[Capitale]La Ville Basse

[Conseiller du Feu]

La Ville Basse

En bordure de la Capitale de la Nation du Feu se trouve la Ville Basse. Autrefois repère des pires crapules et constituée de maisons délabrées et autres vieilles usines désaffectées, le pouvoir a décidé de tout raser pour tout reconstruire. Malheureusement, cette initiative date d'il y a un bon siècle, et les années commencent à nouveau à se faire ressentir... Et malgré un nouveau coup de peinture à l'avènement de la démocratie, la population n'a finalement pas vraiment changé sous cette couche de vernis.

Si en journée, tout ce beau monde se drape d'une couche de respectabilité, dès que le soleil se cache derrière l'horizon brigands, mendiants, voleurs, et assassins sont de sortie... Mieux vaut donc ne pas s'y aventurer à moins d'avoir de quoi se défendre... ou payer pour sa protection.

Malgré tout, certains des lieux les plus fréquentés de la Capitale se trouvent dans la ville basse. C'est le cas par exemple de la Maison des plaisirs - Le Feu intérieur (voir le sujet dédié). Le trajet menant à ces établissement est en quelque sorte... sécurisé, que ce soit par le pouvoir officiel ou officieux. Gare à celui qui s'en écarterait !

Un autre de ces établissements est un bar. Nommé Le Corsaire, il s'agit de l'une des rares constructions à avoir échappé à la reconstruction : un vieux bateau en bois, retapé, et qui date d’avant l’introduction du métal dans la Marine. Devenu célèbre grâce à ses cocktails, individus de bonne.. et de moins bonne qualité s'y cotoient dans la joie et la bonne humeur. Et la boisson.

Mais si vous ne venez pas pour cela, et bien... sans doute pourrez vous trouver votre bonheur dans le dédale des rues sombres et mal famées - mais colorées !

[Nefken]

*Yiwang arrivait tout droit du Dojo, il s'était mis en tête de partir découvrir le monde, mais face à celui-ci, il aurait besoin d'armes et d'une armure. Il lui fallait donc de l'argent pour acquerrir ces biens.

/Où vais-je pouvoir trouver du travail ? Je ne pense pas que ce sera difficile./

*Il remarqua rapidement un homme à coté d'une pile de caisse qui semblait scruter l'horizon.*

-Bonjour, monsieur, vous cherchez quelqu'un ?
-Oui, cet abruti de Sagura, il m'avait dit qu'il viendrait trasnporter ces caisses mais je ne l'ai pas vu de toute la matinée, je commence à croire qu'il m'a fait faux-bond.
-Dans ce cas, je peux faire ce travail, si vous voulez, aujourd'hui, demain et tous les autres jours.
-Hum... Tu m'as l'air assez costaud pour ça, elle ne sont pas bien lourdes ces caisses. Par contre, il faut y faire bien attention car c'est fragile. Vois-tu, je suis potier et ces caisses contiennent mes réalisations. Question salaire, que dirais-tu de 80 Yuans la journée ? Par contre, tu auras un malus si tu casses mes poteries.
-Ça m'a l'air correct, je les emmène où ?
-Là, tu desscend la rue jusqu'au stand de la diseuse de bonne aventure puis tu tourne à gauche, ensuite tu prend la direction de la grande place, tu verras un entrepôt avec une enseigne "Mochibusu Takimaru",c'est là. Une fois sur place, quelqu'un te dira quoi en faire.
-D'accord, merci.


*Yiwang souleva deux caisses et commença à partir dans la direction indiquée.*

/Ah, j'ai vite trouvé cette fois-ci, c'est bien ça./

*Jour après jour, Yiwang effectua ce travail, bien que peu interessant, il avait le mérite du muscler un peu ses jambes et lui enseigner l'adresse. En effet il dû parfois jouer de son abilité pour ne pas faire tomber les caisses qu'il transportait. La foule était son ennemie car les gens ne font pas attention à ce qu'ils font et risquent de vous renter dedans à tout moment. Bref, il travaillait afin de s'acheter ce qu'il voulait, cela le rendait heureux car il avait toujour considérer que "On a rien sans rien.". Chaque jour se repetait inlassablement, et les Yuans promis tombaient directement dans ses poches.*

[Conseiller du Feu]

Yiwang

*Chaque jour ? Ce fut vrai pendant quelques temps... Disons quelques jours. Et puis, alors que tu quittes l'entrepôt les bras chargés en direction de la grande place en traversant une des nombreuses petites ruelles, deux hommes à l'air louche apparaissent devant toi. Mais tu n'as pas le temps de t'inquiéter de ça, car tu peux sentir que quelque chose de pointu vient d'être appuyé contre ton dos.*

Dis moi mon gars, ça fait un moment que j'te vois dans la ville basse là, mais ta tête, ben j'la connais pas...

*Fin de phrase ponctuée de la sensation que ce qui est appuyé contre ton dos est tourné. Et vu l'air des deux devant toi, inutile d'espérer de l'aide de leur part.*

Alors tu vas être bien gentil et tu vas me dire ce que tu trafiques sur mon territoire.

[Nefken]

*Yiwang n'aimait pas trop son air suffisant. Et opta pour un ton relativement condescendant.*

Comment ça ton territoire ? Je ne fais que mon travail, c'est-à-dire transporter des caisses, je vois pas trop en quoi ça pourrait te gêner. A moins que tu sois LE porteur attitré de toutes les caisses de cette ville, ça m'étonnerai, mais c'est vrai que tu porte déjà ton énorme bedaine, alors des caisses : de la rigolade, non ?

/Je n'ai jamais cherché les ennuis, c'est toujours eux qui me trouvent, ces mecs n'ont pas l'air décidé à partir. Et merde.../

[Conseiller du Feu]

Yiwang

*Il faut croire que le ton que tu viens d'employer n'a pas forcément plus, car malgré les rires des deux gus en face de toi - ou peut-être à cause d'eux - la pression sur ton dos s'accentue et commence à devenir douloureuse.*

T'es un p'tit marrant toi, mais tu m'as pas l'air d'avoir grand chose dans la caboche.

*La voix, elle aussi, s'est faite plus dure.*

Porteur de caisse hein. Je pensais qu'il aurait compris le message en voyant que son porteur ne revenait pas, mais j'ai du le surestimer...

*Tu sens alors une main se poser sur tes épaules, puis une violente poussée vers l'avant.*

Mon territoire. Un endroit où on ne peut pas faire de commerce sans verser un tribut pour ma... protection. Tu piges mieux là ?

[Shurat]

*Visiblement les choses semblait chauffer entre le jeune Yiwang et cette brute.
Shen avait consciencieusement ses dernier jours observer l'homme, et il semblait convenir pour le projet de Shen.
Il voulait lui parler mais ce "protecteur" allait visiblement précipité les choses.
Shen était vêtue d'une de ses chemises un d'un pantalon simple. Deux dagues était dissimulé au niveau de ses avants bras. Il avança vers les deux hommes et d'un coup passa son bras autour du cou de Yiwang.*

-Eh, mec comment sa va?! Sa fait longtemps de puis le temps!

*de suite il regarda l'autre et lui dit:*

-Un problème, je vous interrompt peut être?!

[Nefken]

*Yiwang se pencha alors un peu plus vers Shen, absorbant la douleur alors que la dague se faisait plus pressante dans son dos. Il chuchota alors à son potentiel sauveur :*

Ces gars-là m'ont agressé, je t'expliquerai, pour l'instant si tu pouvais me sortir de là. Faudrait aussi leur donner une leçon mais avec tes deux dagues...

[Conseiller du Feu]

Shen et Yiwang

*Une grande poussée dans le dos, un nouveau venu qui te prend par le cou... Et les caisses que tu portais qui ne peuvent que s'écraser sur le sol dans un grand fracas. Au moins cela aura-t-il distrait l'attention de tes agresseurs le temps que tu adresses ton message à Shen. Par contre, vous vous retrouvez tout deux encerclés.*

Nous interrompre ? Bien sur que tu nous interromps, on est en plein business là.

*Un geste du beau parleur aux deux autres hommes de l'autre coté de vous, qui se rapprochent, et il continue.*

J'expliquais à ton petit-ami que personne ne peut travailler sur mon territoire sans payer son tribut. Et ça vaut pour toi aussi, mon gars.

[Shurat]

*Shen lâcha Yiwang.*

-Ah je vois la méprise. Oui évidemment que ces gens ont besoin de protection, vous œuvrez pour la paix dans le quartier c'est bien! Et puis mon ami n'était certainement pas au courant de cette protection que tu accorde.

*Shen glisse délicatement sa main dans sa poche et en sort trois pièces.*

-Donc écoute voici 3 yuanns. Tu les prends, tu nous laisse gentiment partir et je suis sur qu'à l'avenir mon ami saura a qui de droit il devra s'adresser.

[Conseiller du Feu]

Shen et Yiwang

*L'homme sourit à ta première phrase. Enfin sourire, rictus... c'est très proche tout ça.*

C'est bien mon gars, tu m'as l'air beaucoup plus sensé que ton petit-ami.

*Malheureusement, ce rictus s'efface bien vite lorsque Shurat lui tend trois pauvres pièces. Avant de se transformer en éclat de rire.*

3 Yuans ? Qu'est ce que tu veux que je fasse de trois pauvres Yuans ?

*L'homme regarde autour de lui. L'avantage n'est plus forcément pour eux à 3 contre 2, et surtout...*

Bon écoute, j't'aime bien, alors je vais être sympa. Tu me files tes pièces, ton petit-ami me laisse ses caisses, et on se quitte en bons amis.

*Un signe de la tête aux deux autres gus, et ces derniers se dirigent vers les caisses. Celui qui semble être le patron se tourne alors de nouveau vers Yiwang*

Et toi, tu rappelleras à ton patron que je ne l'ai pas oublié.