[CIT] Les Académies

[Yukiko]

En sont haut pour l'essorer, il avait tous les muscles de son corps qui était crispé par le froid. Il tremblait légèrement en battant à l'air son haut, puis reprit son calme en faisant de longues expirations.

— Oui, cette la première fois hier que je maîtriser de l'eau… Dit-il d'une voie neutre et quel que peux caverneuse.

Restant humble et droit Aren se remit en position de combat, le regard déterminé avec les lèvres quel que peu violette et les muscles tremblent...

[Guru givré]

AREN

Makki se gratta la tête d'un air contrarié. Ce type venait à peine de découvrir sa maîtrise. Mais d'où il sortait ? Cela se découvrait assez vite. Genre la glace qui se fissure sous l'émotion, voire de l'eau qui explose etc. Le professeur se ravisa. Puis détailla le dénommé Aren qui était également un élève de Masaaraq.

Ouais, vu comment il est expressif, cela ne m'étonne plus vraiment qu'il ne l'ait découvert que maintenant... Mais quand même.

-Sèche-toi avant d'attraper froid. Je suis professeur de maîtrise, pas soigneur. Malade, tu n'es bon à rien.

Puis elle revint à leur affaire.

-Bon, il va falloir que j'use de méthodes peu orthodoxes pour que tu prennes conscience de ta maîtrise. Il semblerait, à première vue, que tu ais surtout agi par instinct hier. Dans l'urgence de la situation, contrairement à maintenant où je t'ai prévenu. Je ne vais pas m'amuser à t'attaquer par surprise pendant des heures, je te rassure quoique... Non, je vais plutôt me concentrer sur l'objectif qui est de te faire prendre conscience de ta maîtrise. Je veux dire par là que tu la sentes en toi comme tu sens tes muscles se contracter ou ton coeur battre.

La maîtrise de l'eau est bien plus qu'un art martial, elle est une autre manière d'appréhender ton environnement, de le sentir. Je suis certaine, malgré ce que tu me dis et même si tu ne comprends pas forcément ce que je te dis maintenant, que tu as déjà ressenti cela. C'est obligé.

[Yukiko]

Aren se ravisa et exécuta les ordres de sa professeure, prenant pour sa séchée son poncho.
Une fois qu'il eût passé le poncho surtout son torse mouiller et son pantalon séché comme il pouvait. Pendant qu'il se séchait, il écoutait et regarder la professeure de maîtrise continuant de garder son visage de marbre.

-Est-ce que vous parlez des moments où je sens comme le temps ralentirent, j'ai les membres engourdis et que je sens que mon sang bouillir en moi ? Ou encore ma sensibilité au froid qui diminue pendant que j'exécute des katas, et que ma concentration se trouve à son zénith ?
Vous voulez parler de ce genre de moment ?

S'exprimant toujours sur un ton neutre et continu, n'exprimant que faiblement une mélancolie.Son regard lui continuer d'avoir cette éclat terne couvrant une lueur de détermination . Après s'être séché il s'était mis en position de repos, avec son poncho quel que peux humide le couvrant d'éventuel vent glacial ; les bras relâchés avec les mains recouvertes de bandelettes aux couleurs cramoisies au niveau des phalanges sur ses cuisses. Ses muscles ne tremblaient plus de froid, et l'on pourrait voir diverses cicatrices d'entaille;morsure et marque de cautérisation . Il n'en était tous même pas recouvert, celle qui était présente était déjà bien assez représentative de son vécu.

[Guru givré]

AREN

-Des ka-quoi ? Hrm-passons ! Ouais, je ne sais pas. Je ne suis pas dans ta tête, et encore heureux. Ce que je veux dire dépasse les mots et ce qu'on peut exprimer de manière ordinaire.

Makki désigna la cour d'un geste circulaire du bras, puis posa une main sur sa poitrine et désigna enfin la Toundra.

-L'eau. Elle est tout autour de nous, en nous. Pour ceux qui ne sont pas de notre peuple, cette étendue blanche est synonyme de désespoir et d'une mort certaine, tant elle est inhospitalière, et tant la vie y est rare. Et pourtant, depuis des millénaires, nous sommes toujours ici. Nous vivons et mourons sur ces terres. Elle est un danger pour l'imprudent, mais un défi pour le méritant.

Elle fléchit ds genoux et éleva les bras en se relevant. Toute la neige se trouvant dans la cour s'éleva lentement du sol. Les élèves s'arrêtèrent pour admirer leur professeur maîtriser une telle quantité d'eau sans la moindre difficulté. Et elle était colossale. Le sol de la cour pavé était totalement mis à nu pour la première fois depuis... eh bien, ils ne savaient pas en fait.

Makki éleva les bras et serra les poings. L'eau retomba en flocons.

-La vraie puissance, le vrai savoir tient en ce que tu sais que cet environnement qui peut te tuer est également ton plus précieux allié. Quand tu le sais, quand tu le sens.

Les premiers temps, je conseille à mes élèves d'utiliser leurs émotions pour déclencher leur maîtrise jusqu'à ce qu'ils puissent y faire appel sans perdre leur sang-froid. Toi... tu es trop calme, posé. Tu as un contrôle total sur tes émotions, si tu en as. Tu es tellement détaché de tout que je me demande même si je vais pouvoir t'enseigner quoi que ce soit.

Pourquoi es-tu sorti de la Toundra, vagabond ?

[Yukiko]

Aren se détendit totalement regardant autour de lui comme s'il voulait porter son regard à travers l'horizon les paroles de Makki résonnaient dans sa tête et il respirait l'air vivifiant de la toundra.

« Je dois changer de regard sur le monde et sur ce qu'il m'entoure malgré le fait que j'ai passé tant de temps à voyager à travers cette toundra et que je ne la voyais comment simple défie que je puisse survivre, je connais très bien cet environnement seulement je le vois pas comme une source de vie. »

Passant sa main à travers la neige qu'il flottait en l'air il en prit une poignée et la serra doucement dans sa main jusqu'à ressortir le froid qu'il brûla doucement la main relâchant alors la neige au sol.

« La véritable puissance… Est-ce donc cela que je recherche vraiment non je ne pense pas, cherche simplement la connaissance ...Émotion une chose que mon père m’a dit de savoir maîtriser autant que mon corps.. »

Il s'approcha lors du professeur qui se relevait et relâcher la neige par la même occasion, continuant de toute émotion sur son visage se déplaçant silencieusement il effaça sa présence sur retrouvant ainsi à quelques centimètres du maître de l'eau. Il reste une chose perturbante son regard qui était froid et glacial il était celui d'un prédateur, entrouvrant légèrement les lèvres il s'exprima doucement que seul sur le professeur l'entende.

-Les émotions peuvent être senties par les animaux qui peut les effrayer, je suis ici pour apprendre... Si vous ne voulez pas m'enseigner je ne vous dérangerai pas plus, pardon.

Il entama une manœuvre pour reculer dans ce même mouvement imperceptible silencieux gardant toujours la même expression sur le visage avec ce regard dérangeant.

[Guru givré]

AREN

Makki lui lança un regard noir. Elle tapa du pied et un mur de glace s'éleva derrière Aren, l'arrêtant dans sa... fuite.

-C'est moi qui décide si je dois t'enseigner ou non. Pas l'inverse, compris ? A moins que tu ne sois un incapable, doublé d'un lâche, ce qui justifierait aaaaaaaaaaaaaaaaaaaamplement ta fuite avortée. Mais ce n'est pas comme si je te laissais le choix, n'est-ce pas ?

Elle s'éloigna de quelques pas et se retourna pour lui faire face.

-Concentre-toi sur ce que tu as ressenti hier, lorsque tu as paré l'attaque de l'autre incapable. Il faut que tu sentes ta maîtrise pour en prendre pleinement le contrôle, tant que tu n'auras pas atteint ce but, nous ne pourrons pas avancer. Allez !

Le professeur lui envoya à nouveau une attaque. Les mêmes dagues de glace que précédemment. Les élèves alentour retinrent leur souffle.

[Yukiko]

Se mettant directement en position de combat coudes serré contre ses flancs avec les avant-bras devant une main ce ne tenant en dessous du deuxième avant bras, la jambe avant arquée ainsi que la jambe arrière fléchie tenant sur des appuis solides. Son regard rivé sur les projectiles qui arrivaient dans sa direction son rythme cardiaque s’accéléra très rapidement diffusant dans tout le corps de l'adrénaline pour ensuite revenir doucement à la normale.

« Je dois ressentir mon environnement visualiser ce qui m'entoure et prendre cela comme extension de corps. « 

Quand les premiers Daguets de glace arrivèrent à sa portée il expira et tout en avançant il se déplaçait légèrement d'un côté ou d'un autre en effleurant les projectiles qui esquivait ou briser du tranchant de sa main, sa défense était bonne et ce déplacement aussi, mais il reste de loin parfait à plusieurs reprises malgré son déplacement les projectiles vînt lui trancher la chaire, malgré cela il continuait d'avancer.

« Bon visiblement ...ce n'es pas ça , il va falloir que je me concentre plus ... »

Une fois que tous les projectiles fut esquivaient partiellement ou paradé il reprit de nouveau une position défensive on ne pouvait savoir s'il avait sué ou non, car il avait encore les cheveux mouiller qui laissait tomber de fini gouttelette sur son visage gardant son souffle posé et régulier .

[Eréné]

Précédemment...

Kishi passait devant une fenêtre tandis que le professeur Makki menait la vie dure à Aren.

Le pauvre, s'il s'en sort vivant, il ne voudra pas remettre les pieds dans la Citadelle de sitôt.

Elle retourna à son patient de la journée. Cette fois, c'était un homme se plaignant de douleurs chroniques au dos. L'affectif. Après quelques éclaircissements sur son rythme de vie, le nouveau médecin avait eu le regret d'apprendre qu'il était veuf depuis peu et se retrouvait avec quatre enfants à assumer. Il pouvait compter sur sa famille pour l'aider, bien sûr, mais il avait perdu la femme qu'il aimait.
Visiblement, il en souffrait depuis des années mais ce récent décès n'avait fait qu'enflammer la douleur. Kishi l'avait fait s'allonger sur sa table de soin avant de lui examiner le dos. Puis elle avait commencé le traitement de son patient, quelques aiguilles bien placées avant de les chauffer doucement pour dénouer la boule de nerfs qui le faisait souffrir. Dès lors, les larmes ne cessèrent de couler, Kishi posa une main réconfortante sur son épaule pour lui manifester son soutien tout en gardant une saine distance. Puis, à la fin, elle lui recommanda des bains chauds pour dénouer les muscles de son dos ainsi qu'un remède qu'on lui préparerait à la pharmacie.

C'était le dernier qu'elle prenait aujourd'hui. Maître Sangok faisait cours à côté, elle entraperçut une nouvelle élève mais ne lui accorda pas plus d'intérêt. Elle sortit du bâtiment et décida de se promener un peu. Son estomac gargouilla. Apparemment, il était grand temps de se restaurer.

A suivre...

[Guru givré]

AREN

Makki persifla en se prenant les tempes entre le pouce et le majeur.

-Encore une danseuse... c'est bien ma veine. Je t'ai pas demandé d'esquiver en utilisant tes capacités de combattant mais ta maîtrise, par les esprits ! Dansons, puisque tu as l'air d'aimer ça.

Le Maître de l'Eau étendit le bras et le détendit comme un serpent vers Aren. Un fouet aqueux lui cingla l'arrière-train.

-Remue-toi, je sais que ta maîtrise est là quelque part ! Allez ! Montre-moi ce que tu vaux !

De son autre bras, elle créa un second fouet aqueux et l'attaqua sans ménagement. Il fallait qu'il y ait le déclic ou un jour, sa maîtrise pourrait se retourner contre lui ou ses proches.

[Yukiko]

Makki

Aren qui continuait à avoir une respiration calme pour gérer au mieux son énergie serra la mâchoire quand le poulet vient lui claquait l'arrière, se met en position de blocage sur sa gauche voyant partiellement de son œil droit le tentacule d'eau qui arrivée.

« Je dois visualiser la vie à travers toute cette eau, elles fiaient parti de moi ce n'est qu'une extension de mon corps... Je peux la contrôler tout comme je l'ai fait avec mon corps et mon esprit,
Je le ferai donc avec cet élément... »

Ancré sur ses appuis au sol avec son avant-bras gauche et sa main droite en parade reçurent le coût de plein fouet ce qui le fit reculer puis tomber sur 3 m, le tentacule vint s'exploser contre un pilier il aurait dû simplement l'éclabousser, mais visiblement l'endroit qui avait touché l'apprenti de la maîtrise d'eau s'était gelé les quelques éclats s'étaient plantés dans le sol avec les éboulis du pilier qui avait fait reculé des élèves qui regardait.

Se relevant après sa chute il passa sa main sur son avant-bras gauche qui était quelque peu rougi par le blocage, se rapprochant en marchant vers Makki et se remit en position défensive.

« Je crois que je commence à comprendre... »