Jolokia et Ki-li
*C'est ce moment que choisi Zario pour enfin faire son apparition. Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ? Et visiblement, il est assez... surpris de voir tout ce raffut.*
...non mais vous vous croyez où, à la foire ? Que tout le monde me débarrasse le plancher et plus vite que ça !*Oui, y'a mieux comme entrée en matière pour un sage. Mais il faut dire que la situation, elle aussi, pourrait être meilleure. Les sages, certains après un sursaut de surprise, commencent à se disperser avec plus où moins bonne volonté. Et ne serait-ce par comme un air contrit qui apparaît sur quelques visages ? A moins que ce ne soit la déception de ne pouvoir satisfaire une volonté malsaine... Mais ki-li n'aura pas trop l'occasion de se poser la question, car l'intendant se tourne maintenant vers lui. Une expression de surprise semble traverser son visage alors que ses yeux s'ouvrent légèrement plus que d'habitude - mais peut-être n'était-ce qu'une illusion, car une fraction de seconde plus tard il n'en est rien.*
Vous, vous restez ici et vous ne bougez pas d'un pouce.*Jolokia, lui, a droit à un bref salut avant que l'homme ne pénètre dans la pièce, accompagné de celui qui semble être le chef de la garde. Les autres, eux, restent en arrière. Qui a dit pour surveiller Ki-li et vérifier qu'il ne s'échapperait pas ? Quoi qu'il en soit, de longues minutes passent. Enfin, vu la tension ambiante... le temps semble se dérouler comme au ralenti. Et voilà que les deux hommes sortent de la... et bien, appelons un chat un chat, de la scène du crime.*
Qu'on me scelle cette pièce. Plus rien ne doit en entrer où en sortir avec que l'aide que nous avons demandé à la Capitale ne soit arrivée. Toutes les demandes de sortie du temple sont suspendues jusqu'à nouvel ordre. Quant à vous jeune homme...*Zario te regarde à nouveau, plus attentivement, un air de tristesse sur le visage alors qu'il s'attarde sur les éclaboussures de sang sur le tien.*
Vous allez devoir me suivre.*Sans attendre ta réponse, l'homme s'éloigne et un garde t'attrape par le bras, te traînant avec lui. Quelques couloirs et autres détours plus tard, vous voilà devant... les salles de méditation solitaire. Ce qui ressemble le plus à une cellule au sein du temple donc. Mais toute réflexion sur ce que cela implique attendra, car le garde t'y pousse sans trop de ménagement. Avant que tu n'entendes la porte se fermer... puis être verrouillée.*
Je suis désolé mon garçon, mais vous allez devoir attendre ici quelques instants. Si vous avez besoin de quelque chose, un garde sera toujours présent devant votre porte.*Façon subtile de dire qu'il y aura aussi toujours quelqu'un pour te surveiller. Mais bon, à quoi d'autre s'attendre ? Voyons le bon coté des choses, cela devrait te laisser le temps de mettre tes idées au clair. Ou pourquoi pas, d'admirer les magnifiques gravures et autres circonvolutions du plafond.*