L'un des inconnus arriva. Il avait l'air calme et posé. L'amnésique ne le considéra pas comme un ennemi, et le regarda, d'un regard neutre, quoi qu'un peu perdu.
- Bonjour madame. Ça va ?
Ca pourrait aller mieux. Je ne sais rien de qui je suis. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que c'est moi qui l'ait tué. Avec un meurtre sur la conscience, c'est dur. Surtout sans que je ne sache pourquoi, et sans savoir si c'est bien moi qui l'ai tué. Si j'avais la certitude de l'avoir tué, je me livrerai moi même. Mais sans preuve, je préfère tenter de trouver les réponses à mes questions. Vous êtes un moine, je sais que vous ne me jugerez pas sans preuve. Je ne veux pas que quelqu'un comme vous soit mêlé à cela. Si il s'avère que je suis une meurtrière, j'aimerai éviter que l'on vous incrimine pour m'avoir parlé.
Ce calme était quelque peu inhabituel chez la jeune femme... Cela lui retirait son côté militaire...