Le vieillard disparait, laissant Akner seul, comme un con dans le silence.
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Oui, comme un con. Vraiment y a pas d'autre mot.
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RAAAAAH ! L'enfoiré !
Les quatre profondes balafres de glace qui venaient d'entamer en profondeur le mur n'étaient que la matérialisation physique de sa frustration, mais elles avaient le mérite de soulager un peu sa colère.
Exhibé sur sa main, les lames de glace prolongeant ses doigts n'avaient subit quasiment aucun dommage ; preuve de leur très grande solidité et de la finesse du contrôleur envers son élément.
La sagesse à l'air de devenir une maladie dans ce monde aux vues de ce qu'il devient... C'est de pire en pire.
Serrant le poing il brise les griffes de glace dans laquelle il avait emprisonné sa main et se calme encore. Puis part dans le sens opposé d'où venait de partir le vieil imbécile.
Quelle inutilité. Arpenter le Sud a été une erreur j'aurais du partir plus tôt. J'ai gâché un temps précieux.
A présent lucide, toute trace de frustration éteinte, il tourne les talons en direction de l'étape suivante. Il quitte le couloir tout en se félicitant d'avoir gardé son sang froid. L'exercice n'était pas aisé pour lui. Faut croire que les gens changent...
Ah ! Les gens changent ? Les autres surement ; pas lui.
D'énormes Pics de Glace venaient d'éventrer le couloir dans toutes les directions, faisant s'écrouler le plafond et barrant le passage. La destruction était une forme d'art, sublimée par le miroitement de la glace. Couloir condamné...
Souriant, Akner Remit son masque en place, dissimulant ainsi sa satisfaction. Puis continua sereinement sa marche, enfin réconcilié avec son égo qui venait d'essuyer un refus magistral.
Malgré les dégâts et les apparences, il avait été sage. La petite voix dans sa tête avait été bien plus radicale... Les gens changeraient vraiment finalement ?
