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PLACE DU MARCHE BA SING SEI

Le soleil ce levez sur la grande cité de Ba sing sei, sa lumière pure et limpide venait remplir les rues et ainsi apporte la clarté sur les ruelles sombres. Les oiseaux entamer leur chant mélodieux et le coq-pigeon crié signaler la venus de l’astre, la vie commençait donc à prendre vie et le bruis d’une roue qui grince ce fessais entendre sur une des grandes places que l’on trouvait dans la capital. De loin on pouvait voir un homme trapu tirais une veille charrette, il prenait régulièrement des poses dans son avancement puis une foi au centre de la place il s’arrêta.

Une fois que l’on s’approche un peux plus pour voir l’homme était âge, le visage ridé pars la vieillesse et l’égerment voûté. Ouvrant ce qui semblait êtres une échoppe ambulante un chat apparue de derrière la devanture qu’il souleva, le vieil homme donna quel que caresse au chat et continue l’ouverture de son magasin. Une fois la tache termine il ce fit chauffer un thé caresse son chat qui lui-même était posé sur ses genoux, le soleil était maintenant levé et les autres marchant commençait à influer sur la place pour installer leur magasin eux aussi.

Buvant son thé il attendait les clients, il y avait mis en route les fours pour faire chauffer l’eau des nouilles et des divers condiments qui vont accompagner ses nouilles.

-Maou !Le chat ronronnes posais sur les genoux du vieux personnage
-Oui ne t’en fais pas la journée commence seulement, les clients vont arriver. Dit-il dans ton plein d’entrain le sourire aux lèvres à rire légèrement.

Lieu : Nation du feu, port suivi du dojo du feu

*Rakurai descendait du navire qui venait de la ramener du royaume de la terre. Elle venait de passer quelques années dans ce superbe et grand royaume. Elle avait vu bien des choses, qu'il s'agisse des marécages, des déserts, de la magnifique cité d'Omashu. Elle n'était pas restée longtemps à Ba Sing Se, la ville n'était pas ce qu'on peut appeler un endroit où il fait bon d'être quand on est pas dans les petits papiers de quelqu'un mais soit. La jeune exploratrice était heureuse de revenir ici, de revoir la capitale même si elle comptait d'abord manger un bout, le dojo du feu était sa destination finale pour la simple et bonne raison qu'elle voulait mettre ce qu'elle avait appris en pratique durant son voyage face à quelques adversaires. Et oui, elle est comme ça Rakurai, elle aime être plus forte que les autres. Elle commença l'esquisse d'un sourire en pensant à ce qu'elle allait faire sous peu.*

Mademoiselle, on est arrivé, bon retour au pays.
Merci mon brave, qu'Agni veille sur vous.

*Puis la jeune femme descendit du navire, son sac sur l'épaule, et parcourût le port avec aise. Elle se dirigea vers l'un des postes de contrôle et rentra dans la capitale une fois les formalités terminées. Elle s'acheta un petit encas qu'elle mangea en avançant. Admirant les changements faits dans les environs depuis son départ puis elle obliqua vers le dojo du feu. Elle y entra par la porte principale et alla directement vers l'endroit où plusieurs élèves s'entrainaient*

Salut Lee, quoi de neuf depuis le temps ? Toujours aussi nul ?
Tiens Rakurai... Je ne sais pas pourquoi mais tu ne m'avais pas manqué du tout.
Voyons, tu vas me faire rougir si tu dis ça mais trêve de plaisanteries, j'ai besoin de m'entraîner un peu et je pense que vous êtes les punching balls dont j'ai justement besoin. *dit-elle avec un sourire diabolique*
Rakurai, tu es toujours aussi suffisante, on est quatre, tu vas faire quoi ?
Moi, mais rien voyons, je ne suis qu'une pauvre fille faible qui ne sait rien faire face à autant d'adversaires. *dit-elle en prenant une fausse mine triste face aux quatre disciples du dojo*
Tu vois, bon alors maintenant, il suffit que....

*Le dénommé Lee n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une boule de feu envoyée par Rakurai le propulsa contre le mur.*

Oups, apparemment, tu n'as pas compris ce que je voulais dire par j'ai besoin de m'entraîner. J'ai juste besoin de vous écraser, rien de plus. *Le sourire était diabolique, rien de sympathique, de la suffisance à l'état pur...*
Tous sur elle !

*Et le combat commença, le dénommé Lee mit un peu de temps pour venir prendre part au combat mais ce délai fût assez important pour le combat. L'un des disciples attaqua Rakurai avec un coup de pied enflammé latéral, elle le bloqua avec son poignet avant de lui envoyer un éclair qui le propulsa plusieurs mètres au loin*

Bon sang ! Elle maîtrise les éclairs et elle a envoyé Sora à terre en un coup ! On fait quoi Lee ?
On attaque en même temps, MAINTENANT !

*Les trois disciples envoyèrent simultanément plusieurs boules de feu tirés de leurs poings avant de concentrer leurs flammes en un jet continu qui les aveugla, ignorant ce qui arrivait à Rakurai. Après une petite minute de flammes continues, ils arrêtèrent*

Elle doit être KO là, non ?
Surpriseeeee *dit une voix peu sympathique à leur égard*

*La jeune fille avait esquivé leurs attaques et n'était même plus là lorsqu'ils avaient commencé à incendier sa position précédente. Maintenant elle contre-attaquait violemment. Un nouvel éclair jaillît depuis sa paume et envoya l'un des autres disciples face contre sol. Puis elle lança une vague de feu sur ses adversaires avant d'envoyer plusieurs boules de feu rapide sur ses derniers pour les forcer à rester en défensive. Un sourire sombre se dessina sur ses lèvres à partir du moment où ils s'étaient rapprochés. Elle lança un puissant éclair qui atteignit les deux disciples et qui les paralysa de douleur. Ils tombèrent sur le sol et ne se relevèrent pas*

Quoi, c'est tout ? Mais vous êtes des minables au dojo ? Je m'absente pendant quelques années et vous êtes même pas capables d'évoluer un tant soit peu ? Allez, ça m'a pris quoi de vous éclater ? Trois, quatre minutes peut-être ? Bon sang, je me demande franchement si il est pas temps que je défie quelqu'un en Agni Kai. Enfin bon, au moins ça me prouve que je reste plus puissante que vous les minables. Bon, je vous laisse, essayez de vous améliorer pour la prochaine fois.

[HRP: c'est le moment pour un certain professeur d'apparaître ^^]

-Lieu: Ba Sing Se, bas-quartiers.

La journée commençait tôt pour Nakami et elle commençait bien. Ce n'était pas tout les jours qu'il avait du travail juste à l'ouverture des échoppes! Enfin, ce n'était pas tous les jours qu'il avait du travail tout court. Il alla donc aux magasins qu'il savait ouverts en tout début de matinée, un peu avant le lever du soleil, où il alla chercher ce qu'on lui avait demandé. C'était en plein milieu des bas-quartiers, et bien que l'endroit paraissait malfamé, c'était en fait un havre pour celui qui en connaissait les autochtones et les coutumes et on y trouvait ce dont on avait besoin aussi bien qu'ailleurs.

On ne lui avait pas demandé de trouver quoi que ce soit de bien exotique, l'intérêt principal du service était qu'ici, le prix final serait plus bas. Il connaissait bien le gérant de l'une de ces échoppes matinales, aussi avait-il des ristournes sur la plupart de ses achats, en particulier lorsqu'il s'agissait de grosses commandes. De plus, il ne pouvait pas faire tous les étals car vu l'heure, aucun n'était encore ouvert. Il s'avança donc vers une bicoque munie d'une enseigne menue, sans fioritures, annonçant immédiatement la couleur au voyageur. Un vieil homme s'affairait encore à faire cuire ce qui lui ferait office de petit-déjeuner, mais Nakami n'avait pas de complexe à l'interrompre.

-Salut Teng!

-Mais c'est le petit Yumen! Ça faisait longtemps! Qu'est-ce que tu fais ici?

-Ahem, petit petit, ce n'est pas ce que j'emploirait comme mot. Je viens juste faire quelques achats.

-Aaaaaah, finalement tu reviens toujours chez le vieux Teng! Tu vois que les anciens ont aussi du bon.

-Oui, oui, quoi qu'il en soit voilà la liste. dit le jeune homme en levant les yeux au ciel et en tendant un morceau de papier au vieillard.

-Très bien... Je vais te chercher ce qu'il faut, je reviens tout de suite.

Le marchand disparu dans l'arrière boutique, laissant Nakami en plan. Il en profita pour goûter l'air frais d'un nouveau jour. Il attendit longtemps, peut-être même une demi-heure, avant de revoir l'homme sortir avec un grand cageot sur les bras plein de nourriture et d'autres denrées recouvertes d'une peau de bête. Il le posa violemment sur le comptoir avant de déclarer:

-Désolé de l'attente petit, j'ai eu du mal à trouver une peau valable vu la saison... Ça fera 60 yuans.

En entendant ce chiffre, Yuben prit un air indigné

-60?! Depuis quand appliques-tu ce genre de tarifs? C'est une nouvelle lubie de saigner le client?

-Haaaa ne commence pas! Je connais ton petit jeu, tu sais bien que ce prix est plus qu'honnête!

-Tu rigoles? Attends, ne serait-ce que cette peau que tu me vends c'est une chance inespérée pour toi, si tu ne t'en débarasses pas maintenant, elle te restera sur les bras pour le restant de la saison. Non, sérieusement, ça ne fait pas plus de 40 Yuans.

-... 55.

-38

-45!

-Tu fais le bon choix Teng.

Sur ces paroles, il donna son argent au gérant avant de prendre le cageot et de s'éclipser en saluant chaleureusement l'homme qui était devenu soudainement bougon. Nakami reprit alors sa route pour déposer le paquet chez son commanditaire et reçut un pourboire plutôt maigre pour le travail qu'il avait accompli. Mais il n'avait pas vraiment les moyens de faire le difficile.

Remarque, même avec ça je peux m'offrir un bon repas pour ce matin...

Il déambula donc un peu dans les rues avant d'apercevoir un vendeur ambulant au milieu de la place qu'il contournait. Celui-ci devait être accompagné d'un chat, car il entendit miauler. Le jeune maître de la terre décida donc de prendre son repas ici et se plaça devant l'homme trapu. Comme il savait que personne ne faisait confiance à quelqu'un habillé comme lui, Nakami déposa d'avance des piécettes sur le comptoir pour prouver sa bonne foi tout en s'adressant à l'homme avec un petit sourire.

-Bonjour! Vous êtes bien matinal! Un bol de nouilles s'ilvouplait.

Nation du feu au large des Grandes Portes D'Aoshima (6h55)

L'aube se levait sur les terres de la nation du feu,mêlant la rosée du matin aux chants des oiseaux,aux odeurs de poudre,a la vu du sang et aux cris incessant.Le genre de début de journée que le capitaine Sakk appréciait.La nuit dernière il avait planifié avec son équipage un plan d'attaque pour un navire marchand transportant de l'or et de la soie à destination de la capitale de la Nation du Feu.Ils avaient donc intercepter le bateau à 1 km des portes d'Aoshima et l'avaient abordé à coup de canon et d'épée.

Ne faites pas de prisonnier

Oui Capitaine Sakk crièrent les matelos

Généralement les occupants des navires étaient balancés par dessus bord ou s'ils opposaient trop de résistance tués sommairement.L'attaque devait être rapide et efficace pour ne pas s'attirer les foudres de l'armée et pouvoir se planquer tranquillement dans les archipels en attendant de dilapider le butin ou de le vendre sur le marché noir.L'équipage était donc rôdé à se genre de barbarie et en particulier le frère de Tham,Drasek qui prenait généralement un malin plaisir à couler les bateaux à coup de maîtrise de l'eau.

Il y avait bien sur d'autres maîtres sur le navire mais aucun n'égalait son second ce qui attisait la fierté du capitaine.

Qu'est ce qu'on s'éclate mon frère !

BA SING SEI PLACE DU MARCHE

Le vieil homme ce fit réveille pars le bruis de la voie du jeune homme, un petit rouquin qui avait un grand sourire il avait posé sur le comptoir quel que pièce pour payer sa commande. Le chat bondit et partie ce réfugier sur l’étagère de derrière, l’homme ce releva et sourit au jeune homme.

- Bienvenus à vous, eh oui c’est quant le soleil ce lève que les nouilles sont le plus fraîche.

Riant doucement à sa remarque qui n’avait pas de sens, il commença à cuisiné il mit en premier les nouilles sèches dans la grande bassine d’eau en ébullition puis ce retournant il sortie un couteau avec une planche à découper. Il prit ensuite des poireaux et commença à les préparés, il fit sa avec une telle simplicité et la lame couper tous les aliments qui passer sur la planche telle que l’on ne pouvait dire qu’il avait une quel qu’on que solidité. Il n’y avait rien de très extraordinaire dans cela si on ne prêtait pas attention, mais la lame virevolter dans les mains de l’homme comme s’il tenait une baguette de chef d’orchestre.

Mettant tous les condiments dans un bac séparer il en avait fait visiblement plus que pour un bol, sûrement pour préparer les éventuels arrivants une main dans le dos l’eau à remuer énergiquement les nouilles il garder une expression sereine sur le visage. Comme si tout ce si ne lui avait pas demandé d’effort, ressent les nouilles et mettant tris tranche de bœuf, un œuf et quel que cube de tofu avec diverses tranches de légume tout ce si dans un bouillon qui sentait à la fois le poulet et les herbes aromatiser.

-Et toi jeune homme que fais tu à l’aube du soleil à manger un bol de nouille ? Lui demanda-t-il d’une voix
chaleureuse, ce retournant pour versé son thé chaud dans une petite tasse en terre cuite et une deuxième qu’il mit avec le bol de nouille. Levant le doigt comme si une idée venue lui traverser l’esprit. J’oubliais vos baguettes.. IL déposa donc une paire de baguettes au-dessus du bol.

Puis il attendit les mains croiser dans le dos gardent c’était expression joyeuse sur son visage, le chat derrière regarder le jeune homme et on pouvait l’entendre ronronner.

Lieu: Temple de l'air de Republic City en présence de la charmaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaante Himitsu.

*Himitsu venait de faire une entrée remarquée comme à l'accoutumée. Piers, comme à son habitude, prit sur lui et réagit au tac o tac à la provocation ouverte de la dame.*

-Non mais dis donc ! C'est pas MA fille d'abord, c'est NOTRE fille ! Et puis elle doit tenir ça de son grand père tiens ! Qu'elle fasse gaffe à pas se faire engro...

-Piers !

-Quoi ?!

*Isaac se tenait l'arête du nez entre le pouce et l'index en soufflant violemment alors qu'Himitsu, certainement satisfaite de son effet c'était dors et déjà tournée vers Aang qui affichait un sourire timide face à son amie.*

-Cela me fait plaisir de te voir, même si j'aurais aimé que cela soit en de meilleures circonstances.

-Il semblerait que nos anciens amis soient de retour.

*Et là les flashbacks naturels se font. Il y a 10 ans, une grande confrontation dans l'archipel de la nation du feu. Un combat dantesque ayant opposés les têtes pensantes de l'échiquier à Aang et sa clique. Un combat rudement gagné par ces derniers mais suite à des soucis d'organisation, ces derniers s'en était échappés indemne et avaient tout simplement disparus dans la nature. Une presque victoire, mais rien d'éclatant en somme.*

-Isaac a demandé à nous voir pour nous donner des détails.

-Malheureusement vous allez être déçu. Himitsu, je te laisse t'assoir, il y a du thé ou du vin rouge à ta convenance.

*Isaac joint les mains maintenant que le silence est fait dans la petite salle. Sydjee est toujours debout à un coin de la salle.*

-Tout ce que je sais, c'est que Minae aurait été vu en ville il y a une semaine.

-Comment tu as eu cette information ?

-Peu importe Aang, cela fait un mois que ça bouge en dessous... Ca fait un mois que l'échiquier fait sérieusement parler de lui et je parle pas d'actes de vandalismes mineurs ou des bombinettes. Je parle d'un truc sérieux en préparation qui dépasse de loin le territoire du Royaume de la Terre.

-Attends, tu sais ça depuis un mois et tu ne m'en parles que maintenant ?

-Je voulais une confirmation.

*Aang se tourne vers les autres.*

-Vous étiez au courant de ça ? Sydjee ?

*Ce dernier hausse simplement les épaules.*

-Je n'apprends pas grand chose.

-Et il ne t'est pas venu à l'idée de venir me prévenir ?

*Il hausse à nouveau les épaules.*

-Si, l'idée m'est venue. Mais je me doutais que ce serait prématurée tant que je n'avais pas des informations plus fiables.

-Ecoute Aang, ce qui est fait est fait. Et ça m'a permis de mener ma petite enquête. Il devient vital de s'occuper de l'échiquier. Ils sont trop dangereux !

-Ah parce qu'avant c'était de la merde peut-être ?

-Non, mais Minae a mis à profit ces dix dernières années pour se renforcer et il semblerait qu'elle ait changé ses plans. Je ne sais pas ce que c'est, mais je crois que c'est suffisamment gros pour mériter l'attention de l'avatar.

*Aang prend une longue inspiration et joint les mains sur la table.*

-Je comprends toute la mesure du problème Isaac. J'en apprécie toute la gravité, mais comprends que si tu ne me donnes pas plus de matière, je ne peux rien faire ? Que dois-je faire ? Combattre un fantôme ? Et quand bien même me retrouverais-je face à elle ? Je devrais la supprimer tout simplement.

-C'est un peu ça oui.

*La déclaration froide et sans appel d'Isaac fait bondir Aang et fait sérieusement grimacer Piers. Sydjee boit du thé.*

Ba Sing Se: place du marché.

Le soleil était levé depuis déjà un petit moment. Mais le matin était toujours calme à ses début. Et ce n'était pas pour déplaire à Tsukiyo. La jeune fille préférait les endroits calmes, c'était parfait pour réfléchir à ce qui pouvait arriver. Mais aujourd'hui était un jour spécial. Le Dai Li lui avait accordé du repos grâce à sa dernière mission, qui aurait tourné au drame si elle n'avait pas désobéi. Certes, elle reçu des avertissements, se fit hurler dessus par les responsable du Dai Li, mais pourtant, elle ne reçu aucun châtiment. Enfin. A vrai dire elle ne savait pas si cette journée était une punition ou un jour de repos qui lui était accordé. Mais elle comptait bien en profiter pour mettra à jour ses connaissance sur Ba Sing Se. Elle connaissait les ruelles comme sa poche. Mais une réalité venait de la frapper (en plein visage!!!... Ok je sors): elle connaissait les rues, les emplettes, mais n'avait aucune idée des fréquentations des différents quartiers.

Je vais peut être essayer d'en savoir plus. J'ai beau ne pas être en service, ça peut toujours être utile.

Elle s'engage alors dans la place du marché. Avec une sensation étrange: d'ordinaire, elle devait toujours être cachée, ne pas être reconnue. Là, elle n'était qu'une passante ordinaire. Et ce n'était pas déplaisant. Et une idée farfelue lui vint en tête. Quoi de mieux que de ressembler à un habitant lambda pour mener une enquête incognito? Elle ne manquerai pas d'en faire part à ses supérieurs. Même si elle se ferait sans doute jeter.

*Graouu*

Tiens.. J'ai un peu faim quand même...

La jeune fille compte alors son argent, vérifiant qu'elle avait de quoi se payer un encas, et regarde les étalages, un peu perdu. La cantine, elle pouvait l'oublier pour aujourd'hui. Elle choisi l'étalage d'un certain vendeur de nouille. Un vendeur assez âgé accompagné d'un chat, en train de servir un client. Un jeune garçon apparemment. Essayer de paraître naturelle allait être un soucis pour elle. En tant qu'agent du Dai Li, elle vivait comme tel. Le monde extérieur était presque nouveau (ou ancien, à voir...). Elle attendit que l'homme la regarde avant de s'adresser à lui, en chassant une mèche de cheveux qui était devant ses yeux.

Bonjour... Pourrais-je avoir un bol également? Demanda-t-elle sur un ton qui trahissait un peu sa gêne.

Oui.. Tsukiyo venait de se rendre compte qu'en dehors du Dai Li ou d'un cadre administratif, elle était timide...

Republic City, une boutique d’une petite ruelle des bas-quartiers.

Un homme se tient à l’extérieur, devant la porte d’un petit commerce des bas-quartiers de la ville. Il semble sur le qui-vive, scrutant les alentours à la recherche de mouvement. Une fois à l’intérieur, les seuls bruits que l’on entend sont les chocs de poings armés sur l’os et la chair. La scène est celle d’un homme fin habillé de noir qui massacre aux poings américain le visage d’un autre, qui se trouve être le propriétaire des lieux. Celui-ci est au sol tandis qu’on lui laboure le visage à un rythme plutôt soutenu. Cela semble durer depuis un petit moment puisqu’il n’a même plus la force de crier.

Finalement lorsque l’homme en noir semble suffisamment satisfait, les coups cessent et on peut apercevoir, lorsqu’il se relève, que son visage est caché derrière un masque couleur de sang et avec deux cornes sur le front d’un visage de démon. Toujours sans dire un mot il attrape un linge qui traine dans la boutique pour essuyer le sang qui coule de ses poings. Il tourne autour du tas de viande qui gît sur le sol, s’arrête devant lui le surplombant de toute sa hauteur et lui adresse enfin la parole tout en continuant d’enlever les particules de sang qui salisse ses mains.

_ On t’avait prévu Tong, quand tu empreinte il faut au bout d’un moment passer à la caisse.

Il s’accroupit devant le commerçant et relève de son index son visage boursoufflé et ensanglanté par les coups répétés.

_ Estime-toi heureux, aujourd’hui je ne suis là que pour un avertissement.

Il enserre avec force la mâchoire de Tong entre sa main et lui tourne la tête pour qu’il fasse face à ce masque qui semble le terroriser.

_ Si je dois repasser, je ne serais pas aussi clément.

Et tandis qu’il resserre sa poigne, il est dérangé par un petit bruit de souris. C’est la petite fille de Tong qui interpellé par le bruit avait céder à la tentation de sa curiosité. Le Démon rouge rejeta le visage du pauvre bougre en arrière tandis que Tong essaye, sans y parvenir, à faire des signes pour que l’enfant s’en aille. Celle-ci ne bouge pas lorsque l’homme s’approche d’elle, après tout elle est encore très jeune et semble comme fasciné par le masque rouge. Il s’accroupit devant elle penchant successivement sa tête à sur le côté, d’abord à droite puis à gauche.

_ Il semble que tu es beaucoup à perdre Tong. Alors soit raisonnable.

Dans un effort surhumain, il arrive à articuler une phrase.

_ Pitié… Ne lui faites… pas de mal.

L’homme en noir se relève en ébouriffant les cheveux de l’enfant et revient sur le propriétaire. Il lui envoie un bon coup de pied dans les côtes.

_ Pour qui tu me prends, seul un faible s’attaquerait à une enfant.

Il dirige enfin vers la sortie et lui lance avant de quitter le magasin.

_ Ton destin t’appartient désormais. Mais sache que si tu me revois ici, ce masque sera la derrière chose que tu verras.

Juste avant de sortir, l’homme retire son masque et rejoins la rue, il a les cheveux et les yeux noirs, le visage fin et sévère. Le guet vient à sa rencontre dès qu’il l’aperçoit.

_ Shou. C’est fait ?

_ Mmh… *Dit-il d’un signe de tête*

_ T’en fait pas, il va payer… Il a beaucoup à perdre. *Dit-il d’un sourire carnassier*

Les yeux de Shouyen s’illumine de rage et il attrape l’homme par le collet, le soulève avant de le plaquer au mur.

_ Fait bien attention aux prochains mots qui vont sortir de ta bouche ! Compris !

_ Du calme, du calme… Je ne faisais que constater. Allez viens, je te paye à boire pour me faire pardonner.

Ensemble ils se dirigent vers un rade à quelques pâtés de maison, en passant par des petites rues. On sent que la ville est encore jeune, car il y fait encore bon vivre et les déchets, humains comme matériels sont encore peu nombreux. Ils s s’installent à une table et commence à discuter.

_ Tu as entendu les nouvelles ? Paraît qu’elle est en ville.

_ Qui ça ? *Dit-il en prenant une gorgée de Thé.*

_ Comment ça qui ? Notre boss, celle pour qui on travaille.

_ Et alors, qu’est-ce que j’en ai à faire. On me paye, je ne demande rien de plus.

_ Mais enfin, pense un peu ce qu’on pourrait obtenir si on se fait bien voir d’elle.

_ Je ne recherche pas le pouvoir, la seule chose que je veux, c’est un portefeuille bien remplie.

_ Mais… tu… tu…

_ Suffit ! La discussion est close, libre à toi d’essayer mais moi j’ai mieux à faire.

Il repose sa tasse vide, commence à sortir sa bourse mais l’autre homme lui fait signe que la note est pour lui.

_ Merci pour le Thé, si tu as besoin tu sais où me trouver.

Shouyen quitte son compagnon et prend la route du port. Il bifurque dans une petite ruelle juste avant de l’atteindre celui-ci et arrive devant un établissement qu’il connait bien. ‘’Le Lotus Ardent‘’, la crème des bordels de Republic City, peuplé des colombes les plus douces et généreuses qui font oublier toutes les peines. Un signe de tête au colosse qui garde la porte d’entrée et le tour est joué. Shou est un habitué, si on peut dire, l’intérieur est garni de couleurs chatoyantes et chaudes, décoré avec beaucoup de goût et de raffinement, et un parfum embaume l’air d’une odeur de cerisier en fleur. La maison est tenu par une femme originaire de la Nation du Feu, encore ravissante pour son âge, le jeune homme est devenu le fils qu’elle n’a jamais eu. Il jouit donc de quelques privilèges et apporte protection et immunité à l’établissement.

Il rejoint la salle en embrassant sur la joue les gracieuses qu’il a l’habitude de côtoyer et passe derrière le bar pour monter un escalier caché derrière des draps de satin blanc. En haut, il entre dans une coquette chambre dont il est l’heureux propriétaire, retire sa veste puis sa chemise et se serre un verre de Rhum ambré qu’il savoure en observant le quartier à travers les persiennes de sa fenêtre. Au bout de plusieurs minutes pendant lesquelles il vide son verre, il rejoint sa salle de bains pour prendre une douche brûlante afin d’ôter cette odeur de sang. Une fois sorti, il s’affale sur son lit mais est dérangé par quelqu’un qui frappe à la porte. Toujours avec la serviette autour de la taille, il ouvre à une ravissante créature répondant au nom de Talia. En la voyant, il retourne s’allonger tandis qu’elle rentre referme la porte derrière elle. Elle s’allonge alors à ses côtés et commence à l’embrasser dans le cou.

_ Pardonne-moi, mais pas ce soir.

Elle s’arrête donc et ils finissent par s’endormir dans les bras l’un de l’autre.