HRP : Je me suis amusée, j'espère que ça va ~Journal de Republic City a écrit: Des terroristes maîtres du feu terrorisent la ville !
Escalade de la violence à Republic City, le Conseil exhorte les habitants à garder leur calme.
Hier, des évènements inquiétants sont survenus dans différents quartiers de Republic City. En effet, des groupuscules de maître du Feu ont prit à parti à travers toute la ville les gérants de différents commerces. Les terroristes clamaient des slogans pro-maîtrise du Feu, désignant cet élément comme supérieur aux autres. Les commerçants agressés ont pour point commun d'être originaires du Royaume de la Terre. Les relations de cette nation avec Republic City étant plutôt tendues, ces terroristes attisent les braises chaudes de l'hostilité. Espérons que cela n'entrave pas les échanges commerciaux avec le Royaume.
Les terroristes ont à chaque fois sorti leur victime à l'extérieur de leur boutique, pour le violenter sous les yeux des passants en scandant leurs slogans. La milice se voyant divisée à travers la ville, peu des agressés furent sauvés. Nous regrettons quatre morts, ainsi que trois blessés dans un état critique. Seuls quelques terroristes ont été capturé, et la milice n'a encore rien réussi à tirer d'eux, si ce n'est des slogans pro-Nation du Feu.
Les témoins de ces attentats sont nombreux, et peu sont intervenus. Si vous avez assisté à l'une de ces agressions et que vous souhaitez témoigner, n'hésitez pas à contacter notre journal. Nous sommes également tenus d'informer notre lectorat que le Conseil a annoncé qu'il allait mettre en place des lieux dédiés aux témoins traumatisés par ces scènes de violence, souhaitant en parler. Certains évoquent aussi une possible cérémonie en l'honneur des victimes, mais cela n'a pas encore été confirmé par les hautes instances.
Republic City est encore sous le choc. La violence augmente encore au sein de notre belle ville ! L'Avatar Aang est parti en voyage juste avant ces attentats, mais des voix s’élèvent déjà pour réclamer le retour du protecteur de la cité de l'harmonie. Le fait que l'Avatar se rende justement à la Nation du Feu juste pendant ces évènements laisse néanmoins croire qu'il aura l'occasion de tirer cette affaire au clair. Ni le Seigneur Sun Ran ni le reste du gouvernement de la nation n'ont pour l'instant émit de commentaire, si ce n'est l'ambassade du Feu à Republic City, qui a communiqué qu'ils rejetaient toute responsabilité et déploraient les victimes.
Le Conseil exhorte les habitants de Republic City à garder leur calme, et désapprouve unanimement cette violence qui cherche à diviser les foules. Le porte parole proclame :
"Republic City est la ville de chacun, quelle que soit son origine ou sa maîtrise. Il est déplorable de voir de tels évènements se produire alors que notre cité s'avère devenir chaque jour de plus en plus belle. La Nation du Feu est l'ami de notre ville depuis sa création et ces maîtres déshonorent ce pays en commettant des actes d'une telle barbarie". ■
[right]F.H[/right]
Kali plia le journal pour le glisser dans son sac. Rien de nouveau, et rien de ce qu'elle n'avait déjà prévu.
- Rien d'intéressant je suppose ? fit Ren.
- Bien joué, Sokka ! répondit la jeune femme, en faisant référence à un détective assez connu.
Dans la rue, elle entendait les gens commenter les nouvelles. Il y avait de tout, évidemment. Les gens indignés ("Mais que fait la milice ?!" "Où passent nos impôts ?!"), les gens qui n'osaient y croire ("Ahlala, ce n'est pas possible..."), les gens terrifiés ("Mes enfants ne sortiront plus de chez moi !" "Nous vivons vraiment dans un monde dangereux !").
Mais il y avait aussi les commentaires plus inquiétants. Peut-être que Kali en faisait toute une histoire, mais elle entendait des gens dire : "Mon dieu, il ne faut plus fréquenter des maîtres de la terre ! Je vais me trouver un autre fleuriste", "Ah, ces maîtres du feu, tous des co**ards !" et même "Enfin des gens qui affirment la suprématie du Feu !" Oui, elle l'avait entendu, et d'un geste, avait gelé la flaque d'eau sous les pieds de l'homme, qui s'était étalé de tout son long.
Elle poussa un long soupir.
A travers les rues du centre ville, elle s'arrêta enfin devant une grande porte à double battant. Dans la vitrine en verre étaient exposées des tas d'oeuvre de genres différents. Chaque artiste était mentionné à l'aide d'un petit portrait en dessous de chaque sculpture ou tableau, avec un petit texte biographique et le prix de l'oeuvre exposée. Dans un coin, on pouvait donc voir la bouille de Kali, en dessous d'une fresque tout en hauteur, dont les couleurs dominantes étaient le rouge, l'ocre et le blanc.
La jeune femme poussa la porte, indiquant à Ren :
- C'est ici que j'expose le plus régulièrement. C'est une galerie, également maison d'artiste, qui m'a hébergé durant ma première année à Republic City, alors que je débutais à peine. Ils ont crus en mon talent et j'ai pu avoir un logement. L'endroit était vaste et spacieux avec des sculptures trônant au milieu. Les murs étaient blancs, ornés de tableaux. Des genres, des styles complètement différents se côtoyaient, chaque artiste avait droit à son espace, mais rien ne les séparaient les uns des autres. Une porte, tout au fond, donnait sur un escalier qui montait vers les appartements des artistes et les ateliers. Le toit plat avait été aménagé en une terrasse verdoyante.
- Kali, comment tu vas ? Que nous vaut l'honneur ? fit une femme brune en venant les accueillir.
- Salut Hope, voici Ren, répondit Kali en présentant le guerrier.
Y'a du monde aujourd'hui ?La dénommée Hope, petite et ronde, vêtue d'un vêtement traditionnel de la nation du feu, haussa les épaules :
- Nous avons un nouvel arrivant ! (elle était visiblement la gérante de l'endroit)
Il n'expose pas encore, et nous vient de... Mince, j'ai oublié.. Quoique... Est-ce qu'il nous l'a dit ? Enfin, tu sais que ça n'a pas d'importance ! (rire jovial)
Il a un grand talent. Sinon, tu connais les autres... Elle conduisit les deux Kali et Ren dans une grande salle au premier étage. Plusieurs personnes de toutes nationalités discutaient assis sur des poufs éparpillés dans le vaste espace. C'était visiblement une sorte de salle commune, on y trouvait une grande bibliothèque ainsi qu'une large table. Une bonne odeur flottait depuis une autre porte entrouverte, sans doute la cuisine. Une grande fenêtre donnant sur la rue éclairait la pièce.
Les artistes accueillirent Kali avec simplicité, en lui demandant comment elle allait, quels étaient ses derniers projets, tout ça... La jeune femme esquiva les questions, elle n'aimait pas parler d'elle, et ils le savaient très bien.
- Alors, qui est ce nouvel arrivant ? demanda-t-elle en cherchant un nouveau visage du regard.
Elle ne parlerait de son projet que lorsque tout le monde serait là.