Cahaya, Kugio, Lin, Shloka, Sioh, Ryo, Le Vieux Wan &co
*Et bien, c'est que ça en fait, du monde, sur la Place Centrale. D'ailleurs, peu de chance que Shloka repère qui que ce soit d'autre de sa famille dans cette cohue - il devient déjà dur de voir ses propres pieds. Heureusement, tous n'ont pas oubliés les bonnes manières, aussi une (très) légère "marge de sécurité" est laissée autour des éventuelles blessés tel que Lin. Oh, et autour du Vieux Wan aussi, mais ça c'est sans doute parce qu'il demande à chacune des personnes qui a la chance de croiser son regard s'il est le responsable de ce bazard.
Soudain, une nouvelle sirène retentit. Deux coups secs, brefs, et le silence se fait sur la Place. Même le Vieux Wan se tait, regardant d'un oeil nouveau ce qui se passe sur l'estrade. D'ailleurs, voilà qu'un homme s'avance. Tenue sombre, cheveux blonds, le Président du Grand Conseil n'est pas ce qu'il y a de plus désagréable à regarder.*
Mes chers compatriotes. Cela fait bien trop longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de m'adresser à vous. Non pas que les charges qui m'incombent soient ennuyeuses, bien au contraire, mais pouvez-vous imaginer sensation plus enivrante que de se retrouver ici, face à vous, fiers citoyens de la Nation du Feu ?*Viva et acclamations s'élèvent alors de la foule, poussant au bout de quelques secondes Taki Hiruma à lever puis baisser les bras pour demander le silence.*
Bien que rien ne me ferait plus plaisir, vous ne vous retrouvez pas rassemblés devant moi simplement pour satisfaire une envie d'enfant...*A cet instant, Shloka et Sioh pourront peut-être entendre respectivement Yoïchi Hiruma et Luke Zen laisser échapper un petit rire entendu...*
... mais pour accueillir un homme qui a, bien plus que moi, oeuvré pour le bien de notre Nation. Un homme qui l'aime plus que tout, un homme qui serait prêt à tout pour lui assurer grandeur et prospérité. Mesdames, Messieurs, le Seigneur du Feu Sun Deng Hill.*Le Président se recule de quelques pas alors que celui qu'il vient d'annoncer s'avance à son tour. Tenue de cérémonie, arme de cérémonie - mais néanmoins fonctionnelle, tout y est. Une fois de plus, la foule accueille le nouvel arrivant à grand bruit, bien que certains semblent moins emballés que précédemment... Mais d'autres le sont bien plus, donc ça compense, n'est-ce pas ? Mais passons, car le voilà qui s'apprête à prendre la parole.*