Hai Oukoku

[Conteur de la Terre]

FULLFLO

Les quatre gardes du corps suivent, contents de rentrer en ligne droite vers la demeure. Inutile de s'exposer en se promenant en ville.
Une fois sur place, Isaac te fait signe de t'arrêter pendant que les trois autres foncent dans la maison vérifier que tout est en ordre.
Faudrait pas que quelqu'un ait piégé la maison en ton absence, ça serait con de crever maintenant non ?
Après une dizaine de minutes, Baï-Ma passe la tête par la porte :

R.A.S !

On va donc pouvoir rentrer manger (et surtout boire un coup) et compter les grains de poussières sur les meubles en attendant le lendemain.
En y réfléchissant...depuis que tu es rentré à Hai Oukoku la situation est plutôt calme. Peut-être que le fait que tu sois parvenu à revenir sain et sauf malgré tes mésaventures pousse ta mystérieuse Némésis à la prudence.
Ou bien ce quelqu'un a peut-être abandonné l'idée de te buter ?

HRP : Tu t'occupes comme tu le sens...si jamais tu n'as rien à ajouter on passe direct au jour suivant et au premier rendez-vous, prends celui que tu préfères

[Fullflo]

* Lau passa une nuit paisible dans son lit.
Le lendemain, les domestiques qui avaient pris un mois de congés pendant le déplacement reprirent leurs postes.
Après son petit déjeuner, Lau partit en direction du casino dirigé par Benedict, qui était le premier membre du Jereg avec qui il avait un rendez-vous.
Et pour se rendre à son casino, Lau fit sortir son magnifique carrosse, fini la marche à pied pour le futur patron du Jereg. *

[Conteur de la Terre]

FULLFLO

Lau et ses quatre gardes du corps montent donc dans le carrosse tiré par deux poney-caniches proprement brossés.
Lee et Hiro montent à l'avant, ce dernier s'occupant de prendre les rennes tandis que les deux autres entrent dans la voiture avec toi.
A peine installés et la voiture mise en branle, Isaac ferme les rideaux d'un geste vif et se met à piquer à une crise :

Avec tout le respect que je vous dois boss...je peux savoir ce qui vous passe par la tête ? Pourquoi ne pas se balader avec une pancarte "JE SUIS ICI" tant que vous y êtes ?
Déjà foncer tête baissée au Jereg je trouvais ça moyen mais là c'est presque une invitation à ce qu'on vous suive à la trace. Sans parler de faire débarquer plein de domestiques. C'est quoi le plan ?

Sûr qu'après tant de temps à se faire discrets, il a le droit de se poser des questions. Même si c'est vrai qu'on est foutrement mieux assis ici qu'à marcher dans la boue comme des paysans.

[Fullflo]

- Le plan c'est de bluffer.
Si je reste terrer dans ma maison, ça montrera que j'ai peur, alors quand reprenant ma vie normalement, le coupable lui va paniquer et va peut-être penser que je l'ai démasqué.
Mais, je t'avoue, c'est une stratégie à double tranchant, mon assassin connait mon et moi je sais juste que c'est quelqu'un du Jereg.
Il faudrait que j'engage des spécialistes pour enquêter là-dessus, tu n'aurais pas une petite idée ?

[Conteur de la Terre]

FULLFLO

Hé c'est pas con comme idée, même si foutrement dangereux !

Isaac ne commente pas mais n'ajoute rien sur le sujet.

Le souci des "spécialistes" de ce genre d'information c'est leur fiabilité. Notre ennemi a de l'argent, on a assez pu le constater en voyant la quantité de gens qui ont été payés pour vous agresser.
Faut voir ce qu'on peut dénicher...mais je vous promets rien.

Il passe la suite du trajet à regarder par la fenêtre, l'air absorbé dans ses pensées. Et tout ce beau monde finit par atteindre le casino.
Étant le matin, les lumières sont éteintes et les portes fermées. On aperçoit cependant deux vigiles devant la porte et du monde à l'intérieur, occupé à nettoyer pour que tout soit impeccable pour l'ouverture de ce soir.
Les deux gardes te reconnaissent quand tu descends de voiture et t'ouvrent la porte.

Bonjour M. Jereg, M. Benedict vous attend dans son bureau.

Pour la suite...tu connais le chemin.

[Fullflo]

- Bonjour messieurs.

* Lau salua le personnel, puis il fonça jusqu'au bureau du propriétaire des lieux : George Benedict.
À l'intérieur, les murs de la salle étaient recouverts de tableau, deux statues gardaient la porte d'entrée et un portrait de Benedict, réalisé par l'artiste le plus populaire de la saison, était accroché juste derrière son fauteuil.
Lau avança jusqu'au bureau de Benedict et s’assit en face du gérant, une petite sculpture de femme nue servait de presse-papier. *

- Très beau portrait Mr Benedict, je vois que vous avez toujours l’œil pour dénicher des jeunes pousses.

Enfin bref, parlons de sujet plus sérieux, le projet de Ba Sing Se, je suis sûr que mon idée d'ouvrir une école d'art ou bien un musée vous a fait tiquer.
Et je sais que depuis plusieurs années vous tanniez mon père pour que Le Jereg ouvre une branche dédier à l'art, si ce projet est accepté ce sera possible.
Encore faut-il que le projet d'aider la reine soit validé et même si ce projet est accepté nous l'aidons ce sera au responsable des infrastructures extérieures d'Hai Oukoku de sélectionner les projets les plus ambitions, à savoir mon précieux ami Dagobert Sostik.

Ce n'est pas du chantage, mais une proposition, à l'heure actuelle, sur les 9 membres du Jereg, je sais que 2 personnes sont de mon côté, les autres sont soit neutres, soient contre moi.
J'aimerais que vous me rejoigniez, si vous acceptez, je m'engage à ouvrir une branche artistique à Ba Sing Se. Quand la reconstruction de la capitale sera finie, l'ouverture de cette branche sera le premier projet.

Alors que décidez-vous Mr Benedict, êtes-vous prêt à travailler avec moi ?

[Conteur de la Terre]

FULLFLO

Benedict semble content de ta remarque sur son tableau et en profite pour lui jeter un regard alangui.

Vous plaisantez ? Depuis le temps que j'attends qu'une telle occasion se présente ! N'en déplaise à tous ces étroits d'esprit, cette branche aurait dû être ouverte depuis longtemps.

Ce n'est pas tous les jours qu'une rencontre d'affaire aborde le thème de l'art, il semble particulièrement réjoui et enthousiasmé.

L'Art n'a jamais été une priorité pour personne ici, un comble dans une nation aussi attachée à ses racines.
Mais soyons honnêtes...

Il lisse son bouc d'une main experte.

...cette histoire de département artistique n'avait pour unique but que d'attirer mon attention n'est-ce pas ?
Vous l'avez dit vous-même : avec deux alliés sur neuf, il vous faut convertir des gens à votre cause pour espérer voir celle-ci soutenue.
Qu'est-ce qui me dit que tout ça n'est pas juste du bluff pour que je me range à votre avis sans discuter ? Ce ne serait pas la première fois que ce genre d'e stratagème est utilisé. L'Art n'intéresse personne dans le monde des affaires.
Pourquoi vous ?

[Fullflo]

* Lau lâcha un petit rictus. *

- Attirer votre attention ? Oui et non.
C'est vrai qu'il me faut des alliés au conseil et votre amour pour l'art était le moyen de vous approcher facilement.
Et comme vous l'avez si bien dit, l'art n’intéresse personne, mais je ne suis pas n'importe qui, je suis Lau Jereg, l'homme qui va faire évoluer Le Jereg. Il faut dépoussiérer cette entreprise qui s'enracine et qui n'évolue pas, l'art pourrait nous permettre d'élargir nos horizons.

Mais la vraie raison, c'est que durant mon voyage, j'ai découvert a légendaire bibliothèque de Si-Wong et voir toute cette culture cachée aux yeux du monde m'a profondément attristé.

* Lau lève la main et la dirige en direction de son interlocuteur. *

- Maintenant la balle et dans votre camps, voulez-vous me rejoindre et être avec moi pour fonder Le Jereg de demain ?

[Conteur de la Terre]

FULLFLO

La...la bibliothèque de Si-Wong ? Elle existe vraiment alors ?

Pour un peu il en aurait des étoiles plein les yeux.

Il FAUT que je voie ça de mes propres yeux !

Puis il avise ta main tendue.

Je compte sur vous pour me donner son emplacement. Une fois que cette histoire à Ba Sing Se sera réglée bien entendu.

Il serre ta main en souriant d'un air entendu.

[Fullflo]

- Ravi de vous savoir de mon côté.
Concernant la bibliothèque je n'aies pas l'emplacement exact, mais si nous reprenons le même chemin que lors de notre voyage, nous avons des chances de retrouver cette bibliothèque.

* Lau se leva. *

- Encore une fois, ravi de vous savoir à mes côtés, nous discuterons plus sérieusement de cette nouvelle branche quand j'aurais pris mes fonctions.