'émeute de la veille.

[Conseiller du Feu]

FLAMME / GWLA

*Les deux jeunes gens trouvent rapidement une entrée pour pénétrer dans le bâtiment. Il a été condamné à la va-vite et peu efficacement.*

[Gwlaglus]

Lyanna avait beau avoir le cœur lourd et les idées noirs, elle n'en avait pas perdu le sens de la morale. Et bien qu'elle ait faim, elle éprouvait des scrupules à voler de la nourriture dans cette échoppe qui avait été barricadé à la va vite.

Elle n'avait jamais rien volé jusqu'à présent. Tout comme elle n'avait jamais tué quelqu'un, jusqu'à hier. Cette réalité la heurtait, mais avait-elle le choix ? Elle n'était pas seule en plus, il y avait Flamme, et l'enfant paraissait affamé. Elle en ressentait de la culpabilité.

Avant d'entrer prudemment dans l'échoppe, elle s'assura que personne ne les ai vu. Et si le duo trouvait bien de la nourriture, Lyanna était décidée à laisser quelques pièces sur le comptoir, pour dédommager les propriétaires de cet endroit. Et soulager un peu sa conscience.

[Flamme]

Flamme (174) Par terre

Et flamme pénétra avec prudence dans le bâtiment et fouille du regard la pièce. La moindre nourriture suffirait à ses yeux pour les sustenter.

Quant au chapitre de sa moralité, Flamme n’y voyait pas du vol mais de la récupération. Bien obligé puisque le groupe ne peut ni acheter ni produire par soi-même sa nourriture.

[Conseiller du Feu]

GWLA / FLAMME

*Lyanna peut voir deux gardes qui étaient à l'Ambassade courir vers elle et Flamme.

Ewi, ils sont quand même là pour surveiller la place et là ils tentent de s'introduire dans une maison !*

-Halte ! Qu'est ce que vous faites ?

[Gwlaglus]

Et des gardes arrivèrent au pas de course. Et leurs demandèrent la raison de leur intrusion dans l'échoppe. Justement ce que craignait la jeune femme, qui n'eut pas le temps de mettre au point un plan d’échappatoire avec Flamme. Qu'à cela ne tienne...!

Lyanna, avec ses yeux encore embués de larmes, et son visage pâle, tâcha alors de feindre la surprise, et l'innocence.

-Ce que... ?

Son regard passa des gardes, à l'intérieur de l'échoppe. Et à Flamme. Et elle s'exclama alors :

-Ah...mais ce n'est pas notre auberge ici...je suis désolée, c'est une erreur, je pensais...

Déception et découragement. Et elle n'était pas loin de se remettre à pleurer, sans devoir vraiment se forcer, vu son état d'esprit.

-Je...

Elle se tut brusquement, paraissant presque plus pâle encore. Elle cligna des yeux plusieurs fois, comme si sa vue se troublait. Elle tituba même un peu. Allait-elle jouer la comédie, jusqu'à feindre de faire un malaise devant les gardes ? Ça en prenait le chemin, en tout cas. Un rictus désolé au coin de ses lèvres, elle ajouta d'une voix bien faible :

-Faut vraiment que je mange et me repose...

Elle ferma les yeux, une main sur sa tempe droite. Elle exagérait son état, mais ce n'était pas tellement un mensonge. Elle n'avait pas dormi la veille, ni mangé et la mort d'Azaruk l'avait bouleversé.

[Flamme]

Flamme (175) Les importuns

Flamme n’appréciait pas de se faire interrompre par les autorités si tard. Pourquoi devaient-ils toujours intervenir quand ce n’étaient pas leurs oignons ? Flamme laissa Lyanna gérer mais celle-ci semblait au bout du rouleau. Flamme ne s’embarassa pas de jouer l’enfant malheureux

- On a faim et on aime pas l’gaspillage !, cracha Flamme, se retenant toutefois d’ajouter qu’ils feraient mieux d’aller arrêter les responsables de la veille.

Voilà, simple, concis. Débrouillez-vous. Et si vous voulez nous mettre en prison, servez-nous au moins un bout de pain.