[CIT] Les Académies

[Guru givré]

AREN

Hohohoho, on dirait que la danseuse se décide à prendre les choses au sérieux ! Bieeeeeeeeeeeeen.

Makki éleva les bras, une brume annihila alors totalement le champ de vision de son -hm- élève qui se retrouvait vraiment aveugle.
Le professeur harcela Aren par des attaques éclairs avant de repartir dans le brouillard. Il anticipait pas trop mal et parait les attaques sans trop difficultés. Mais, contrairement à ce qu'on pourrait croire au premier abord, Makki ne cherchait pas à l'écraser ; mais à le stimuler.

Vu qu'il arrive à encaisser, passons à la vitesse supérieure.

Elle s'élança vers lui, un fouet aqueux prêt à frapper Aren à la tête.

[Yukiko]

Le rythme était donné par sa respiration qui restait calme, accompagné de son cœur qui lui battait à 200 à l'heure pour pouvoir injecter dans son corps les enzymes et autres composants du corps pour pouvoir arriver à tenir sous ce rythme effréné que lui faisait subir le professeur Makki. Ne pas voir ne le gêner pas plus que ça, depuis longtemps maintenant il ne voyait plus que d'un côté,il s'était entrainer à combattre à l'aveugle et oui qui s'est-ce qu'il pourrait arriver. Après tout cela avait développer son ouïe et son odorat et avoir l'ouïe fine et l'odorat développé et fort utile pour la chasse.
Il commençait à avoir les avant-bras et les tranchants des mains quelque peu rougies par les parades répétées contre les attaques éclairent de son professeur, continuant de se tenir sur la défensive tous en s'imprégner de plus en plus de l'ambiance.

« Toute cette eau fait partie de moi, elle n'est qu'une extension de mon être et je peux le soumettre ma volonté… Ma volonté »

Envoyant son regard en direction de la où il avait pré-sentie son professeur, ressentant le vent changé et la brune s'effacé sur le passage rapide de son attaquant. Tous les Muscles du corps qui était déjà bien échauffé par les efforts jusqu'à la menais,malgré tous sous le rythme calme de la respiration et de l’afflux de sang continu les muscles restait détendu ce qui octroyait une grande rapidité au moment du vagabond. Le temps se rallongea pour lui et tous les bruits s'amplifièrent, les membres de son corps lui parurent tellement plus léger avec une sensation de fourniment aux extrémités .
Il prit l'offensive et partie à la rencontre de l'attaquante exécutant une rapide parade de l'avant-bras, le tentacule se glaça instantanément au contact de celui-ci de l'autre bras il asséna un coup à la hauteur de la trachée avec les phalanges en avant qui se crispèrent au dernier moment… Une fois le coût lancé fessant mouche ou on il exécuta un deuxième coup rapide avec la paume de sa main de toutes ses forces, la volonté de s'en détacher, de le briser , son avant-bras s'est en quelque peu accroché avec le froid. Quand sa paume arriva au contact une explosion de vapeur se créa et projeta à Aren en dehors du nuage de vapeur en le faisant glisser sur le sol après un vol plané…

Se relevant le plus rapidement qu'il pouvait avec son avant-bras avait été brûlé par le froid et commencé à saigner par les égratignures causées par la chute, crispant quelque peu son visage sous la douleur se n'était pas cela qui allait l'arrêter. Se remettant d'aplomb il repartit à l'attaque il allait tourner à son avantage la brume qu'avait créée son professeur , ce n'était pas la première fois qu'il se battait à l'aveugle et cela lui ferait un exercice de plus pour s'entraîner.
Il était devenu le chasseur et son professeur la proie...

[Guru givré]

AREN

Un inattendu croc-en-jambe lui fit mordre la poussière. Enfin la neige. Il fut alors emprisonné dans l'équivalent d'un sarcophage de glace. Le froid mordant dévorait déjà le moindre carré de peau découverte, lui volant sa précieuse sinon vitale chaleur. L'expérience était au combien désagréable.

La brume disparut.

Makki le regardait, mécontente. Comme d'habitude, vous me direz.

Elle agita négligemment une main, le libérant avant de mettre fin au cours sans lui adresser la parole.

Aren devait certainement se demander si c'était un renvoi pur et simple. Pakku, l'élève martyr, le retint et l'encouragea à persévérer. C'était ainsi qu'il avait progresser malgré son niveau insuffisant. Toujours selon Makki.

____________________________

La nuit vint. Tu n'arrives pas à trouver le sommeil. Tu ne comprends décidément pas comment tu en es arrivé là. Tu souhaitais apprendre tous les arts martiaux, et le seul pour lequel tu aurais un don naturel... te boude. Il n'y a pas d'autre mot. Tu te retournes, et te retournes encore. Mais rien n'y fait. Tu préfères te lever et aller t'exercer à tes ka... takas... enfin bref, tes exercices.

La demi-lune est passée mais elle éclaire suffisamment pour que tes yeux -enfin ton unique oeil- s'habituant à la nuit y voit sans trop difficulté.

Tu esquives soudainement une attaque que tu as plus senti venir que tu ne l'as vu arriver. Tu te retournes pour voir une silhouette encapuchonnée. A tes pieds, elle te lance une dague. Elle en a une semblable dans sa main gauche. Elle se met en garde.

Le message est clair.

Bats-toi...

[Yukiko]

Aren regarda la dague lancée à ses pieds, releva la tête et regarde de nouveau la personne encapuchonnée il huma doucement l'odeur que lui porter le parfum de la personne et plissa des sourcils pour espérer mieux voir avec son œil la personne qui voulait se battre en duel avec lui. C'était la première fois que ce genre de choses lui arrivait peut-être une tradition chez les humains pour tester la force, lui n'en savait rien de tout cela et ce qu'il savait faire c’était chassé et se défendre, la on lui demander de défendre sa vie. Car visiblement celui qui se tenait en face de lui, ne voulait à partager une brochette de calamars mais bien se battre avec lui.

Il se baissa lentement ne relâchant pas du regard la personne à la capuche puis il prit en main la dague en se relevant un peu plus rapidement, il fixa tout aussi vite ses appuis au sol et se mit à sprinter vers l'inconnu encapuchonné en ce mouvant et se glissant dans les ombres des nuages qui cacher la lune.
Disparaissant partiellement dans les ombres tout en se rapprochant de plus en plus de la où était cette personne à qu'il faisait face dont on ne pouvait discerner les expressions et attentions.

«  Que veut-il pour me défier, est-ce un test ? Un assassin venu me tuait… Je ne le comprends pas, mais je peux sentir cette envie de combattre en lui ce parfum du combat qui l'imbibe.
… je dois me battre, pour ma vie cela ne fait aucun doute. »

La lune continue de se cacher derrière les nuages et de revenir éclairer de ces éclats le vagabond qui ne relâche pas de son regard son adversaire, son regard était si neutre et vide restant impénétrable tout comme son visage n'exprimant lui aussi aucune haine ni forme d'émotion… Tel un masque d'argile représentant un visage stoïque. Gardant les bras le long du corps qui venait ce cacher derrière son poncho il se déplaçait de façon des plus anormaux, c'est bras resté le long de ses jambes au lieu de venir donner l'élan à celle qui l'opposait.

L'air reste des plus frais et l'on n'en entendait que les parts rapides qui se faisaient étouffer par la neige au sol,de l'air chaud sortait d'entre ses lèvres à chaque longue expiration qu'il faisait continuant de progresser à toute allure vers son adversaire qui se présenter devant lui.arrivant sur son flanc gauche il porta un vif coup de dague au tendon de l'épaule en faisant un léger arrondi partant du bas ; de son autre bras (qui comme le premier avait été recouvert de bandages suite aux multiples écorchures et engelures que les coûts et le froid lui avaient faites à son combat du matin) il est mis en parade devant son visage, la main relâchée. Ne tardant pas à enchaîner d'autres coups rapides et précis , forcent avec ses muscles dorsaux il envoya un coup du tranchant de la main qui accompagna le mouvement de rotation procurée par ses hanches vers la tempe de celui-ci avec sa main qui était restait en garde. Remettant son autre main en garde avec la dague tenue à l'envers,le vagabond était lui aussi un gauche car c'était de sa main gauche qu'il tenait la dague, et avec laquelle il avait porté le premier coupe.

Une fois la série de coups terminés il recula et laissa ses bras pendants le long de son corps soutenant toujours je regard son adversaire,qu'il avait pu ainsi observer à son contact .Il avait sentir son parfum et réussis à entrapercevoir son visage capuchonné pars ce tissu qui lui cachait les traits de son visage. Fessant attention à tout détail qui pourrait mettre la piste de qui était son adversaire, tous ses sens été en alerte prêt à percevoir le moindre geste, bruis ou odeur qui pourrait venir l'alerter. Gardant son sang-froid il continua d'observer ce qui se passait continuant d'avoir un rythme régulier au niveau de sa respiration, malgré les battements de son cœur qui venait battre à toute allure pour maintenir son métabolisme stable. Il avait de nouveau cette sensation de légèreté dans ses mouvements, le temps lui semblait si rapide suite à chaque coups portée et il pouvait ressentir plus que jamais qu'il n'avait encore eu ce genre de sensation aussi vite… Cela lui était arrivé de ressentir ce genre de sentiment et sensation, mais seulement après des heures de Kata ou encore comme il s'était battu face à maîtresse Makki en utilisant partiellement sa maîtrise de l'eau...cette fois il pouvait le sentir ses biens plus forts que tout cela.

[Guru givré]

AREN

Il ne pouvait esquiver le coup à la tête, alors il l'accompagna. Adoucissant ainsi l'impact, il ne fut que légèrement étourdi lorsqu'Aren mit une certaine distance entre eux deux. Un pan de sa capuche faillit s'abaisser. Il saisit un pan de son foulard et refit le nœud d'une main, préservant ainsi son anonymat.

Il inspira profondément, expira un peu et bloqua sa respiration en allant au contact.

Il lui asséna une claque sur son oreille du côté de son œil mort pour le déstabiliser puis lui enfonça son genou dans le ventre en même temps que son coude dans son dos tandis qu'il se pliait en deux. Il l'envoya bouler d'un coup de pied latéral qui lui fit oublier la pesanteur pendant quelques secondes. Avant de revenir à la dure réalité à laquelle il se heurta.

Tu constates très vite que dans sa manière de se battre, il en veut vraiment à ta vie. Il frappe pour que tu ne te relèves pas. Mais il prend son temps. Il aurait eu toutes les occasions de te planter quelques instants plus tôt, mais il n'en a rien fait. Il joue avec toi comme un chat-hibou avec une pelote de laine. Pour preuve, il t'a infligé quelques coupures qui pleurent doucement des larmes rouges. Rien de grave, mais ça te glace et te brûle en même temps que ça pique et te démange.

Du poison ?!

[Yukiko]

Aren était au sol crachant sa bile accoudée avec la bave qui découlait goutte-à-goutte par le coin de la lèvre et toussant comme il pouvait pour enlevé cette douleur qu'il avait, enlevé ce goût de sang qu'il avait dans la trachée... mais rien ne sortait et la douleur continue à se propager en lui, son adversaire se tenait devant lui et attendait sagement que vagabond se relève de nouveau. Il voulait qu'il se batte encore et encore pour sa vie, il devait visiblement lui montrer plus de férocité pour venir à espérer ne serait-ce qu'à le déstabilise. Ces coups avaient été de véritables frappes chirurgicales ciblant des zones nerveuses du corps et ce poison qui venait mordre la chair lui troublait de plus en plus la vue, il sentait le liquide qui se répandait dans les veines de son corps en se propageant lentement. Tentant de se relever il prit appui sur son genou, puis s'aidant d'un appui pris au sol avec son poing fermé il s'appuya avec un pied restant toujours plié par la douleur, mais cela ne pouvait durer il devait se battre pour tuer et sauver sa vie .

«  Je dois… Soumettre sa douleur et en faire ma force… Mon énergie, mon moteur je dois l'accepter et faire en sorte qu'elle me servent à continuer de me battre »

Grognant de douleurs il se mordit jusqu'à la lèvre, jusqu'au sang faisant ainsi couler un fin file de sang sur le coin de sa lèvre. Se projetant en avant il exécuta une roulade et arriva au pied de l'assassin il tenta alors de trancher l'artère fémorale de celui-ci. Basculant en arrière avec de nouveau la mâchoire qui se crispait sous la douleur qui ne faisait qu'augmenter à chaque mouvement, il prit appui sur son coude aidé de son autre main il envoya un coup de pied tentant d'atteindre sous la mâchoire. Arriver au plus haut de son coup il bascula en arrière roulant de nouveau sur son épaule, et se releva grâce à l'élan pris. Ne relâchant pas son effort il attaqua de nouveau avec sa dague cette fois-ci un coup qui remontait du bas venant visée l'aisselle gauche de l'homme encapuchonnée. Ici aussi, il ce trouvé une artère qui était elle proche du cœur.

C'est force l'abandonné doucement aux files de chaque coup et le temps lui devenait si lent, les mouvements de son adversaire restaient tout aussi rapides et cette sensation de froid qui venait lui mordre la peau s'infiltrer en lui, sous sa chair dans ses veines... Le poison faisait de plus en plus effet et se retrouvait quasiment aveugle ,sa vision se troublant de plus en plus. Mais dans son regard s'était brisé quelque chose et une autre s'était animée, son regard était devenu celui d'un prédateur qui avait soif de sang, ce même regard qui pourrait glacer le sang de toute personne qui n'a pas été émérite par le combat.
La lune qui se dénudait des nuages venait éclairer la sanglante scène ou sur le sol était dessiné les mouvements et où la neige avait été perlée de sang qui s'était fait arracher de la chaire du vagabond suant et haletant de l'épreuve qu'il subissait.

Son souffle qui d'habitude restait les plus calmes s'était emballé cette fois-ci, on pouvait l'entendre respirait tel l'animal essoufflé d'une chasse. Cette fois si cette lui l'animale et cet homme encapuchonné le chasseur... qui venait prendre sa dépouillant en trophée. Lentement et doucement tous se mis à tournée dans sa tête et son esprit, ces barrières mentales s’effondraient chaque minute de plus qui passaient. Il n'était pas en soldats habitués à se battre et commencer petit à petit à dépasser ses limites. Le poison jouant son rôle meurtrier ne faisant qu’accentuer cet effet. Que devait-il faire pour survivre ? Qu’elle était la chose pourrait le sauver, cherchant dans ses pensées qui se troublaient de plus en plus. Une chose était sur le prochain coup allait être décisive et, il se devait de trouver au plus vite la chose qu'il devait faire pour reprendre le dessus.

[Guru givré]

AREN

Il visait un point difficilement accessible. Il fallait être désespéré et confus pour en arriver à telle extrémité. Néanmoins, l'attaque était portée avec l'énergie du désespoir. Et cela pouvait faire la différence. Parfois.

L'adversaire même s'il put éviter un coup certainement mortel, ne put que dévier l'attaque. Sa jambe s'humidifia le long d'une entaille peu profonde mais qui le fit grimacer sous son masque. Mais ce n'était que le début. Il fut sonné par un coup de pied qui heurta sa mâchoire qu'il ne put amortir en totalité. Il reçut également une profonde entaille dans le bras. Il n'avait pu éviter le pire que par hasard. Il avait mis son bras en défense par réflexe.

Ce fut à son tour de laisser son empreinte sur le champ du duel nocturne. Des tâches noires aux reflets grenat à la lueur de la lune. Il s'était mis d'autant plus sur la défense et allait passer à l'offensive. Fini de jouer.

Mais...




Aren était poussé dans ses ultimes retranchements. Il avait peur. Peur. Il prenait conscience de l'imminence de sa mort comme une probabilité presque tangible. Il allait certainement mourir. Mourir. Il fallait qu'il trouve une solution. Elle était là quelque part.

Puis la lumière se fit.

Enfoui en lui, si profondément qu'il ne s'en était jamais rendu compte, il y avait un endroit qui contenait ce qu'il recherchait depuis peu. Ce pouvoir, il était claquemuré dans une forteresse inaccessible. Il l'avait cherché sans succès alors qu'il était juste là, pratiquement comme le nez au milieu de son visage. Il aurait pu tendre la main pour le toucher enfin. Mais il avait finalement compris. Il ne fallait pas lui courir après comme un vulgaire chasseur après une proie.

Il fallait l'accueillir, l'embrasser comme une mère avec son enfant. Il ne fallait pas tenter de le découvrir mais juste prendre conscience de sa présence, de son existence. Il était là depuis tout ce temps. Comme la paisible étendue d'eau d'un lac qui attend calmement son heure. Elle s'écoule paisiblement avant de se jeter violemment du haut d'une chute, dans les remous d'un torrent.

La puissance sauvage et indomptable de l'eau, il la sentit en lui.

La sensation fut grisante, enivrante. Cela lui étreignit le coeur, l'émut plus qu'il ne l'aurait cru. Des larmes perlèrent à ses yeux.

L'écho des paroles de Makki prirent alors tout leur sens. Il était aveugle, maintenant il voyait vraiment.

Maintenant, l'issue du combat n'était plus aussi certaine qu'il l'aurait cru quelques instants plus tôt.

[Yukiko]

Il tremblait de tous ses membres qui commençaient à ne plus le soutenir, sa vue se troublait elle aussi jusqu'à ne plus voir du tout… était-ce ce la fin ? Allait-il mourir du poison que l'assassin lui avait mis ….non ce n'était pas encore terminé, quelque chose en lui avait été libéré et il venait d'en prendre pleinement conscience .Ouvrant son œil unique avec la pupille qui vient se dilater signe d'une augmentation certaine de sa concentration, il voyait son adversaire qui allait recommencer son offensive et lui en garde qui ne sentait quasiment plus son corps .

« Je peux le sentir ...toute cette eau, je peux le faire … elle fait partie de moi maintenant et je ne ferais plus qu'un avec elle ...Je peux la sentir maintenant en moi toute cette eau qui me constitue qui n'est pas plus différente que celle qui se trouve ici en dehors …. Je vois maintenant ce que maîtresse Makki voulait me dire, agréable, tellement agréable cette sensation qui me parcourt »

Se laissant submerger par cette douce sensation son corps ce mis à tituber et il tombe dans une forme d'inconscience, laissant pleinement sont côté incontrôlable et sauvage faire surface. C'était simplement toutes les barrières psychique qu'il s'était fixer sur toutes ses émotions et contrôle de son corps qui venait de se briser. La bouche entrouverte son souffle toujours si fort créant de la buée qui venait disparaître dans l'air, et ce regard... rempli de fureur pure qui vous met si mal à l'aise.
Il avait résolu ce puzzle qu'était le blocage qu'il avait eu, mais ça il n'en était pas pleinement conscient. Ses muscles avaient cessé de trembler et doucement sa respiration se réguler, la fin était proche…. les battements de son cœur résonnaient dans son inconscient .

Joignant ses mains devant lui, croisant les doigts, la neige obéissait à sa volonté et vient tenter de créer une prison de glace jusqu'à la taille de son adversaire avec ses mains, si celles-ci se trouvaient proche des cuisses . Relâchant ses bras il arma ses deux mains sur ses hanches, droites et fermement maintenues pour qu'elles soient le plus solide possible. Il fit une fente en avant envoyant ses deux mains en avant, là aussi la neige ce plia à sa volonté et deux lames grossières sortirent du sol pour venir tenter de s’enfoncer dans le thorax de l'homme encapuchonné.

Suite à cette action il vrilla du regard et s'effondra les deux genoux à terre restant ainsi perdu totalement inconscient, le combat l'avait épuisé et le poisson lui c'était propagé de plus en plus .
La lute pour rester en vie allez maintenant être interne si il voulait vivre, c'était avec sa seule volonté de vivre qu'il devait faire face . Le sang gouttait le long de son bras et venait parsemer la neige de fleurs cramoisies ...Allait-il vivre .. ou mourir ? Lui seul dans la situation actuelle pouvait se sortir de là …. La lune qui avait poussait les nuages pour voir au mieux la scène éclairait de sa lueur la glace qui venait se refléter et briller, elle aussi peut-être était-elle écarlate maintenant ...

[Guru givré]

AREN

Son adversaire fut stupéfait par le retournement de situation. La glace l'emprisonna jusqu'à la taille avant qu'il n'ait le temps de s'en rendre compte. Des épieux de glace faillirent l'empaler mais il tendit les bras vers ces derniers qui se vaporisèrent. Il liquéfia son entrave puis s'approcha d'Aren qui était étendu au sol.

Il leva sa lame, prêt à frapper.... il interrompit son geste et la rangea dans son fourreau. Une ombre le rejoignit.

Makki surgit de la nuit. Éclairée par la lune, son sourire féroce dissimulait mal son triomphe.

-Je te l'avais dit que j'y arriverai. Et pour ça, tu as failli en crever tout de même. (Elle lui tapota le front de son index) Un véritable entêté, hein ?

Elle se releva et se tourna vers le coriace adversaire d'Aren.

-Je te remercie, mais je pensais pas que tu le maltraiterais autant quand même.
-Heureux de pouvoir rendre service. Je te rappelle que c'est toi qui m'as expressément demandé de ne pas être tendre avec lui. J'ai juste exprimé ta sollicitude de professeur attentionné. Aïe !

L'adversaire retira enfin son masque et sa capuche. Il révéla le visage d'un homme à l'expression bienveillante. Aren l'aurait reconnu sans aucun doute comme Sangok, le Maître de Guérison. Il aida ensuite l'élève de sa collègue à se relever.

-Pourquoi est-ce qu'il a l'air groggy ? Sangoooook ?
-Peut-être parce que je l'ai un petit peu drogué... ?
-Tu as drogué mon élève ?
-Tu m'as dit de le pousser dans ses ultimes retranchements, parce qu'il était du genre difficile à faire réagir. Je n'ai fait qu'accéder à ta requête.
-Certes. Ça va, Aren ?

Makki agita une main devant le visage d'Aren qui pionçait profondément. Elle fusilla Sangok du regard.

-Ah bah bravo ! Il est dans les vapes, il a rien vu de mon entrée théâtrale, ni réalisé avec stupéfaction qui était son adversaire.
-Désolé.
-Bah, pas grave. Je te le confie. Il faudra que je lui parle demain. Maintenant sa maîtrise semble avoir été déverrouillée. A demain. Et ne le maltraite pas, espèce de sadique.

Sangok eut un petit sourire puis emmena son poids mort à l'infirmerie.

[Yukiko]

Doucement, il se fit réveille par les rayons du soleil qui venait passer à travers la fenêtre, lui caressant le visage il ouvra son unique œil et détourna tête pour ne plus être ébloui prenant ainsi conscience de son environnement. Il y avait des lit, certains occupés par d'autres personnes qui comme lui étaient allongées, mais qui eux se faisaient encore soigner pour la plupart ; c’était semble-t-il par des élèves,une chose était sur ce n'était pas le dortoir où il dormait d'habitude. La pièce ne porter pas la même odeur celle-ci était beaucoup moins agréable, tentant une première fois de bouger et cela fut avec des douleurs multiples. Il avait tous ses muscles courbaturés et quand il peut voir son bras les bandages de celui-ci avaient échangé. Arrivant à plier ses doigts il commença à reprendre conscience de son corps et entrepris de se relever,la il vu le visage familier et chaleur d'un homme qui passait entre les lits occupés par d'autres élèves blessés. Il prit alors pleinement conscience qui était à l'infirmerie et que l'homme au visage familier n'était autre que Sengok le professeur de soins.

Soupirant en massant son épaule endolorie avec son œil mi-clos, il tentait de réunir dans ses pensées les différentes pièces du puzzle pour se rappeler avec certitude ce qui s'était passé hier soir. Les images morcelaient lui revenaient créant un combat auquel il aurait participé, et où il termina inconscient suite à l'affrontement justifiant ainsi les nouveaux bandages qui avait été appliqué sur ces nouvelles blessures.
Et puis, cette sensation qui parcourait constamment son corps comme si à chaque battement de cœur un liquide qui n'était pas son sang venait entièrement le parcourir, lui apportant de léger frisson et fourniment...quelle était cette sensation si étrange qu'il découvrait ou plutôt redécouvrait, car il la connaissait cette sensation.
Perdu dans ses pensées il regardait sa main recouverte de bandages, cela avait été fait avec attention. Reprenant ses esprits en relevant la tête il peut apercevoir que l'une des personnes qui s'occupent des blessées qui n'était autres que cette jeune fille aux cheveux blancs et aux yeux orange, le regard qu'elle portait quand elle donnait des soins à quelqu'un était très chaleureux mélanger à une très grande concentration.

Se tournant sur le côté en s'asseyant sur le rebord du lit Aren se rendit compte qu'il n'avait rien sur les épaules, pourtant il ne ressentait pas le froid qui aurait dû le faire frissonner si ce n'est plus. Non il trouve le vent frais d'une agréable douceur répondant dans soupir de soulagement, il avait posé ses mains aux côtés de ses jambes et continuer de s'étirer le dos. Il porta son regard sur le rince-doigts poser sur la petite table basse en bois et étendit doucement son bras vers celui-ci, il ne pouvait pas l'atteindre de la où il se trouvait, car bien trop long de sa main. Mais il ne ressentit par le besoin de se déplacer pour venir trempé sa main dedans, l'eau s'ôta de la gravité pour se détachait de son récipient en un même point formant un long serpent d'eau qui fut charmé par la main du vagabond. Le fils d'eau était grossier, mais l'esprit de Aren arrivait quasiment à donner l'image qu'il voulait faire de l'eau, celle-ci continuant de progresser vers la main ouverte de l'homme.
Il regarda l'eau avec un léger sourire aux lèvres et un regard heureux, tendre, comme s'il regardait une vie qui se crée.