La mission de reconnaissance

[Alice Zara↑↓]

Alors que l'homme se retournait vers eux, Zara aperçut à travers l’interstice de la longue cape noire un habit bleu et blanc.
Elle fronça les sourcils. Ce genre de vêtement était caractéristique des Tribus de l'Eau.
La jeune femme avait un oncle au Pôle Sud, et il était déjà venu lui rendre visite à Hosho. C'était de lui qu'elle tenait son boomerang, et... il portait les mêmes couleurs que l'homme qui lui faisait face, si elle ne se trompait pas.
Mais qui était-il donc ?
Elle s'aperçut qu'il regardait attentivement Draven. Zara tourna la tête vers son compagnon.

Il s'était agenouillé. Avait ouvert sa tunique, dévoilant son tatouage près du cœur et ses marques.
Il arborait un masque sauvage. Frisson dans le dos de la jeune femme. Où était l'homme qui faisait de l'humour à peine quelques minutes plus tôt ?
Les dessins sur le corps du Jeune Vieil Esprit n'avaient aucun sens pour Zara. Cependant... S'il dévoilait cela maintenant, et que leurs adversaires y prêtaient attention, c'était que la signification de ce tatouage avec un rapport avec les propos de la Maître de l'Eau. Une preuve.
Se pourrait-il que ce qu'elle avait entendu dire fusse vrai ? Les criminels portaient réellement une marque indélébile de leurs pêchés sur leurs corps ? A Hosho, de sa crique reculée, jamais la jeune femme n'avait eu l'occasion de vérifier cette assertion, qui ne l’intéressait de toute façon guère.
Et pourtant... Une partie de son mensonge se révélait exacte.
Une infime partie cependant.
Car Draven avait été un criminel. Il ne l'était présentement plus, puisqu'il faisait partie d'une mission secrète pour le compte de l'Armée du Feu.
De toute façon, Zara n'en avait cure. Elle découvrait une nouvelle facette du personnage, et se demandait juste qu'est-ce que le Jeune Vieil Esprit avait fait pour mériter ce tatouage. Mais la véritable raison lui importait peu. Encore une fois, le questionnement permettait à son imagination de tourner à plein régime, et d'inventer nombre d'histoires extraordinaire.
Elle se promit de remercier Draven d'être aussi passionnant dès qu'elle en aurait l'occasion.

- Un gradé de la Nation du Feu, reprit l'homme en noir qui leur faisait face, interrompant le cheminement de pensées de la jeune femme. Je ne sais pas ce que l'armée du feu fait avec une maître de l'eau débutante et un criminel de sa nation et je dois vous avouer que ceci est le cadet de mes soucis. Pourquoi l'armée de la Nation du Feu manœuvre au niveau de la Zone Morte ?

"La Zone Morte".. ?
Ils étaient donc sur... sur... L'île Blanche. C'est ce qu'elle en déduisait. Ils étaient passé par l'île de Braise, elle l'avait entendu, et n'avaient pas volé très longtemps. Géographiquement, ça collait.
Zara cacha sa surprise en levant la tête vers la cime des arbres. L'impénétrable et inquiétante voûte feuillue ne laissait rien présager d'une telle surprise.
L'île Blanche... N'avait-elle pas censée être annihilée il y avait quelques cinquantaines d'années avec l'apparition d'un certain pilier de lumière... ?
Le Gouvernement cachait bien des choses.
La jeune femme se mordit la lèvre. Une telle situation... C'était terriblement exaltant.

Quand elle baissa la tête, l'homme qui leur faisait face avait rangé son épée et d'un petit signe de main, quatre autres silhouettes tombèrent des arbres avec adresse.

-Suivez-nous, nous allons vous escorter jusqu'à notre campement. Nous avons des vivres et même un healeur pour soigner votre gradé. J'ai comme l'impression que seul lui possède les réponses à mes questions.

Bon. C'était pas comme si ils avaient réellement le choix, après tout.
Zara prépara d'autres mensonges, au qu'à où, quand même, l'autre Flegmatique aurait envie de leur poser des questions. On ne savait jamais, peut-être qu'il penserait que, finalement, une Waterbender et un criminel valaient la peine d'être interrogés. Elle, en tout cas, y aurait trouvé un intérêt certain, mais il faut dire que ses questions n'auraient surement pas été les mêmes que celles qu'allait poser l'homme noir qui marchait désormais devant eux.
Le groupe était silencieux, et avançait avec une certaine assurance.

- Je doute qu'il se réveille de très bonne humeur au vue de notre performance.. murmura Draven à Zara.

Elle répondit sur le même ton :

- En même temps, c'est pas nous, c'est sa machine. Je me demande ce qu'il va raconter en se réveillant, et s'il sait qui sont ces gens. (elle marqua une pause) C'est qui l'autre, là, devant, le Flegmatique, qui m'énerve. "Maître de l'Eau débutante", "maître de l'Eau débutante"... Je suis très douée pour le liquide ! Excusez qu'une fille qui n'a jamais vu de neige de sa vie ne sache pas manipuler la glace. Grr.

Zara réunit les deux sphères d'Eau en une seule, et une transparente flamme liquide enveloppa son bras gauche.
Et tout en continuant de regarder d'un oeil noir le dos de leur guide, elle continua de marcher, et tapota le bras de Draven, en guise d'encouragement muet. L'effort de volonté qu'il accomplissait en soutenant toujours son lourd fardeau inconscient forçait l'admiration.
Flash au contact de l'homme aux tatouages.
"...profitant de la confusion, Shurat glissa un objet dans la poche de Draven"

- Jeune Vieil Esprit... Je crois que tu devrais regarder dans ta poche, fit-elle, chuchotant toujours.

#- En même temps, c'est pas nous, c'est sa machine. Je me demande ce qu'il va raconter en se réveillant, et s'il sait qui sont ces gens.


C'est qui l'autre, là, devant, le Flegmatique, qui m'énerve. "Maître de l'Eau débutante", "maître de l'Eau débutante"... Je suis très douée pour le liquide ! Excusez qu'une fille qui n'a jamais vu de neige de sa vie ne sache pas manipuler la glace. Grr.#


*Il y avait pensé sans approfondir, mais le fait qu'elle remette le couvert le laissa pensif. Au fur et a mesure de ses mots, les images que Draven avait accumulé sur Hartmann lui revinrent en mémoire. C'était ainsi qu'il fonctionnait, chaque personne, chaque expérience constituant une page de ce livre dans lequel il pouvait piocher a loisir. Dans ce cas, il en prit même un chapitre entier.
De la rencontre dans les bureaux de la prison de la capitale, a l’accueil au port, au debriefing, au transporteur. Si il pouvait surement se montrer emporté comme chaque fils du feu, il avait cette aura de tranquillité juste qui lui fit dire ces quelques mots. *


Il faut juste qu'on se débrouille pour être la quand il reprendra conscience. J'ai confiance dans sa réaction. Il m'a accepté, et toi aussi. Je doute qu'il nous lâche a présent !




* Lourd de sens contenus, sa voix s'était éteinte doucement comme une promesse aussi sincère qu'un appel.
Le jeune homme restait un survivant, prêt a tout pour s'en sortir, quitte a devoir marcher sur ce supérieur avec toute l'estime qui lui portait si d'aventure il se révélait sortir des sentiers battus.

L'image dans sa tête se calqua sur la réalité. Et seul le geste de soutien de la jeune femme le sortit de ses pensées un peu plus obscures qu'auparavant . Portant son regard sur son bras, Draven écarquilla les yeux. Cette maitrise qu'elle offrait, il n'en avait jamais vu de tel.
Bien qu'il devinait aisément a la double forme les origines dont elle tirait cette technique. Elle restait suffisamment belle et esthétique pour endormir toute notion de danger.

Il lui rendit un sourire intense, bien qu’immédiatement fendu, brisé, par ce souvenir reçurent qui remplaça son enthousiasme. Les yeux dans le vague, il sursauta presque quand elle parla a nouveau.*




#- Jeune Vieil Esprit... Je crois que tu devrais regarder dans ta poche #



*Draven mit quelques secondes a voir ou elle voulait en venir. Il se remémora ce qu'elle avait pus voir... ou...
Il rit doucement sous cape et attira son attention en enlevant le gant noir de sa main droite. Sur son pouce, dans la pénombre, elle put voir la large entaille que sa rencontre avec la lame que Shen lui avait offert.*




J'ai changé de vêtements depuis mais je l'ai gardé, ça et autre chose.


*En feignant de réajuster ses prises, Il souleva légèrement l'homme qu'il portait sur son dos et Alice pus surement observer les deux katanas de taille moyenne qu'il avait toujours dans son dos. Soit leurs ravisseurs ne les avaient pas vu avec le corps inerte qui les couvraient, soit effectivement et c'était ce a quoi il pensait le plus, ils ne représentaient pas une menace suffisante pour eux, même armés jusqu'aux dents.

Dans l'état actuel des choses, il ne pouvait qu'être d'accord avec eux. Si Alice pouvait se charger par surprise du chef devant. Il doutait d'arriver a défaire quatre adversaires. Si encore il avait été au mieux de sa forme.

Épuisé, a deux doigts de la nausée, Draven tanguait, commençait a se perdre entre sa logique et ses fantasmes, il s'imaginait peser sur lui le regard dur et froid, consterné de son père pour ses actes et leurs conséquences.
Lui aurait laissé le corps d'Hartmann a coup sur après l'avoir égorgé proprement. Ramassé ses effets, finit la mission et abandonné la fille a une horde de guerriers douteux....

C'était l'image qu'il en avait... c'était l'image qu'il voulait en avoir...

Mais ce n'était absolument pas l'image qu'il craindrait un jour de lui même. Dérisoire... cette lâcheté qu'il combattrait toujours comme Tao...

Oui Tao... C'était son rire qui le hantait parfois.
Tous ceux qui faisaient partit de ce passé révolu.
Tous ceux qu'il avait abandonné depuis longtemps dans les méandres de cet océan qu'il doutait parfois d'avoir créer de toute pièces.

Chacun de ses pas qui s’enfonçaient bruyamment en crissant dans le tapis de feuilles gelées par la nuit. Le bruit spongieux de ses bottes qui échappaient a la boue qui tapissait le fond de cette piste qu'ils suivaient a présent.

La brulure dans ses jambes, ses cuisses surtout, ses épaules. Les nuages de fumée qui s’échappaient en même temps que sa respiration rauque et irrégulière. C'était ça sa vie a présent. C'était ça.. sa réalité.

Cette mission signait décidément son retour a la vie. Et c'est de cette certitude dont il se servait pour avancer toujours plus loin sans craquer.*



Allez lieutenant... on est surement plus très loin.

[Alice Zara↑↓]

- Il faut juste qu'on se débrouille pour être la quand il reprendra conscience. J'ai confiance dans sa réaction. Il m'a accepté, et toi aussi. Je doute qu'il nous lâche a présent !

Zara acquiesça. Draven avait donc confiance en Hartman. Il semblait... Reconnaissant ? Ce n'était pas vraiment le mot juste, pensa la jeune femme. Mais l'homme aux tatouages avait utilisé le terme "accepté". Dans sa bouche, cela semblait signifier quelque chose de particulier. Une promesse, presque une certitude.
La jeune fille acquiesça.

Puis Draven vit son bras autour duquel la flamme liquide ondulait toujours. Il écarquilla les yeux.
Zara contempla son oeuvre. C'était simplement sa façon de manipuler l'Eau, sa maîtrise. Quelque chose de changeant, fait de contradictions. Aux origines multiples. Comme elle.
Le Jeune Vieil Esprit lui rendit un sourire intense. Les yeux de la jeune femme pétillèrent. Le visage sombre de l'homme s'illuminait ainsi, dévoilant une autre partie de lui même, enfouie très loin, et resurgissant à un moment éphémère. Car le sourire se fendit, et les yeux de Draven se perdirent dans le vide de souvenirs douloureux.
Le sourire de Zara s'estompa à son tour. Il sursauta lorsqu'elle lui parla à nouveau, refaisant surface.

Après qu'elle lui ait dit de regarder dans sa poche le Jeune Vieil Esprit fronça les sourcils , avant de rire doucement.
Elle trouva étrange de l'entendre rire, un rire-murmure, au milieu d'une forêt sinistre alors qu'il portait une imposante charge. Décidemment, Draven forçait le respect.
Il lui montra son pouce, sur lequel elle distingua une large entaille malgré la pénombre.

- J'ai changé de vêtements depuis mais je l'ai gardé, ça et autre chose.

Il souleva légèrement Hartman.
Zara vit qu'il portait encore ses deux katanas moyens sous le lieutenant. Elle écarquilla les yeux. Ce qu'il soutenait malgré sa blessure était encore plus lourd que ce qu'elle ne pensait ! De plus, ces armes étaient totalement inutiles, à moins de laisser lourdement tomber le lieutenant sur le sol, jamais il ne serait assez rapide pour les attraper avant que ses adversaire ne l'aient réduit en miette. Elle secoua la tête, en un geste d'inquiétude.

D'ailleurs, les pieds du Jeune Vieil Esprit s'enfonçaient plus péniblement à travers les épines mortes et les flaques. Sa respiration se fit rauque, irrégulière.
Pourtant, il marchait encore.

- Allez lieutenant... on est surement plus très loin.

Zara se mordit la lèvre.

- Je suis désolée de ne pas savoir soigner, chuchota la jeune femme.

Elle garda sa main posé sur le bras de Draven, en un geste d'encouragement muet, mais plus utile que n'importe quel parole.
Ils marchaient depuis longtemps maintenant, elle ne saurait dire combien de temps exactement. Rien n'était distinguable à travers les frondaisons de la forêt, qui lui paraissait de plus en plus obscure.
Elle ferma les yeux. Expira. Inspira. Expira.
Elle sentait que les idées bouillonnaient en elle, ne demandant qu'à s'épanouir dans son esprit. Elles étaient là, à la porte, de plus en plus nombreuse, un nombre incalculable de rêves qui viendraient peut-être nourrir ses récits et ses poèmes. Si nombreux, si sombres et colorés, si attirant, plutôt que cet univers réel...
Elle inspira. Expira.
"Concentre toi, Alice Zara Yeshellecs !" s'exhorta-t-elle.
Ce n'était pas le moment de s'absenter dans ses rêves. Pas l'instant propice à n'importe quelle crise de songerie.

[Le Conteur Blanc↑↓]

ALICE / MICKY

*La marche depuis un certain temps, une demi-heure ? Une heure ? 3 mois ?

Non d'accord, 3 mois c'est peut-être abusé, nous ne sommes pas dans la salle de l'esprit et du temps et encore moins dans l'univers de DBZ. Mais quand même.

Quoiqu'il en soit, la traversée de la forêt, n'était pas si violente que ça pour une traversée de forêt d'une ile pseudo-engloutie en proie à des forces surnaturelles bien crade.

Par contre, le silence des nouveaux amis des fils du feu pouvait être un poil oppressant. Mais que voulez-vous ? Avec les deux qui se bécotaient, fallait bien qu'il y en ait qui bosse pour assurer leur miche. Car oui, il s'agit d'une escorte pour les protéger ces malotrus qui ne pensent qu'à une chose ... Leur foutre sur la gueule.

Certes, la première impression était pas franchement tip top. Moi quand on m'aborde à coup d'arbalète légère. J'ai tendance à sortir la Morgenstern. Mais tout de même, ils étaient silencieux, leur organisation étaient martiales. On sentait qu'ils étaient rodés, qu'ils étaient potentiellement membre d'une société secrète d'assassin professionnel. Ils avaient tout pour plaire ces gens-là.

Seulement voilà, des ennuis arrivent. Un craquement léger vient perturber le bruit monotone des hautes herbes écrasées par les pas légers des hommes en noir, bleu et blanc et les pas vachement moins légers de la mule porteuse d'officier de la Nation du Feu évanoui en mode princesse Peach.

La réaction se passe sans attendre. Les hommes à la droite de Draven dégainent leur arbalète dans la seconde et tire dans une zone sombre où le regard ne pouvait discerner aucune forme. Un rugissement de douleur et de colère se fait entendre.

Et c'est là qu'il tombe, une créature au pelage noir, au bras puissant et au regard rouge vif, empli de haine...

Mais voilà que sa tête se désolidarise de son corps et que son regard se fige dans une in-expression mêlée de surprise.

Le corps sans vie d'une créature sauvage inconnue s'écroule au sol, alors que le chef d'équipe ramène un petit filet d'eau dans sa gourde, prenant soin de laisser de la glace là où les arbres avaient été coupés. Car il aurait été dommage de provoquer l'effondrement de quelques lourds tronc. Franchement niveau discrétion, on aura quand même vu mieux.

Alice pouvait désormais comprendre le terme de "Maitre de l'eau" débutante. Car là où la demoiselle prévilégie les jolies formes et l'art de la maitrise de l'eau. Ces hommes étaient définitivement dans l'efficacité.

Bref, de véritables pros qui pourraient les réduire en pièce si jamais ils y mettaient pas du leur. alors on arrête de vouloir se suicider en voulant les attaquer et on s'estime heureux qu'ils aient l'air relativement sympa à leur égard.

Le temps que Dravent et Alice réalise ce qu'il venait de se passer, ils remarquent que les 4 autres hommes s'étaient mit en position de manière à les protéger alors que le chef d'équipe proposait déjà, d'un signe de main discret, à reprendre la formation et la marche.

Parce que bon, les rencontres avec des créatures sauvages dans les hautes herbes, c'est licencié.*

L'Avatar ?!? C'est donc elle qui t'as sauvé la vie...

*Ça expliquait pas mal de choses, notamment le fait qu'on lui fasse confiance pour retenir un monstre inconnu. Yiwang était assez fier de l'avoir rencontrée mais il eut préféré une situation moins gênante pour lui. Elle avait du lui sauver la vie... L'homme qui les accompagnait avait désigné une bâtisse sur un promontoire, leur indiquant que c'était là-bas qu'ils tenaient leur quartier général. S'ils voulaient arriver avant la nuit il leur faudrait se dépêcher. Et Yiwang n'avait aucune envie de faire la connaissance de Jackie, le grand-frère de Franckie.*

*Il s'élança sur le chemin rocailleux, dans la direction opposée à celle que l'homme venait de prendre. Yiwang avait envie de marcher un peu seul pour repenser à cette journée riche en émotions : Le voyage hors de la Nation du Feu, le vol, le crash, le combat... Tout au long de la journée, les émotions avaient gagné en intensité et il n'avait pas eu le temps de s'attarder dessus.*

*Il marchait d'un pas rapide et sûr. Extérieurement, il ne laissait rien paraître de ses réflexions intenses. (Même le narrateur omniscient ne tentera pas d'en savoir plus.). Trente minutes passèrent sans que rien ne se passe. Yiwang marchait toujours. Il ne se retourna pas pour savoir si Shen le suivait où s'il l'avait distancé. L'homme était fort et n'avait pas vraiment besoin de Yiwang en cas de coup dur.*

*Une branche qui craque... Son qui glace le sang du jeune homme. Les sens en alerte, Yiwang se retourne. Il fut immédiatement soulagé et inspira en voyant Shen. Il avait été tellement concentré sur ses pensées qu'il n'avait pas fait attention aux légers bruit qu’émettait ce dernier lorsqu'il marchait, mais celui-ci, un peu plus fort l'avait ramené dans le monde réel.*

*Yiwang se tourna vers Shen :*

Que penses-tu qu'ils vont faire de nous ? Et que leur dirons nous s'ils nous interrogent ?

*La question inquiétait Yiwang. Si les deux hommes décidaient de mentir sur la raison de leur présence sur l’Île,il leur faudrait se concerter avant.*

[Alice Zara↑↓]

Ils marchaient depuis si longtemps que Zara avait l'impression de n'avoir fait que ça de sa vie.
Elle luttait. Contre son propre cerveau. Contre toutes ces idées qui se bousculaient, qui se mélangeaient, qui frappaient contre son crâne en une insatiable danse visant à rappeler qu'elles étaient là, présentes, qu'elles ne désiraient qu'un peu d'attention.
Elle se mordit la lèvre, sachant qu'elle ne pourrait résister très longtemps. Jamais elle n'avait lutté contre les bras tendus de son monde onirique. Jamais elle n'avait voulu rester encrer dans la réalité. Les rêves, l'imagination… Elle pouvait se perdre en eux des jours, des mois, des années. S'y engouffrer pour des heures sans vouloir en ressortir. C'était tellement mieux que la réalité, un monde si plein de choses à découvrir, de possibles incroyables et de magies merveilleuses ! Et il suffisait qu'elle s'y abandonne, juste pour quelques temps…
Mais ce n'était pas le moment, elle le savait. C'était la première fois de sa vie qu'elle s'imposait d'elle-même une contrainte. Elle détestait ça.
Mais elle était responsable. Se laisser tomber dans un doux monde onirique, laisser son corps à la charge de Draven, qui avait déjà la Belle au Bois Dormant à porter, et aux autres hommes en noirs pas franchement sympathiques était une chose qu'elle ne pouvait pas se permettre de faire.

Silence parmi les marcheurs, juste rythmé par les légers, ou lourds, craquements des épines sous leurs pieds selon la charge qu'ils portaient respectivement sur leurs dos.
Zara gardait toujours sa flamme d'eau autour de son bras. Elle n'était guère utile, aucun des hommes en noir ne la craignaient et ils avaient sur elle l'avantage certain du nombre et de l'expérience.
Elle se servait de sa maîtrise pour se concentrer sur quelque chose de précis. Une volute d'eau par ci, une sphère par là.
Elle essayait de ne pas plonger dans ses rêves.

Soudain, un sifflement près de ses oreilles. Quatre carreaux d'arbalètes.
Une lourde créature émerge brusquement des buissons. Noir, aux yeux rouges, brûlants de haine. Zara écarquilla les yeux.
Elle eut le sentiment que la créature n'attaquait pas pour se nourrir. Non. Elle voulait tuer. Gratuitement.

Elle avait à peine bougé son bras détenteur de la flamme d'eau de quelques centimètres que la tête de la créature tomba sur le sol. Le regard rouge effrayant devint terne, vitreux, conservant un expression surprise.
Le Flegmatique chef de la troupe, d'un geste assuré, ramena un filet d'eau dans sa gourde, laissant de la glace là où les arbres avait été coupés. Vive la planète !

Zara ne put que rester coite devant une telle efficacité. Certes, elle n'avait pas été attentive, mais l'homme en noir avait réagit si rapidement, et sa maîtrise avait été parfaitement contrôlée ! Et puis, il savait manier la glace, lui.
Elle laissa l'eau autour de son bras tomber au sol et reformer une flaque.

Les songes se bousculaient toujours à sa porte.
Ses jambes tremblèrent un petit peu.
Parler. Elle devait parler.

- Heu dites. On est bientôt arrivé ? demanda-t-elle au chef en noir. Et ce genre de choses… Arrivent souvent ici ?

La forêt était de plus en plus sombre. Ou peut-être était-ce simplement la nuit qui tombait. Impossible de distinguer quoi que ce soit à travers les arbres.

* A ba forcement quand on se fait prendre en grippe par une bande de 5 guerriers d'élites qui vous invitent a leur campements. On pense a se dire qu'on aura peut être a se défendre une dernière fois quand ils tenteront de vous tuer. Mais surement pas a les attaquer quand mettre un pas devant l'autre n'est qu'un supplice !

Ho ! Ma maman m'a toujours dit de pas parler aux inconnus surtout si ils ont des capes !


Bref, Draven lui, mit quelques secondes a comprendre ce qui se déroulait devant lui. Hagard. Fiévreux. Il resta la. Aussi vulnérable que possible, en tentant de ne pas tomber a terre. La créature, semblable a nulle autre qu'il eut un jour observée tomba raide morte, décapitée.

Si l'uniforme dont disposait le chef de l'équipe suggérait qu'ils appartiennent aux Tribus de l'eau. Sa gestuelle, et le filet aqueux qu'il maitrisa dissipa les quelconques doutes qui auraient put subsister. La vitesse avec laquelle ils avaient tous réagit témoignait elle de leur niveau de compétence. Et si il était persuadé a présent de ne pouvoir rien faire contre eux, il fut rassurer de leur placement stratégiques.

Ces types la voulaient les garder vivant. Dans quel but ? Par Altruisme ?

Si il avait tendance a douter de tout, il savait distinguer le danger, et effectivement, pour l'instant, Alice et lui étaient en sécurité. A la voir réagir. Parler, poser sa question. A entendre le son de sa voix, il l'a sut troublée.

Du moins apparut t'il comme une évidence que le talent des autres la ramenait aux siens.

Il la délaissa pour se tourner vers un de ceux qui repartait vers l'arrière. Ils se remettaient en marche mais il fit signe qu'il avait soif. Draven se demandait jusqu’où irait l’hospitalité de leur hôtes, mais si ils avaient des hommes aussi doués pour soigner que pour élaguer une forêt, alors Hartmann était tiré d'affaire. Si tenté que se réveiller au milieu d'une tribu de l'eau ne soit pas la gueule d'un loup plus large et plus féroce encore.


Les nations avaient alors effectivement convergées vers l'île.
Le mystère autour de l'apparition du cylindre de lumière semblait être relégué devant les dérives intestines des intrigues internationales. La créature aux yeux rouges, sa taille, son apparente force, ne collait pas avec le hurlement puissant qu'ils avaient entendu au moment de leur rencontre.

Il existait donc des choses plus dangereuses, et surement un ou deux groupes d'espions en vadrouille ?
Décidément, la forêt secrète et inaccessible devenait un vrai camp de vacances.*

[Le Conteur Blanc↑↓]

NEFKEN / SHURAT

*Les deux fils du feu entament alors leur course vers leur "salut" ou du moins, tout ce qui peut y ressembler. La route semble longue et sinueuse aux travers des bâtiments de ruine. Pendant leur course, une soudaine vague de chaleur les perturbe, et alors qu'il se retourne, ils voient une petite silhouette qui provoque une nimbée de flammes assez impressionnante.

Voir un avatar en action... Un certain privilège.

Alors que Yiwang pose ses questions à Shen, un bruit sourd leur indique qu'il est peut-être temps de reporter les questions à plus tard. Une ombre apparait dans la périphérie du champ de vision. Mais le contact visuel est fugace, Yiwang ne peut déterminer la nature réelle de ce qu'il a vu, si ce n'est une masse noire imposante qui ne semblait pas vouloir s'attarder, c'était le principal. Il était temps de reprendre la route. C'est en retournant vers leur course qu'ils tombent nez à nez avec une créature assez moche. On aurait dit un lézard géant, genre dragon de komodo, mais avec plus grand avec deux paires d'yeux et une sacré peau épaisse.

La créature grogne en manifestant son mécontentement. Hélas, il semblerait qu'ils soient à peine remis de leur précédente blessure, qu'un nouveau combat s'engage.

Seulement, un bruit léger attire l'attention des deux fils du feu, suivit d'une volée de carreaux qui se plante dans le cuir de la créature. Plus gênée que sérieusement blessée, la créature se retourne pour rosser les mécréants qui l'ont dérangés. Une silhouette apparait alors, sautant du toit.

Elle tombe juste devant la créature, et alors que cette dernière ouvre grand sa gueule pour grogner et tenter de la croquer, l'homme étrange dégaine une épée à la lame noire et l'enfonce dans la gueule avec une rapidité impressionnante, sans la moindre cérémonie.

L'homme porte un grand son noir sur la tête, ainsi qu'un masque noir camouflant son visage. Sa tenue est blanche et bleue, ample sans être gênante et recouverte d'une cape noire.

Le regard de la créature se voile avant qu'elle ne s'effondre au sol.

4 autres hommes émergent de différentes planques pour se diriger vers Yiwang et Shen.*

-Vous n'avez rien ? Nous sommes venu vous chercher pour vous mettre à l'abri, suivez-nous.

*Pendant ce temps à l'arrière, l'homme est à deux pied sur les naseaux de la créature pour retirer son épée.*

-Nous ne devrions pas rester là, vous pouvez courir ?

*Il arrive à retirer son épée et tombe par terre.*

-Aïe...

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ALICE / MICKY

*Le groupe se remet en route.*

-Nous sommes bientôt arrivé, ne vous inquiétez pas.

*Aucune autre réponse ne sera donnée. Ni à Alice, ni à Draven qui manifestait un besoin de boire. Ils n'étaient pas si hospitalier que ça.

Quoiqu'il en soit, la marche dure quelque minutes de plus. Peut-être un quart d'heure, et les voilà qui arrive dans une petite clairière bien plus sympathique avec une grande bâtisse avec un style architecturale rappelant certains vieux bâtiment de la Nation du Feu. Le bâtiment était en bout de falaise, une petite chute d'eau non loin donnait presque une allure bucolique au lieu. Il fallait bien sûr oublier la forêt lugubre à l'arrière et le grand vide devant. Le bâtiment avait senti le temps passé bien qu'il soit étrangement dans un très bon état.

S'approchant du bâtiment, les deux jeunes gens pourront voir des ruines nettement moins conservée en contre-bas, avec un terrain accidenté et surtout, une nette brisure où l'on peut voir que, oui, l'ile a été engloutie mais pas entièrement.

Un tourbillon aqueux perpetuel était en pleine action sous leurs yeux, en contact direct avec la "berge", bien qu'on pouvait plus parler de falaise. Les nuages noirs s’amoncelaient sans cesse et tournaient dans le même rythme lugubre que l'océan, comme si le ciel et les océans étaient reliés par une force obscur qui faisaient danser les éléments. Outre les différents éclairs qui frappaient le centre du tumulte aqueux.*

-La vue est belle n'est ce pas ?

*Ironise l'un des hommes devant un spectacle qui n'était pas donné de voir à tout le monde. Le monde déchiré, La cicatrice d'une catastrophe datant de presque 200 ans.

Tous rentrent dans le bâtiment. A l'intérieur, d'autres de ces hommes. moins d'une dizaine, mais d'autres quand même. Le chef de l'expédition donne alors ses directives, pendant que tout le monde se met en place.*

-Nous les avons ramené, il faut installer le supérieur sur une table ou qu'importe pour le soigner, les deux doivent être installés avec des couvertures, faites-leur préparer du thé et donner leur quelques unes de nos rations. On se met en place

*Les hommes commencent alors à se jeter sur Draven pour détacher le supérieur et le porter vers une table ou un agent commence déjà à recouvrir ses mains d'eau luisante et à s'occuper de lui. Il parle d'une voix très féminine... Bigre ! Il y a des femmes en fait ?!*

-Qu'est ce qu'il lui est arrivé ?

-Mauvaise chute, vérifie qu'il n y ait rien de brisé, où sont les autres ?

*La discussion continue entre les deux pendant que deux autres agents entrainent Alice dans un autre coin de la grande pièce, qui devait autrefois servir de hall d'entrée à ce grand bâtiment. On les installe sur des vieux fauteuils en leur proposant couverture, nourriture et veuillez patienter, le thé arrive. De loin, Alice et Draven entendent des noms inconnus, deux sont allés faire une patrouille à l'orée de la forêt, une unité de 5 sont partis "en ville" pour ramener les deux autres soldats qui s'étaient scratchés.

Une petite lueur fige soudain la scène, tout le monde tourne la tête vers la fenêtre, alors qu'une large flamme apparait spontanément au loin. Les agents qui n'étaient pas occupés à un poste important se précipite à la fenêtre et se font passer une longue-vue en silence.*

-Qu'est ce qu'elle fout toute seule ? Où il est ?

-Tu penses qu'il ait arrivé quelque chose ?

*L'inquiétude trahit leur voix. Celui qui semble être le chef, tente de recentrer son équipe en leur donnant des taches ou des informations sur le bâtiment, pour l'équipe qui en avait fouillé les moindres recoins.

Selon les anciens plans qui ont été retrouvés, l'équipe et donc, Draven et Alice, se trouvaient actuellement dans l'ancienne ambassade du Royaume de la Terre. Malheureusement, ils n'avaient aucune autre information et les archives du bâtiment ont été vidées. Ce qui pouvait aisément s'expliquer par le froid diplomatique qu'il y avait eu à l'époque entre le Royaume de la Terre et l'ile blanche pour un problème d'ingérence pendant l'ancienne guerre civile.*

[Avatar Korra↑↓]

*Wyrd était partit avec les deux fils du feu.*

-Parfait ... C'est entre-toi et moi mon grand !

*La maison répond avec un rugissement en frappant dans ses poings d'un air déterminé. Korra se met en position de combat.*

-Montre-moi ce que tu as dans le ventre !

*La maison charge Korra, et cette dernière saute par dessus en s'aidant de la Terre comme d'un tremplin et de l'air comme d'un propulseur. La maison tente de l'attraper au vol en l'éclatant entre ses mains comme un vulgaire moustique, mais non, c'est un fail. De colère, la maison détruit une de ses congénères en frappant dedans d'un poing rageur.
Profitant dont que la maison soit occupé à autre chose. Korra fait valser la terre en envoyant le maximum de projectile dans la face de la créature afin de la faire flancher.*

-Allez ! Cède !

*Elle se sert de la terre pour la déséquilibrer, lui envoie des pilliers, des rochers, tout ce qu'elle avait dans sa position. Elle était en train de refaire le relief du bled pour tenter de mettre à terre la créature qui de une, ne flanchait pas, mais de deux, semblait se mettre d'avantage en colère.*

-Oh oh ..

*Et un coup de canon tiré que Korra évite in extremis. L'explosion la propulse néanmoins vers un mur.*

-Oh !

*Elle tombe au sol, et se met en colère aussi.*

-Mais c'est pas vrai !

*La créature la charge. Korra se relève et accumule de l'air dans ses mains.*

-MAIS !

*Elle envoie une gigantesque mur d'air qui fait reculer la maison.*

-TU VAS !

*La maison réplique d'un coup de canon, alors que Korra se propulse en l'air avec son tremplin de terre et une propulsion mêlée d'air et de feu. Elle est au sommet de sa montée, elle arrive dans ce petit moment magique où la chute est proche et où l'on vole presque.

Ses mains s'échauffent, et émettent des flammes. Les bras en croix, les mains entourées de véritables boule de feu.

Elle rassemble ses poings et les propulse vers l'avant, une formidable gerbe de flamme allant vers la maison.*

-CREVER OUI !

*Les flammes entourent la maison qui se protège avec ses grands bras, alors que Korra retombe peu à peu au sol. Les flammes se dispersent peu à peu alors que Korra tente de retrouver son souffle suite à une telle démonstration de maitrise. La maison est toujours là, elle est fumante, elle est sérieusement blessée, mais elle semble toujours debout.*

-C'est pas vrai ... Mais qu'est ce que c'est ce truc !

-Korra !

*L'avatar se retourne, Wyrd arrive une main sur la garde de son sabre.*

-Qu'est ce..

-Pas le temps de parler ! Propulse-moi vers elle !

-Mais !

-Pas le temps de discuter ! Fais ce que je te dis !

*Korra se ressaisit et se mets en position alors que Wyrd charge bêtement la créature qui se remet peu à peu de la déflagration qu'elle vient juste de se prendre dans la tronche. Le monstre se prépare à la suite du combat, alors que Korra donne un coup dans le sol et qu'un tremplin propulse Wyrd vers la maison.

Il dégaine son épée et la plante entre les deux yeux de la créature, lui arrachant un nouveau hurlement de douleur.

Un pied sur chaque oeil, se cramponnant à son épée plantée, Wyrd joue des mains pour bien faire bouger l'épée dans la blessure alors que la créature perd ses forces peu à peu. Plus loin, Korra se sert de sa maitrise de la terre pour la déséquilibrer.

La maison retombe sur ses "fondations", ses bras se décrochent et tombe au sol, le canon touche le sol. Un soupir spectrale résonne dans la place.

Elle est morte.

Wyrd tire son épée hors de la blessure fatale de la créature et retombe sur un coussin d'air mit en place par Korra.*

-Merci.

-Super idée !

*Wyrd se relève en silence, le visage neutre alors que Korra semble bien satisfaite de leurs performances croisés. L'air sombre, Wyrd inspecte avec un air dégoûté les humeurs suintantes dont est recouverte l'épée.*

-Si tu avais une gourde.

-Wyrd ! On va pas en rediscuter, et surtout pas maintenant ! Je suis l'avatar, si je n'ai pas d'eau à portée, il me reste 3 autres éléments !

-Il n'empêche que les autres éléments étaient inutiles dans ce cas précis ! Si tu m'écoutais et que tu portais une gourde pour avoir de l'eau à portée, tu aurais peut-être pu t'en sortir sans mon aide !

*Korra se renfrogne alors que Wyrd semblait réellement se mettre en colère, il donne un coup d'épée sec dans le vent pour faire dégager le surplus d'humeur dégueulasse, et rengaine son épée en fusillant Korra du regard.*

-Quand est ce que cesseras-tu de n'en faire qu'à ta tête et de foncer tête baissée ? Tu es peut-être l'avatar, mais les choses que nous rencontrons ici n'ont rien de naturel ! Tu n'es pas toute puissante Korra !

*Wyrd fait mine de se mettre en marche.*

-Maintenant rentrons à la planque, il nous faut préparer le départ, il n y a rien ici, si ce n'est des soldats du feu un peu trop curieux. Peut-être qu'une visite à la Nation du Feu s'impose.

-Non.

-Comment ça non ?

-On doit retourner au tourbillon !

-Comment ? Mais on en vient de ce fichu tourbillon et on a rien vu !

-TU n'as rien vu, je t'ai dis que j'ai vu une armure noire ! Écoute, on est tous d'accord pour dire que le pilier de lumière est clairement pas naturel, que les esprits y sont peut-être liés. L'avatar est censé être le lien entre les deux. Je sais que la spiritualité n'est pas mon truc. Mais est ce que tu as franchement une autre idée là maintenant tout de suite ? Il faut y retourner ! Il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte que ce tourbillon cache quelque chose !

-Quel rapport avec cet homme en armure que tu as vu ?

-C'est peut-être un esprit !

-...

-Tu fais ce que tu veux, mais moi j'y vais ! Je ne suis pas venu ici pour rien !

*Wyrd soupire, de toute manière, il savait pertinemment qu'il n'arriverait certainement pas à la faire changer d'avis. Et il était hors de question de la laisser partir toute seule au vu des dangers qu'ils allaient rencontrer. Et puis ...

Bah elle était déjà parti en courant en fait.*

-KORRA ! ATTENDS-MOI !

... Y a des claques qui se perdent... Avatar ou pas.

Shen était impressionné.

Ainsi c'est elle l'Avatar...

Il reprit le chemin indiqué ne rechignant pas contre un peux de calme et quelques explications.

Soudain une créature comme un gros lézard apparue.
Des carreaux fusèrent et un homme acheva la bête.

Ces compagnons voulaient nous "escorter".
Quand l'homme paré de noir sembla tomber a terre apparemment blesser.

Shen se dirigea alors vers cet homme et lui demande:
-Qu'est ce que vous avez vous pouvez marcher?