Et pourtant, elles n'ont apparemment rien à offrir de particulier. Enfin à part la pêche et la chasse à vrai dire. Encore que la chasse y soit limitée par un nombre de proies moins important et diversifié qu'au Pôle Nord lui même. Mais malgré tout, elles ont su être exploitées, tant par leurs habitants que les dirigeants du Pôle Nord.
La première de ces deux îles, presque deux fois plus grande que sa soeur, est une immensité blanche et glacée. Presque un désert somme toute. Le relief y est quasiment plat, et aucune montagne digne de ce nom ne la protège des vents qui y soufflent, parfois très forts.
Les conditions de vie y sont donc assez difficiles, mais elle fait une excellente arrière base pour la pêche qui y est souvent fructueuse, et cette île abrite quelques colonies de phoques. Ce qui fait que quelques pêcheurs s'y sont installés le temps des périodes de pêche. Et les années passants, les rares installations que comptent cette île, et qui devaient être provisoires ne l'ont plus été.
Mais c'est la seconde île qui s'est révélée être la plus prometteuse. De taille plus modeste, le climat y est légèrement plus clément, et le relief un peu plus escarpé. Il y a là quelques campements, mais surtout un plus grand village, situé vers le sud de l'Ile, et appelé communément le "Village des peaux bleus".
Et si la pêche et la chasse y sont des activités courantes là aussi, l'île possède un attrait assez important. Dû au climat moins rigoureux, au sud de l'île, lorsque l'été arrive, la glace fond et révèle une bande de terre nue, sur laquelle poussent des herbes médicinales sauvages. Cueillies, elles sont envoyées en grande partie à la capitale du Pôle Nord.
Le reste des herbes médicinales, et d'autres marchandises sont vendues sur un marché non permanent installé non loin de ce qui tient lieu de port. Cela explique peut-être que quelques nomades de l'air aient parfois fait le déplacement jusqu'à cette île située juste au nord du Temple Boréal.