[TB] Le Village

[Esprit des Vents]

Quand Yolo-Landi fait monter son lopin de terre, tout les commerçants font un pas en arrière de peur, ce qui fait tilter Bô. Elle regarde la jeune maître de la terre.

- Toi, approche.

[Tushin]

Aussitôt, La blondasse réagit, se leva et s'approcha de Bô. Malgré ses talons, elle devait lever la tête pour voir le visage de Hampaï. Elle s'approcha donc, doucement, dans le silence.

/Flute./

Elle s’arrêta devant la chef de milice, sans un mot, et attendais que cette dernière lui dise quelque chose.

[Esprit des Vents]

Hanpaï la regarde de haut en bas, puis de bas en haut. Puis elle recule d'un pas ou deux pas.

- C'est deux là et elle, amenez-les.

Et donc les miliciens prennent le chef des commerçants, Paryss et Yo-Landi. Ils leur passèrent des menottes et les amenèrent vers le bâtiment de la garde.
Ils traversent donc le village, des gens acclament les miliciens pour avoir fait régner l'ordre. Le petit groupe pénètre alors dans un grand bâtiment. Des gens sont à l'accueil et se plaignent. Il en faut toujours dans un village.
Bô continue de marcher jusqu'à un couloir des portes tout le long. Deux miliciens rentrent dans une salle avec le chef des commerçants, Bô rentre dans une autre avec Paryss et Yo-Landi rentre dans une dernière avec aussi deux miliciens.
Elle se retrouve donc seul face aux deux miliciens. Un reste debout et l'autre s'assoit. Celui assit lui lance.

- Nom, prénom, âge.

Et l'autre poursuit.

- Et raison de vôtre présence en ce village.

[Tushin]

/Et voila, les galères commencent vraiment.../

Sur le chemin, Yo-landi regardait le sol. Elle était dans le vague, sans résistance. Lorsqu'elle entra dans le bâtiment, elle souffla légèrement, peut être par crainte, ou alors par dépit. Puis ensuite, elle suivit deux gardes dans la salle. Le premier lui demanda son identité et l'autre sa raison ici. Elle était debout et fixait le sol :

- Donma Yo-landi, 23 ans. Ça fait deux ans que je travaille ici en tant que couturière.

/De quoi il se mêle lui ?/

[Esprit des Vents]

Celui assis marque ce que dis Yo-Landi. Mais ça dure plus longtemps que prévu. Il doit sûrement marquer autre chose. Il s'arrête d'écrire et reprend.

- Que faisiez vous au milieu de ce début de rixe ?

L'autre toujours debout et adossé au mur continue.

- Où viviez vous avant ?

[Tushin]

-Je... Je déteste la violence. En voyant que ça allait encore se battre, j'ai décider d'intervenir pour les séparer.

Puis elle leva a tête vers la garde debout, le fixa et ajouta :

- Ba Sing Se.

C'était douloureux pour elle de se rappeler de son passé. Et ça se voyait sur son visage.

[Esprit des Vents]

Le milicien assis continue de noter. puis dans la même logique.

- Je vois. Mais ici c'est nous la loi. Vous n'avez pas à intervenir comme il vous chante. Ça fait deux ans que vous vivez ici, vous devriez connaître la loi non ? Qu'avez vous donc fait ?

L'autre debout sourit.

- Peut-être qu'à Ba Sing Se on peut faire justice soi-même, mais pas ici.

Sentant que la question de son passé la rendait mal à l'aise il poursuit.

- Et donc, pourquoi avoir quitté votre ville et venir ici ?

[Tushin]

En écoutant le blabla du premier gardien, Yo-landi leva un coup les yeux au ciel. Puis elle lui répondit :

- Je n'ai rien fait de bien sorcier. Je les ai juste empêcher de se battre sans pour autant être violente. D'ailleurs, ils avaient cessés avant votre arrivée.

L'autre ajouta une remarque qui fit un peu bisquer la blonde, puis il enchaîna sur une question indiscrète. Elle mit un petit temps de pause, puis remis son regard sur ses pieds et répondit froidement.

- J'avais besoin de changer d'air.

/Quel demeuré celui-la./

[Esprit des Vents]

Les deux miliciens se regardent après la première phrase de Yo-Landi. Celui debout sort de la salle. Le deuxième se remet à écrire. Mais cette fois ci, c'est beaucoup plus court.

- Bon, euh. Bien. Continuons. Quoi que en fait non.

Il se lève et se dirige vers la porte.

- Attendez un peu s'il vous plait.

Puis il sort de la pièce.

[Tushin]

Yo-Landi ne bougeait pas, elle attendait patiemment que son sort se résout.

/Ah.... C'est usant d'avoir affaire à des bougres... J'ai peur./