L'arène de Pro-Bending

[Avatar Aang]

LIEU : ARENE DE PRO-BENDING :

Certes la ville est grande, mais le stade de Pro-bending l'est lui aussi. En effet, c'est la première caractéristique que l'on peut accorder au bâtiment, qui permet d'accueillir un très large nombre de personnes. Il est cependant nécessaire d'avoir des billets pour pouvoir assister à un match. Le guichet pourra vous en fournir.

La bâtiment est accessible depuis un pont. Illuminé la nuit, il attire l'oeil, même de loin. Entouré d'eau, il se reflette agréablement sur cette dernière.

Le Pro-bending est un sport qui n'est pas toujours très bien vu, notamment par les gens proches des considérations spirituelles. Ceux-ci pensent en effet qu'il s'agit d'un véritable détournement de l'utilisation traditionnelle de la maîtrise des éléments.


La zone de combat en elle-même


C'est au centre que tout se joue : une plateforme hexagonale et bicolore permet aux joueurs de s'affronter. Cette même plateforme est séparée en deux zones bien distinctes, elles-mêmes séparées en trois parties. Sur chacune des zones se trouve 21 petits trous qui permettent aux maîtres de la terre d'avoir des munitions. Sous des grilles se trouvent pour les maîtres de l'eau leur élément de prédilection.

L'arène permet à qui le veut d'assister au spectacle, dans les gradins.


Autres composants de l'arène

Au dessus de la zone de combat se trouvent des gymnases où il est possible de s'entraîner. Tout y présent : altères, disques de terre, filets et autres instruments de "torture physique".

Enfin, encore au dessus, se situent des chambres, certes petites, mais qui permettent de loger certains résidents permanents.


Règles du Pro-bending

C'pas encore prêt... Mais ça arrive

[benedict]

*M. Bae ménagea sa surprise le plus longtemps possible. Volontairement, il évita les grandes artères. Ce n'est qu'après un long trajet animé par les commentaires du directeur qu'apparut leur destination. L'arène de pro-bending.*

Et voilà mademoiselle, nous y sommes ! Le plus vieux cimetière de la ville.

*Il éclata de rire, tout satisfait de son petit effet.*

Qu'est-ce que vous en dites ? Republic City prend soin de ses morts, non ? *ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie*
Regardez ça ! Des vitraux, des éclairages, des... Vous ne vous attendiez pas à ça, n'est-ce pas ? Nos défunts sont comme des coquochons en pate!

*Tout en parlant, il passa son bras dans le dos de sa cliente et la guida sur le pont qui menait à l'îlot.

C'est par ici, c'est par ici. Suivez le guide et neeeee tombez pas à l'eau ! Je nage très mal, et pourtant la ville m'oblige à assurer votre sécurité, vous imaginez le tableau ? *Il lui fit un large sourire* Et mon costume serait fi-chu ! Vous ne voudriez pas que mon teinturier m'assassine, n'est-ce pas ? *ajouta-t-il d'un faux air sérieux*

[Sydjee Ledys]

*La jeune fille est encore sous le coup de la surprise, aussi ne réagit-elle pas lorsque son guide passe son bras dans son dos.*

Alors ça... Maintenant que j'y pense, on n'est jamais venus voir de matchs...

Ah ça non. Comment est-ce que je pourrais retrouver mon chemin après moi.

*Elle aussi, l'air très sérieuse, avec peut-être une petite moue. Puis elle ajoute.*

Vous voulez dire que le cimetière se trouve... sous l’arène ?

[benedict]

C'est bien cela mademoiselle !

*M. Bae sortit d'un geste prompt une petite clé de la poche de son veston.*

Nous allons prendre la porte de derrière *dit il avec un air de conspirateur.* Si les passionnés de probending nous voient, ils vont vouloir rentrer avec nous. Le rêve de voir l'envers du décor, n'est-ce pas ? Et d'ailleurs... Ah, nous y sommes !

*En suivant le ponton qui longeait les contours de l'arène, ils étaient parvenus devant une petite porte de bois.*

Mademoiselle, il est temps que je vous explique.

*Tout en parlant, il les fit entrer dans une arrière salle boisée qui sentait fortement la poussière, le renfermé et quelque peu le moisi. Au passage, il manqua une marche et failli s'effondrer par terre. Il ne se rétablit qu'au prix de quelques acrobaties ridicules.*

Ah, je crois que les esprits n'aiment pas être dérangés ! *commenta-t-il dans un sourire rieur pour dissimuler sa maladresse. Ses mains, sans cesse en mouvement, dévièrent un instant de leur trajectoire pour attraper un anneau de métal sur le sol. Et d'un geste sec, il souleva une trappe que la poussière avait rendue presque invisible.

Suivez moi, vous allez comprendre ! Je disais donc, il est temps que vous explique, n'est-ce pas ? *dit il en descendant.* Voyez vous, à Republic City... La ville n'est plus toute jeune, vous le savez. Et bien au commencement, les colons étaieeeeeennnnt, comment dire, superstitieux, voilà c'est le mot, superstitieux. Ils pensaient, dur comme fer, que les morts n'avaient rien à faire avec les vivants. On les comprend, n'est-ce pas ? Eh bien ces gens, avec leurs croyances, avaient décidé que l'îlot de la baie, séparé par les eaux du reste de la ville, serait le cimetière.

*Sa pensée dévia un instant*

Vous venez chercher quelque chose de précis ? Une tombe familiale, peut être ? *s'enquit il respectueusement*

[Sydjee Ledys]

*La jeune fille suit avec attention les explications de son guide... Et hésite quelques secondes avant de répondre, ne pouvant s'empêcher de porter la main au médaillon qu'elle porte autour du cou.*

Je cherche bien une tombe, oui...

Est-ce que...

*Peut-elle lui faire confiance ? Yellis ne sait pas trop quoi répondre, et nul doute que son trouble doit se ressentir. Et finalement... La jeune fille décide de suivre la ligne de conduite qu'elle avait mise au point. Sans en dévier.*

Celle d'un homme bien précis, que vous connaissez peut-être. Sydjee Ledys, l'homme ayant mené à la reconstruction du journal lors de la création de Républic City.

[Pix]

*Le bus le dépose devant le long chemin de pierres qui surplombent la baie.*

Quelle journée mes aïeux ...

*L'homme descend en remerciant poliment le chauffeur ... Parce que la politesse n'a encore tué personne bande de mal-élevés !
Blake marche tranquillement, les mains dans les poches, le petit vent marin caressant gentiment sa peau sèche. Les embruns salés s'engouffrant dans ses narines ... L'air marin ...

Un truc que Blake ne supportait plus... Cette humidité résiduelle, le sel qui bouffe tout. Les souvenirs qui vous hantent.

Une saloperie.

Le stade est proche, là où des jeunes benders se foutent joyeusement sur la figure pour amuser la gallerie, un sport selon certains, une démonstration barbare pour d'autres. Blake voyait surtout ça comme un gouffre à pognon inutile. Jeter ses Yuans dans les mers étaient plus justifiés à son sens, au moins on enrichissait la faune locale.

Le stade est en approche, selon Lorkhyn, il fallait qu'il trouve le cimetière sous le stade pour trouver la tombe du fondateur du journal. Etait-ce une farce, Blake n'avait certes jamais été passionné par l'histoire de sa propre ville, mais tout de même... Un cimetière sous le stade le plus connu de la planète. Il pense qu'il en aurait entendu parler...
Seulement voilà, une question trotait dans l'esprit du Detective Char. Qu'est ce que la tombe renfermait de si important ? Pourquoi chercher là bas en premier ?

Ah moins que la fugitive recherche elle-aussi cette tombe.

Peut être y-avait-il une autre relique à acquérir dans cette tombe. Une relique qui ne pouvait être obtenue que via le pendentif. Si c'était ça ... *

Un membre de la famille proche ...

*Lorkhyn était loin d'être stupide, si c'était bien ça, Lorkhyn s'était fait trahir par une femme de sa famille proche... Femme, Fille, cousine ou Nièce.*

Il faut que je songe à faire toute la généalogie des Ledys ... Je pourrais apprendre des choses intéressantes je pense ...

*L'homme arrive à la hauteur du stade.*

Forcément, il n y a pas d'écriteau "Cimetière".

*Après courte réflexion l'homme se dit qu'il serait quand même plus intelligent de faire le tour du bâtiment.*

[benedict]

*Un sourire de compréhension illumine le visage de Muraka. Il pense avoir cerné sa visiteuse.*

Sydjee Ledys ? Aaah, mademoiselle, je saiiiiis ce que vous êtes venue chercher ici.

*La jeune femme paraît soudain mal à l'aise. Muraka meuble à la hâte.*

Ooooh, ne vous inquiétez pas. Vous n'êtes pas la première. C'est même tout à fait compréhensible !

*Tandis qu'ils parlent, leurs pas les ont menés au bas de l'escalier. Sous leurs pieds, de la terre quelque peu humide. Au dessus de leur tête, à une dizaine de mètre, un plafond de planches de bois, l'envers du parquet de l'arène. Et devant eux, des rangées de pierres tombales couvertes de moisissures. Muraka allume les lampes du plafond. Quelques arraignamster fuient vers les recoins les plus sombres. D'un geste ample des bras, il montre les tombes.*

Notre cimetière ! Il est vieux de cent cinquante cinq ans, aussi vieux que la ville. Mais venez, nous aurons tout le temps de faire un historique détaillé plus tard. Vous voulez voir LA tombe tout de suite, n'est-ce pas ?

*Il s'avance quelque peu. Son pas vif les conduit devant un caveau étonnamment propre. Quelques fleurs fanées en décorent le perron.*

Voici la demeure éternelle de Sydjee Ledys, mademoiselle. Je peux me retirer pour vous laisser dire une prière, si vous voulez. Beaucoup d'apprentis journalistes comme vous viennent ici, nous avons l'habitude.

[Pix]

*Blake continue de tourner autour du bâtiment. Il tourne, et arrive derrière le bâtiment.*

Mmh... UNE PORTE ! [HRP: Dédicace Tome 9 de Dreamland]

*Le détective se rapproche du bâtiment et de la fameuse porte, il tourne la tête à droite, il tourne la tête à gauche.

Rien

*Il approche sa main sur la poignée, une observation rapide indique que...*

Elle a été utilisée récemment...

*Deviendrait-il parano ? Qu'est ce qu'il risque ? Blake ouvre la porte, cette dernière dévoile les escaliers menant au cimetière ...

Et avertit les occupants en grinçant.*

[Sydjee Ledys]

*Quelques fractions de secondes de réflexion, puis, prenant l'air le plus humble qu'elle puisse, Yellis répond à son guide...*

S'il vous plait oui...

*Puis, sans attendre, la jeune fille s'agenouille devant la tombe et commence à prier... Enfin, plus ou moins. Sa main droite, elle, est de nouveau occupée à serrer son pendentif.*

J'espère que tout ça est vrai et que je ne suis pas venue ici pour rien...

*Les bruits de pas de son guide lui indiquant qu'il s'est bien éloigné, la jeune fille se redresse soudain en passant la cordelette par dessus sa tête. Et se rapproche de la tombe, cherchant un indice.*

Ça devrait être par là normalement...

*Là ! Derrière une sorte de vase fermé, ce qui ressemble à deux petites fentes. Glissant sa main derrière, la jeune fille y introduit les deux plaques du pendentif... Et entend un petit clic.*

Yeah !

*Malheureusement, sa joie est de courte durée, car dans la foulée un grincement se fait entendre... Comme une porte que l'on ouvre. Un peu comme celle qu'elle a du franchir pour atteindre le cimetière d'ailleurs...*

Nan nan nan ! Pas maintenant !

*Promenant sa main sur la surface, elle détecte un petit dépassement qui n'était pas présent auparavant... Le saisissant, elle tire dessus, faisant apparaître une petite cache contenant un unique morceau de papier... S'en emparant, et priant pour qu'il soit aussi résistant qu'il en a l'air, elle le glisse dans son haut. Puis, d'un geste brusque, elle referme la cache, éjectant par la même occasion le pendentif...*

Personne n'ira le chercher ici au moins...

*Puis elle saisit les deux pièces métalliques et, sans prendre le temps de les repasser autour de son cou, se dirige vers la sortie du caveau. Histoire de pouvoir feindre la surprise quant au grincement précédent... Et surtout, de pouvoir voir venir ce nouvel arrivant et ne pas se laisser surprendre.*

[benedict]

*Muraka entend deux grincements distincts. Le premier dans son dos, en direction des escaliers. Quelqu'un vient. Le gardien de l'arène ? L'idée de saluer le vieux bougon réjouit le directeur.
Le second l'inquiète d'avantage. Il provient de la tombe.*

Mademoiselle ? Qu'est-ce que c'était ?

*Pour le moment, il veut lui laisser le bénéfice du doute, il masque son inquiétude. La pauvre fille est charmante, inutile de l'effrayer. De lui dire que toute dégradation serait à ses frais.
Mais en jetant un oeil, il voit qu'elle glisse quelque chose dans son haut. Il reprend son sourire le plus détendu. Ces apprentis journalistes, décidément... Il en avait vu déposer des cierges sur la tombe de Ledys, il en avait vu un pleurer en suppliant, un autre enfin improviser une danse de la nation du feu. En philosophe, il en avait conclu que, pour faire le rude métier de journaliste avec une paye indigne du plus mauvais guide de son office, il fallait de toutes manières être un peu fou. Ces jeunes gens avaient par conséquent toutes les qualités requises.
Cependant, il devait reconnaître que celle-ci innovait. Sans doute avait elle prélevé une des petites pierres tombées sur la plaque sous l'effet de l'effritement du mausolée ? Ou un peu de poussière ? Il avait mal vu. Rien de grave.*

Aaah, mademoiselle, je crois que nous avons de la compagnie ! L'office ne garantit pas l'isolement durant les visites.

*Il agite les mains, l'air faussement désolé*

Mais nous y travaillons, vous savez ? *ajoute-t-il sur le ton de la plaisanterie.* Pendant que je fais visiter les plus jolis sites, il y a toujours une vieille dame pour me dire : "M. Bae, pourquoi y a-t-il autant de monde ici ?" Et moi je leur dis toujours : "ce sont vos admirateurs, madame !" Et comme ça elles me payent plus ! *dit il avec un sourire coquin.

Vous avez une mission : sourire. *lui ordonne-t'il* Je crois que je sais qui descend les escaliers. Qui saît, c'est peut être un futur lecteur ? Faites lui bonne impression !