[Noël en Avril] ARTLA: Guerre secrète totale

[Lily-chan]

Lieux : Nation du feu, maison de Luo et Dojo du feu.

*Rakurai et Luo se séparent donc. Ce dernier rentre chez lui et trouve sa femme, surprise de le voir revenir aussi rapidement.*

-Mais qu'est-ce que tu fais ? Je croyais que tu devais partir ? *demande-t-elle, un peu inquiète.*

-Non le voyage est reporté. Le port est bloqué. Des rumeurs circulent sur une potentielle venue des chefs des tribus de l'eau des pôles Nord et Sud. Certains parlent même de l'avatar Aang. *il fait une longue pause, réfléchit et reprend.* Puis tu sais, en y réfléchissant un peu, j'ai été idiot. Aveuglé par mes vieux projets, j'ai accepté trop rapidement d'accompagner Rakurai au Pôle Nord. Et cette précipitation n'est pas digne d'un maître. Je veux prendre le temps d'apprendre des choses à cette jeune fille avant d'envisager un tel voyage.

*Yan ne répond pas tout de suite. Elle regarde par la fenêtre et finit par délier sa langue.*

-Finalement c'est une bonne chose que le port soit bloqué. Si tu n'es pas parti, c'est que tu ne devais pas partir... Je suis contente que tu aies réfléchi. Et si les rumeurs sont vraies, il vaudrait mieux que tu restes pour savoir de quoi il en retourne.

-C'est ce que je pense aussi. Il serait dommage de passer à côté d'un tel événement. Si l'avatar vient jusque dans notre nation, c'est qu'il y a des choses qui se passent. Partir dans ces conditions ne serait pas raisonnable.


*Sur ces mots, les époux dinent et vont se coucher. Le lendemain, Luo, très matinal, se lève et prépare le petit déjeuner. Après avoir mangé un bout en compagnie de sa femme, il se prépare et prend le chemin du dojo.*

[Shloka]

Lieu: Nation du feu, auberge locale et dojo du feu

*Si Luo est d'un caractère matinal et va tôt au dojo. Rakurai, elle n'est pas de cet avis-là. Le soleil est déjà bien haut dans le ciel quand la jeune femme se réveille*

MOUHAAAAAAA, Hum quelle heure est-il ? Oh et puis je m'en fiche *la jeune femme se rendort pour une légère demi-heure avant d'entendre toquer violemment à sa porte*
C'est la femme de chambre faut se lever, votre forfait est terminé ! *Heureusement que la pauvre n'est pas rentrée dans la chambre sinon elle aurait eu droit à deux choses, premièrement un regard peu agréable fort similaire aux flammes de l'enfer et dans le second, une boule de feu directe dans le ventre. Rakurai violente ? Nooooooon jamais ! Quoi qu'il en soit, Rakurai se lève et laisse la femme de chambre rentrer le temps qu'elle aille prendre sa douche avec ses affaires. Et oui, elle est méfiante la bougresse. Une agréable douche chaude se termine mais là vient poindre un douloureux problème, celui de se lisser et de se peigner. Et oui, la chevelure noire comme la nuit et soyeuse comme la soie de Rakurai est sa fierté mais la travailler après un contact avec l'eau demande un certain temps. C'est donc près d'une vingtaine de minutes plus tard qu'elle ressort pimpante et fraîche comme la rose.*

Et ben, c'est pas trop tôt, vous savez ce que c'est de ... *Et Rakurai part s'en se soucier des remarques de la modeste employée. Elle descend en bas, prend un bon petit déjeuner qui est en fait son repas de midi mais soit. Elle dévore des nouilles, des tranches de viande cuites (d'ailleurs, elle ne vérifie même pas ce que c'est, elle les engloutit purement et simplement), des fruits et finit tout cela par un thé*

Bon, faudrait peut-être que j'aille voir le vieux maître moi *La jeune femme part payer tout son repas et se rend au dojo. Sur sa route, elle se pose plein de questions existentielles sur son maître. Comment cela se fait-il qu'il soit parti au pôle nord et aussi chez les nomades, pourquoi il a réussi à la vaincre sans problèmes, quel est sa taille de pantalon, est-ce qu'il aime le jus de banane oignon ? Bref un tas de questions existentielles qui permettent à la jeune femme d'arriver au dojo, sans trop se soucier du trajet et d'entrer dans la salle du dojo où elle a rencontré Luo la veille. Elle n'a même pas remarqué Lee et d'autres sur son chemin mais elle n'en a cure. Elle entre dans la salle du dojo en écartant le panneau avec force et en criant assez fort pour Luo mais pas assez pour déranger les autres. Oui, elle pense quand même aux autres parfois... parfois...*

C'EST MOI QUE VOILA ! Comment vous allez vieux maître ? La pêche, la patate ? Ou alors toute la corbeille de fruits et légumes ? Alors on commence par quoi ? Des tours de course, des exercices de maîtrise, des entraînements au corps à corps ?

*Et Rakurai reste là devant son vieux maître les bras posés sur les hanche, jetant son sac de voyage dans un coin de la pièce, attendant avec une impatience non cachée la suite des évènements.*

[Yukiko]

Le vieux personnage suivais tranquillement la conversation, surveillant les légume, viande et autre petit aliment qui agrémenter ses bols de nouilles. Il touillait d'une main avec une grande cuillère en bois, laissé reposer et passer à un autre bac d’aliment qui mariné. Un sourcille qui ce releva légèrement quant il vue la réaction étrange de la jeune fille.

- Allons jeune fille, je crois que ici vous ne soyez votre propre adversaire...

La jeune filles repris ses esprits après la remarque du jeune garçon de cours, celui si était un vrais moulin à parole il faut dire. Il enchaina alors la conversation et proposa un une démonstration à la jeune femme qui semblait elle aussi une maitre de la terre comme elle le montra, Le vieux personnage lui continue de boire son thé et remuer ses condiment de nouilles. Ce n'était pas la première foi qu'il voyait deux jeune personne s'exciter un peux et montrait leur talent, c'était assez dangereux tout de même après tout ce n'es pas comme si plus d'une centaine de personne avait installer leur magasin et que d'autre commençait à faire leur cours.

Après la courte démonstration du jeune garçon les événement s'enchainère , un type qui enflamma son sabre pour couper les pauvre rocher du jeune garçon . Un carreau d'arbalète dans l'épaule de la jeune fille qui s’effondra sous la douleur, le vieux personnage mis un certain temps avant de réagir prit d'un sur saut une fois le calme revenus il sortie de son magasin et pris la tête sur ses genoux .

- Oh malheurs moi qui pense passe une journée des plus tranquille, sa aurais du ce passer il y a 30 ans j'aurais pus faire quel que chose. Messieurs ne rester pas ici vous voyez bien que cette jeune femme à besoin d'aide, il n'ai plus le temps au grand discourt porter la jusqu'à endroit ou elle pourra ce faire soigné. JEUNE HOMME viens ici aussi aide ce messieurs à la portais et excuse toi au prêt de lui pour lui avoir fais croire que tu attaquer cette pauvre enfant .

Il laissa le jeune homme et l'homme s'occuper de la femme et il retourna à son échoppe , souffler et reprendre ses esprits .

[Le Conteur Blanc]

Lieu: La chambre d'une demoiselle à Republic City.

*Un coup de vent pénètre subitement dans la chambre, faisant voler les rideaux à travers la pièce. Une dame se réveille en sursaut, elle sursaute légèrement alors qu'un homme habillé bien étrangement la fixe, appuyé contre un mur les bras croisé.*

-Avez-vous bien dormi ?

*La dame reprend de sa contenance, et prise d'un certain flegme, elle s'étire en déclarant.*

-Il est difficile de trouver le repos quand un homme vous épie dans votre sommeil.

-Je le conçois, aussi j'ai fais du thé pour me faire pardonner.

-Trop aimable.

*La dame sort de son lit en ayant repoussé ses quelques draps, habillée d'une légère tunique souple, mais camouflant tout ce qu'une dame a à cacher. Elle se dirige vers une petite table où une théière fumante attend patiemment devant une tasse.*

-Que me vaut l'honneur de ta visite ?

-Et la votre ?

*La dame se sert du thé.*

-La nouvelle de votre arrivée fait grand bruit... Tant dans les bas-fonds de la cité qu'au Temple...

*La dame va pour porter la tasse à ses lèvres mais s'arrête subitement. Prise d'un sourire, elle déclare simplement.*

-Ooooh... Le chauve est donc au courant. J'espère ne pas lui altérer son cycle de sommeil.

-Il faut croire que non, lui et ses partenaires viennent de quitter la cité pour des destinations différentes.

-... Je vois. Tout ça est très intéressant, l'avatar délaisse sa cité chérie...

-La cité n'est pas seule. Ledys est resté sur place.

-Oh ! Mais tout ceci est parfait ! Quand arrêteront-ils de me faciliter la tache ?! Tu es venue me dire autre chose Ewen ? Parce que toutes ces bonnes nouvelles auraient pu attendre une heure plus décente.

*La dame vide sa tasse de thé en laissant le soin au dénommé Ewen de s'expliquer.*

-Simplement vous prévenir que vous êtes seul cette fois-ci Minae. Moi et mes hommes ne vous apporteront plus aucun soutien.

*La da... Euh pardon, Minae hausse des épaules en reposant sa tasse.*

-Je ne comptais pas sur vous de toute façon. C'est dommage toutefois, mais j'imagine que les bons souvenirs ont leur limite.

-C'est ainsi. Plus rien ne nous lie à l'échiquier désormais. Nous suivons nos propres objectifs.

-Ainsi c'était vrai, c'était le vieux qui faisait tourner toute la machine... Enfin ! Ressasser le passé est inutile n'est ce pas ?

-N'est ce pas.

*L'homme se tourne vers la fenêtre, il attrape les bords et se hisse sur le rebord. Il se retourne une nouvelle fois vers Minae.*

-Adieu Minae. Puissions-nous ne jamais nous recroiser. Auquel cas, nous devrons croiser le fer.

-Je le crains hélas. J'aimais bien votre bouille Ewen. La faire lacérer sera un déchirement croyez-le.

-Je n'en doute pas.

*Et l'homme disparait. La dame soupire avec un air mélancolique elle ouvre un tiroir sortant enveloppes et papiers et après avoir rédigé quelques messages et cachetés le tout, elle se dirige vers la porte de sa chambre. Elle l'ouvre sans ménagement faisant sursauter deux hommes qui étaient assis sur des chaises juste en face.*

-Messieurs, veuillez excuser mon sans-gêne, mais pourrais-je vous demander de vous bouger et d'aller remettre ces quelques lettres aux intéressés ? C'est assez important.

-Bien sûr Dame Minae.

-Vous êtes bien trop aimable, désolée si je vous dérange.

-Jamais Dame Minae.

*Les hommes, très respectueux saisissent les lettres et en regardent discrètement les destinataires. Minae leur souffle de légers remerciement, elle s'en va refermer la porte mais s'abstient.*

-Oh j'oubliais ! Je sais que vous allez me trouver assez culottée, mais pourriez-vous être plus attentif quand vous surveillez cette pièce ? Non, car si vous ne l'êtes pas assez pour veiller à ce que personne ne rentre pendant mon sommeil, vous ne pourrez pas non plus me voir arriver dans votre dos pour au choix, vous saigner ou vous jeter par ma fenêtre et vous exploser le crane à coup de parpaing.

*Les hommes sursautent et frémissent légèrement alors que la dame claque la porte, tout sourire ayant disparu de son visage.

Minae se dirige vers sa fenêtre et voit au loin sur un toit, une silhouette noire à qui elle fait coucou de la main avant de rabattre le rideau et de retourner au lit. Parce que bon, si elle avait pas ses huit heures de sommeil elle était rochon Minae. Dans son lit, un sourire nait sur son visage.*

-... Je ne suis plus seule.

[Gutenplud]

*Shouyen lit avec attention et surprise la lettre, dans le doute il l’a passe devant une flamme en espérant quelque message dissimulé à l’encre invisible, mais niet, nada, que dalle. Il prend le temps de réfléchir, la situation est dure à avaler et d’autant qu’elle ne le botte pas vraiment. Certes il est originaire de la Nation du Feu mais cela ne fait pas de lui un de ses partisans, d’ailleurs il n’en a aucun souvenir, sa vie est ici à Republic City et s’il doit se battre le choix sera vite fait. Bref un sacré dilemme l’assaille et en plus c’est bougrement risqué, faire ça en public… Soit ils veulent le mettre au placard, soit les têtes veulent vraiment faire bouger les choses. Est-ce en rapport avec le fait qu’elle est en ville ? Mystère. Il n’empêche que ça sent vraiment pas bon leur histoire et commence alors une longue réflexion pour aborder ce problème épineux. Ordre ou pas, il ne va risquer de se faire serrer à cause du manque de professionnalisme ou d’une soudaine crise de sénilité des grands manitous.

Il n’y a pas trop d’une bouteille d’alcool pour bien réfléchir à une solution. Et Shou se resserre un verre pour se donner du cœur à l’ouvrage et se poste à sa fenêtre, voir tout ce beau monde s’agiter lui permet de mien penser. Mais très c’est l’impasse, après tout c’est lui qu’on a désigné pour cette mission, certes descendre un pote… disons plutôt un collègue ne lui pose pas vraiment de problème, cet emploi est quelque peu précaire et il sait qu’un jour lui aussi sera sûrement la cible â abattre, il l’a accepté et a pris quelque précaution, au cas où. Par contre le reste de la mission nécessite prudence et doigté, une parade ne serait pas de trop pour cette occasion pour éviter de risquer inutilement ses miches. Il y tient à sa petite vie, lui.

Il commence de plus en plus à se dire que le ‘’Démon’’ va semble-t-il accomplir son ultime contrat, mais plus il y pense et plus une idée saugrenue se fraye un chemin dans son esprit. Le ‘’Démon de Republic City’’ n’est après tout qu’un masque, personne ne sait à quoi il ressemble vraiment. Certains croient même que c’est un esprit réincarné alors autant profiter de cette réputation. Et puis des Pro-Nation du Feu, ce n’est pas ce qui manque dans les parages, à chaque coin de rue pour être plus précis.*

[Spoon]

Mauvaise pioche, belle prise. Tout dépendait de quel point de vue on se plaçait et les pirates n'étaient pas du côté le plus avantageux. Une chose est sure, le moindre signe d'agressivité et c'en était finit pour eux. Aussi, Drasek s'empressa d'avertir l'équipage qu'au moindre faux pas, il s'occuperait lui-même d'éviscérer à vif l'effronté sur le champ. Le frère du Capitaine se hissa à son tour sur la proue afin de faire face à son interlocuteur.

Une fois à l'emplacement, c'est tout un spectacle qui s'offrit à lui. Une énorme flotte de Tribus de l'Eau, très atypique, les encerclaient. Leur maîtrise était élitiste, toute la mise en scène pour les capturer était artificielle. Intérieurement, Drasek était impressionné. Autour de lui se dressait toute une armée dont l'uniforme blanc se confondrait avec une banquise. C'était la première fois qu'il voyait ça, il n'avait aucune idée de qui ces gens pouvaient être, si ce n'est qu'ils appartenaient à la Tribu de l'Eau.

- Qu'est-ce qu'une flotte de la tribu de l'Eau viendrait faire ici ?

Drasek resta dubitatif, si en plus la flotte de la Nation du Feu les avait suivit, ça s'annonçait vraiment mal. Quoiqu'un conflit entre les deux escadres pourrait s'avérer salvateur. A moins qu'ils ne soient mis d'accord pour intercepter un bateau pirate dont la renommé ne vaudrait même pas cette coopération. Ou alors le navire de commerce pillé contenait un butin qu'ils auraient mieux valu ne pas toucher. Tant d'éventualités traversèrent l'esprit de Drasek.

Là ils étaient clairement foutus, tout dépendra de la volonté de l'homme aux cheveux blancs qui semblait être le chef de cette flotte. A moins que Tham ait un plan pour s'en sortir, ou tous les tuer... Il valait mieux la jouer profil bas, mais c'était au Capitaine de prendre la parole en premier.

[Gino]

Futso se demande vraiment comment des personnes comme ça peuvent manquer de respect à un endroit aussi digne qu'un temple de l'air.

-Ahh... cette nouvelle génération...

Cependant, il voit autour de lui qu'il n'est pas le seul moine dérangé par le bruit. Il frappe alors, se permet d'entrer et sans regarder qui est à l'intérieur il dit:

-Excusez moi, je me prénomme maître Futso Gian. Mais je me doit de vous rappeler que nous sommes dans un temple. Et le ton de votre conversation commence à devenir dérangeant à ce qu'il me semble, surtout quand je regarde la tête que font les moines autour de cette pièce. Pourriez-vous faire moins de bruit s'il vous plaît?

Futso voit alors qu'il y a pas mal de monde dans la pièce, et en y regardant de plus près, il y a du gratin. Mais bon, le respect des autres doit s'appliquer à tous non?

[Kaneko]

[HRP: Je savais que j'aurai du poster par portable hier soir... Ca aurait été caca, mais j'avais prévu depuis le début de me barricader entre des murs de pierre... Fuck... x) ]

Tsukiyo fini elle aussi son bol de nouille avant de se lancer dans ce petit cours. Le jeune homme se contenta de la canarder de cailloux qu'elle faisait exploser avec ses propres cailloux. Il y avait pas mal de poussière mais c'était peine perdu. Ses attaques étaient bien trop prévisibles. A tel point que le meujeu décide qu'elle esquive en sautant. Et pendant un de ses sauts, elle voit un mec s'enflammer (haha, jeu de mooot!! ok je sors pour la troisième fois..), et mettre feu à son épée pour détruire des cailloux.

Mais il est con ou quoi lui? J'vais le faire virer vite fait à l'atterrissage il va pas comp... Merde...

La jeune femme venait d'apercevoir un homme qui la visait à l'arbalète. Et elle se retrouve au sol, un carreau planté dans l'épaule.

Putain... C'était pas.. Le Dai Li... Bordel...

Elle tente de regarder le maitre du feu et bafouille des paroles sûrement incompréhensibles...

Toi.. Toi... Cautériser.. Blessu... feu.. vite..

Elle serrait les dents pour le pas crier, et de toute façon, elle commence à voir tout noir... Elle avait manqué de vigilance. Mais ce qu'elle ne parvenait pas à comprendre, c'est pourquoi elle avait été attaquée, et surtout, par qui? Qui voudrait s'en prendre à elle? Pourquoi? Connaissait-il son lien avec le Dai Li, et était-ce la raison de son attaque? Ca, elle n'en savait rien... Mais après tout, pourquoi s'en soucier maintenant? Elle n'était pas assez renseignée.. Oui, cela devait être ça.. Elle s'évanouit.

[Atiscomin]

La jeune femme au sol une flèche dans l'épaule, un guerrier vantard qui s'excite agitant une épée enflammée devant lui, le vendeur de nouilles qui intervient, c'était beaucoup de choses à la fois. Nakami fut tenté de crier un "Temps-moooooooort" bien senti, mais il se dit que rien ne servait de crier dans une telle situation. Aussi, il suivit le conseil du sage marchand et s'approcha du bretteur en face de lui, doucement, comme si un animal s'apprêtait à la bouffer, sans pour autant montrer signe de peur.

-Du calme monsieur. Je ne suis pas un ennemi. Je suis Nakami Yuben. Nous nous exercions à la maîtrise de la terre. Elle a un carreau dans l'épaule. Va cautériser sa blessure avant qu'elle ne saigne trop.

Il le regarda avec gravité, sachant qu'il saurait lui faire entendre raison. Cet homme voulait devenir une légende? Très bien, qu'il agisse comme telle.

-Un héros sait quand rengaîner son épée.

[Alice Zara]

Republic City - Bas quartiers - Boutique "Gianeel Art' " ~

Kali sortit du commerce de fort bonne humeur. C'était une journée qui avait très bien démarrée, et qui continuait sur sa lancée. Les peintures offertes avaient l'air très intéressantes, elle avait hâte de commencer à les décomposer à l'aide de sa maîtrise de l'eau !
Sauf qu'en sortant, deux hommes louches, très louches, la bousculèrent.

- Excusez-nous, firent-ils.

Kali fronça les sourcils alors qu'ils entraient dans le commerce.
Qu'est-ce que ces hommes avaient donc à y faire ? Elle connaissait un peu le milieu artistique de Republic City, quand même, et ne les avait vu où que ce soit. A moins qu'elle ne les ait oubliés. Ce qui est fort probable. Mais n'empêche. Ils ont faillis faire tomber ses précieuses peintures ! Et ils avait vraiment l'air bizarre.
La jeune femme aux cheveux turquoises fronça les sourcils.
Curieuse, elle l'était, le type au costume noir sur mesures ne s'était pas trompé.
Et on ne peut résister à certaines pulsions, parfois.
Alors, elle rouvrit la porte de la boutique, histoire de voir ce qui s'y passait. Et d'intervenir si quelque chose d'aussi louche que les deux gars se tramait.
C'est que.. elle les aimait bien, chez Gianeel Art'.