Le Port

[Le Tribun]

[HRP: J'aime quand les joueurs jouent le jeu ôô]

*Le militaire grimace.*

Allons bon ... Fichus Temple de l'air, est-ce si compliqué de faire votre boulot ?!

-Hélas monsieur Gian, votre nom et vos tatouages ne peuvent être suffisant pour vous identifier...

*Le maitre de l'air tente alors de l'amadouer avec un sabre, il saisit sa lame et la dégaine. Peut être ne le remarque-t-il pas, mais l'espace d'un instant, le temps s'est arrêté dans la pièce. Ne voyant pas le mal dans ses actes, il agit avec précipitation ne remarquant même pas que lors de son mouvement, les deux autres soldats s'étaient arrêtés dans leur fouille et que la tension venait de monter d'un cran supplémentaire.
L'homme qui lui faisait face était aussi prêt à donner l'assaut quand il remarqua que les intentions du moine n'était que pacifique. Le militaire saisit quand même la lame avec autorité pour montrer que le jouet de Saiko reste avant-tout une arme.*

-Hélas, ce nom ne me dit rien. Je suis désolé, mais il n y pas de passe-droit. Sans papiers de votre Temple, vous n'êtes pas autorisés à poser le pied à Republic City. Vous comprendrez que c'est une question de sécurité du territoire.

*Ses hommes lui font signe qu'ils n'ont rien trouvés de répréhensible.*

-Vous allez nous remettre votre sabre, nous allons procéder à une bref fouille au corps et vous allez nous suivre. De là plusieurs solutions adaptées vous serons proposés.

*Le ton était poli mais sans appel, Saiko n'avait pas bien le choix. Alors que les deux soldats s'attaquent à la fouille. Le soldat sort un carnet et un crayon, il gratte.*

-Simple formalité, Puis-je connaitre les raisons de votre voyage à Republic City ?

[Gino]

[HRP:J'aime que l'on me complique la tâche... enfin pas trop quand même ]

Saiko vient de se rendre compte qu'il a faillit provoquer un combat, ou plutôt a failli se faire défoncer, quand le chef lui prend son arme. Et malheureusement, personne ne connaît son père... Mais bon, il a compris dans la phrase de l'homme d'arme qu'il peut y avoir quand même des solutions pour qu'il reste en ville.
Puis le militaire lui demande:

Puis-je connaitre les raisons de votre voyage à Republic City ?

Il se doutait déjà avant de partir que l'on risquait de lui posait cette question. Il a alors déjà préparé sa réponse durant le voyage qu'il vient de faire. Il répond sereinement, tellement sereinement que personne ne peut se douter qu'il cache des choses:

-Comme je viens de vous le dire, mon père est venu ici il y a dix ans. Mais depuis, ma famille n'a plus de nouvelles de lui. J'ai dû d'abord finir mon entrainement au temple Boréal avant de venir retrouver ses traces, où toutes choses étant lié à lui. Si cela est possible, j’essaierai de m'installer le temps de mes recherches, je travaillerai s'il le faut.

Il voit le militaire marquer tout ce qu'il dit. Maintenant, il n'attend plus que la réponse du gardien de RC.

[Le Tribun]

*L'homme termine d'écrire en silence.*

-Très bien.

*Les soldats se consultèrent rapidement du regard.*

-Ok, vous avez 10 minutes pour faire vos sacs, on vous embarque. On trouvera une solution en arrivant au QG, mais il n'est pas exclu que l'on vous rapatrie par Dirigeable au Temple de l'air Boréal.

*Le soldat salue Saiko et sort de la pièce, les deux autres soldats viennent se placer près de la porte afin de bloquer toute éventuelle sortie.

Saiko peut faire son sac plus ou moins tranquillement... Mais bon, le Soldat a quand même embarqué son épée...*

[Gino]

Saiko ne prend pas les 10 minutes. Il ramasse juste ses quelques affaires, et médite un peu à toutes les solutions se présentant à lui. Puis il va à la porte et dit aux militaires:

-C'est bon je suis prêt. Je vous accompagne. Seulement, prenez bien soin de mon katana durant le trajet, c'est le dernier souvenir que j'ai de mon père

[Le Tribun]

*Saiko est alors gentiment embarqué par les soldats qui le sortent du bateau pour rejoindre le bateau de l'armée, on lui demande de s'asseoir sur un banc sur le pont et les navires militaires laissèrent le petit bateau commercial reprendre sa route vers le port. De là où il est, Saiko peut apercevoir les grandes murailles protégeant la baie de Republic City, avec ses fiers canons pointant vers l'horizon.

Dire qu'il y a 10 ans, des navires de la Nation du Feu s'étaient fait tailler en pièce par l'armada de Republic City.
Et si son père avait été prit entre deux feux ?

Quoiqu'il en soit les bateaux militaires passent aux travers des murailles, Saiko voit alors la cité de Republic City, le mémorial de l'avatar Aang et le Temple de l'air de la ville ... Les véhicules bifurquent et pénètres une sorte de forteresse marine proche du port ... L'arsenal !

Saiko est maintenant dans une zone emplie de soldats et de murailles en tout genre. Lui et quelques autres badauds sans papiers sont alors menés vers un petit bâtiment où tous sont installés dans une salle d'attente, on fournit nourriture et eau à ceux qui patientent un peu longtemps. On traite les sans papiers avec cordialité et patience. Jamais un mot plus que l'autre, aussi bien que Saiko ne se sent pas du tout en danger. Des numéros sont fournis et chaque cas est traité spécifiquement par un officier.

Vint le tour de Saiko, il se dirige vers le box où un officier l'attend, il a déjà lu le rapport rapide du soldat qui s'était occupé de lui dans le bateau.*

-Asseyez-vous, nous allons voir ce qu'on peut faire pour vous ... Donc, vous dîtes venir du Village de Xining ? Avez-vous prit part à un quelconque recensement de l'administration du Village ou du Temple de l'air Boréal ?

*Voyant l'incompréhension du Moine, le soldat reprend.*

-L'idée serait d'envoyer un courrier indiquant votre présence sur notre sol et l'envoi de papiers vous concernant afin que vous puissiez vous rendre en ville. Sinon, il me faudra vous rapatrier.

*Il marque une pause et hausse les épaules.*

-Ou bien, en tant que ressortissant nomade, vous pouvez toujours adresser une demande au Temple de l'air de Republic City... Afin d'obtenir une carte de résidence...

[Gino]

L'officier utilise des termes rares pour Saiko, propose des solutions que qu'il a du mal a comprendre. Pour lui, il lui fallait juste un bout de papier et voilà! Mais c'est pas aussi simple que ça apparemment... Puis l'énonciation du temple de l'air de Republic City lui remonte le moral. Il a toujours voulu y aller alors ce serait une occasion, même s'il aurait préféré y aller dans d'autres circonstances. Puis une idée lui vient:

-J'aimerai beaucoup allé au temple de l'air de Republic City. Mais admettons qu'il y ait un problème avec le temple. Si je rend un service à la communauté, à vous, enfin à la ville quoi, est-ce que ce ne serait pas comme une amende de payée, une preuve de ma loyauté envers vous? Peut-être y a-t-il quelque chose que l'armée ou quelconque autre organisation de la sécurité de la ville ne peut pas accomplir? Peut-être faudrait-il quelqu'un comme moi pour l'accomplir? Et donc je pourrais avoir cette fameuse carte de résidence si je m'acquitte de cette mission?

[Le Tribun]

*L'officier se lisse la moustache, car oui monsieur a une MOUSTACHE.*

-Mmh ...

*Il soupire.*

-Hélas les lois ne sont pas faites pour être contournés. Pour tout étranger provenant des Temples de l'air, le seul moyen d'accéder à la cité est soit de posséder des papiers tamponnés nomades de l'air, soit d'avoir droit à un laisser-passer provisoire du Temple de l'air de Republic City, si le voyage a des motifs spirituelle ou je ne sais quoi. Bref, qui vous permet d'accéder au Temple de l'air gratuitement et de vous déplacer dans la ville sous la responsabilité des grands Sages.

*Il porte un regard aux tatouages.*

-Vous me semblez être un Maitre de l'air confirmé, je pense qu'il n y a pas de raison que ça ne marche pas ...

*Il se saisit d'un papier.*

-En plus, je lis que vous êtes ici pour trouver des informations sur ... Mmh ...

*Il redevient pensif.*

Xiacao Gian...

-... Ce nom ne me dit rien. Mais si votre père était un maitre de l'air, les Grands Sages de l'air auront peut être entendu son nom quelque part.

*Il attrape un papier, prêt à le remplir, mais lève les yeux une dernière fois vers Saiko.*

-On fait comme ça ? je vous adresse au Temple de Republic City ?

[Gino]

Pour Saiko la situation va de mieux en mieux. Il apprécie de plus en plus cette ville. De plus, il a l'occasion de voir le temple de l'air de Republic City. A la question de l'officier, il n'a qu'une seule réponse:

-Oh oui, merci beaucoup monsieur l'officier. Vraiment merci. Envoyez la lettre au temple de l'air si c'est bon. Quand est-ce que j'aurai la réponse? Et qu'est-ce que je dois faire en attendant?

[Le Tribun]

*A la confirmation de Saiko, le militaire commence à écrire son papier.*

-Je pense que dans les meilleurs délais, vous pourrez avoir une réponse dès demain ! En attendant, nous allons vous installer dans un bâtiment avec d'autres sans-papiers ou réfugiés de tout genre. Vous passerez la nuit sur une couchette. Ce n'est pas le grand luxe, mais ce n'est que pour une nuit ...

*Il met le papier dans une enveloppe qu'il montre à Saiko.*

-Enfin, si ça se passe bien !

*Il range l'enveloppe et consulte une dernière fois son papier récapitulatif.*

- Ah ! Je vois aussi qu'on vous a confisqué un sabre... Il vous sera rendu quand vous quitterez nos services, mais sachez dors et déjà que l'utilisation des armes dans les murs de Republic City est formellement interdite... Et je pense que nous avons fini ici. Vous serez prévenu dès que nous aurons une réponse du Temple.

*Il fait signe à deux soldats près de la sortie du bâtiment, ces derniers se rapprochent.*

-Messieurs, notre invité va rester pour la nuit.

-Bien Sergent.

*Il tend une main vers Saiko.*

-Monsieur Gian, ce fut un plaisir !

[Gino]

Bon, voilà une bonne chose de pas encore en faite. Il reste qu'à patienter la nuit.

-Merci monsieur. Au revoir.

On l'emmène vers une couchette. Il se couche dessus, médite, et finit par s'endormir. Il passe une nuit plutôt calme.
...
L'aube arrive, Saiko est déjà assit sur sa couchette a attendre l'arrivé des militaires.